We need to talk [Terminé / HOT]

Quand Dorian c’était laissé tomber contre moi, ma main dans ses cheveux était restée en place, caressant doucement ceux-ci alors que mon autre main était remontée de ses hanches à son dos, caressant aussi celui-ci distraitement. Profitant de ce petit moment de tendresse après toute cette violence émotionnel...

Attentivement, sans rompre mes gestes, j’écoutais Dorian. Je l’écoutais me raconter tous ce qu’il avait faits pour moi. Part rapport à moi. A toute ses fois ou il m’avait questionné sur mes passions et avait de toute évidence enregistré les infos que je lui avais donné… C’était sans doute pas son but, je me doute, n’empêche que du coup je me sentais encore plus minable par rapport a lui. Bien sur je l’écoutais quand il me parlait lui aussi. Que ce soit ses cours, sa famille, ses dernières emplette ultra fashion et tout. Mais j’étais en train de réaliser que Dorian ne me parlait toujours que des mêmes choses. Des sujets sur quoi il savait que j’allais lui porter de l’intérêt. Il y avait bien une époque ou il me parlait un peu de la danse bien que vu ma réaction a la première fois ou j’avais appris la chose je sujet était vite devenu tabou. Son émission de fantôme aussi il m’en parlait pas mal au début. Puis petit à petit il avait arrêté. Je m’en étais pas forcement rendu compte. J’me disais peu être inconsciemment que ça l’intéressait moins donc qu’il en parlait moins. En faite c’était moi qui ne m’intéressais pas à ce qu’il me disait… Et c’était le même cas pour plein de truc… Tout en continuant à le caresser passivement mais avec soin, je réfléchissais à tout ça en fixant le plafond…

- Je sais même pas ce que tu aime comme musique… Je connais pas ton film préféré. Je sais pas si t’aime lire. Je sais que t’aime t’habillé en noir et en blanc, que t’aime le bleu aussi mais je sais pas si c’est ta couleur préféré. Je sais ce que tu n’aime pas en bouffe parce que tu me le refile toujours mais je sais pas ce que tu préfère. Je.. Je sais pas grand-chose sur toi en faite… Je sais que tu m’aime mais la je vois pas trop pourquoi.

Petit moment de panique en solo bien que Dorian devait sentir on cœur qui s’accélérait légèrement. Non mais sérieux c’était quoi ce petit ami en carton ? Moi ! Je n’étais pas foutu de citer un truc que Dorian aimé sans que ce soit un truc dont je me sois foutu. C’était quoi cette relation a sens unique ? Il était décidément bien masochiste le mec. Lui ! C’était a se demandé comment je pouvais l’aimé autant en en sachant si peu sur lui. Ça je n’en doutais pas. Je l’aimais c’était un fait. Et je savais parfaitement pourquoi même si ce n’était pas aussi simple a expliquer qu’une liste de préférence et de gout…

C'était agréable de se retrouver ainsi, l'un contre l'autre. Dorian fermant les yeux aux caresses du brun. Le début de ses nouvelles paroles le surprirent beaucoup. Et tout le reste en fait. Mais … est ce qu'Alby savait au final quelque chose de lui ? Même sans parler de leurs histoires d'amour, ne fut il pas un temps ou ils étaient amis et tout ? Non ? Même pendant cette période … Savoir tout cela, que limite il était un parfait étranger à ses yeux le peina. Ce qui ne l'empêcha pas de dire avec légèrté comme pour trancher avec l'ambiance de tout à l'heure :

- Je sais. Je suis une blonde mystérieuse.

Petite tentative d'humour. Tout en restant ainsi contre lui, sentant le cœur d'Alby battre plus fort que tout à l'heure il ferma les yeux. C'est fou quand même … Presque un an à se connaître et Alby ne savait toujours pas tout ça. Bon ça ne sert à rien de revenir sur le pourquoi du comment. C'était comme ça et c'est tout. Après, ça n'étonnait pas plus que ça Dorian à la reflexion faite. Après tout, au fur et à mesure il avait de moins en moins parlé de ses passions, de ce qu'il aimait. Etant donné qu'Alby se foutait toujours de sa gueule allègrement …. Sans bouger de la, Dorian se mit à parler doucement :

- J'aime le metal, pour mon premier concert je suis allé voir Iron Maiden. Mes baskets collaient au sol tellement j'étais trempé de bière. Je n'ai pas de film préféré, rares sont ceux qui retiennent mon attention, généralement je m'ennuie avant la fin. Je préfère les séries. Oui j'aime lire, mon roman préféré est Dracula même si le film m'a traumatisé gamin. Non le bleu n'est pas ma couleur préférée bien que je l'aime beaucoup : j'aime toutes les couleurs sans distinction. Et pour la nourriture je voue un amour sans limite à la nourriture typique japonaise.

Dorian s'était lentement relevé sur lui, afin de pouvoir le regarder dans les yeux.

- Tu vois que t'en sais des choses.

Ou comment faire pour que les choses se passent au mieux. Ou presque. Puisqu'il fronça légèrement les sourcils :

- Mais …. tu dis m'aimer … alors que pour reprendre tes dires, tu ne sais rien de moi. Mis à part mes passes temps de gonzesse ou de psychopathe, comme tu dis. Comment?

Appuyons bien sur le comme tu dis.

Dorian aimait le métal. Lui la frêle brindille féru de mode et précieux au possible était fan de métal. Non mais un moment aussi faut arrêter de me tendre des perches si vous ne voulez pas que je me foute de lui. En plus Iron Maiden… mais ils sont vivant ? Doivent facile avoir cent ans les mecs quoi… Pour les films c’était un fait. Peu importe le style de film qu’on pouvait décider de regarder Dorian restait rarement concentré jusqu’a la fin. Dracula, étonnant tien… Pas de couleur préféré ? C’était étrange ça. Tout le monde a une couleur préféré. Moi par exemple c’était le vert. Le japonais à la réflexion je savais qu’il adorait ça mais je n’aurais pas su dire que c’était son type de nourritures favorites… Dorian c’était redressé, je croisais son regard. Oui j’en savais des choses à présent mais ce n’était pas… satisfaisant.

A sa nouvelle question, je m’étais d’abord redressé à mon tour. Le temps de lui volé un baisé avant de me rallonger sur le lit tout en le regardant bien dans les yeux, l’air un peu impassible.

- C’est… c’est pas une liste de préférence que j’aime chez toi. C’est ta façon d’être. Des attitudes que tu as. Des gestes…

Tout en passant ma main dans sa mèches pour lui dégagé dedans le visage je réfléchissais a tout ça, cherchant des exemples concret a lui donner ce qui n’était pas évident non pas parce qu’il n’y en avait pas assez mais justement car il y en avait trop. Et que ça me semblait tellement naturelle que j’avais du mal à décrire précisément la chose.

- C’est cette façon que tu as depuis toujours a vouloir te donner un air impassible alors que quand on te connais on distingue clairement tes pensés et tes émotions a travers cette façade. Quand quelque chose t’énerve tes lèvres se pinces légèrement à leur commissure. A l’inverse quand tu es content, que quelque chose te fais plaisir mais que tu ne veux pas l’admettre tu as un très léger rictus au coin des lèvres. Tu as aussi plein d’expression avec tes yeux. Quand quelqu’un dit un truc aberrent d’après toi ou juste que ça soit que t’aime pas cette personne, tu arque un sourcil en la regardant un peu de haut en bas. A l’inverse quand c’est quelqu’un pour qui tu t’inquiète, pur qui tu as de l’intérêt mais que tu ne veux pas l’admettre tu va avoir un regard en coin, attentif a ce qui peu ce passer. Comme avec moi a Atlantic City…

C’était déjà plein de petites mimiques que j’avais pu remarquer chez Dorian avec le temps même si c’était loin de résumé tout ce que j’avais pu remarquer chez lui. Loin de la. Après comme dit, la liste était très longue. Dorian était débordant d’expression même s’il ne s’en rendait pas compte. C’était un peu tout ça qui m’aidait a mieux le comprendre quand ça n’allait pas ou qu’il ne parlait pas. C’était aussi mon petit plaisir de me dire que contrairement à beaucoup sans doute, moi je savais tout ça. J’étais capable de le décodé même si bien évidement, vu nos embrouilles et le fait que j’étais en train de réalisé ne pas si bien le connaitre en faite, ce n’était peu être pas si spécial…

- Et je t’aime aussi pour ta façon d’être, tes gestes. Comme tu l’as dis, cette façon que tu as de toujours t’intéressé a moi, a ce que je peu faire. Le fait que tu n’ais pas de filtre et que tu dises clairement ce que tu pense peu importe les conséquences. Cette façon que tu as de me regarder et qui fait que je n’ai pas besoin que tu me dises que tu m’aime, je le sens très bien à travers ce regard. Cette tendresse que tu as avec moi, comment tu va me prendre dans tes bras même après une dispute ou une connerie de ma faute. Que si je me réveil peu de temps après toi j’ai toujours la couette bien mise au dessus de moi…

Bon dit comme ça, j’aimais Dorian parce qu’il m’aimait et était une véritable mère pour moi. Il avait peu être raison sur mon complexe d’Oedipe au finale… Mais non, c’était bien plus compliqué que ça. J’aimais Dorian pour tout un tas de raison qui lui était propre mais sans arrivé à mettre le doigt dessus, sans arrivé à l’exprimer clairement.

- Ce n’est pas tes gouts, tes préférences, ton physique bien que tu sois très beau… Ce que j’aime c’est toi. Tout toi. Je sais pas comment le dire autrement…

Soutenant son regard après ce baiser, Dorian l'écouta parler et vraiment, à ses premières paroles, il eu du mal à le suivre. Des attitudes ? Des gestes ? Mais des gestes genre tenter de l'étrangler ? Ne comprenant pas ce qu'il voulait dire il se contenta de le regarder quelque peu perplexe. Alby se mit alors à lui faire une tirade sur sa personne … Qu'il n'avait pas entendu jusqu'ici. Bon déjà, il était un peu déçu que son masque d'impassibilité ne prenne pas avec Alby. Bien que cela n'était pas dérangeant le fait qu'il puisse deviner ses émotions, mais c'était étrange. Ah bon, ses lèvres se pinçaient lorsqu'il y avait un truc qui l'énervait ? Dorian n'avait même pas fait attention à cela ! Bon pour le rictus, le blond l'avouait, il le remarquait lui même. Il était expressif avec ses yeux ? Ah bon ? Oh …. Soit. Bien vu pour le coup de son attitude face à quelqu'un qu'il n'aimait pas. A la fin de cette première tirade, revenant sur ce qui s'était passé à Atlantic City, le blond détourna brièvement le regard, avant de relever ses yeux vers le visage d'Alby, qui semblait décidé à continuer ses explications.

Non en fait les gestes étaient en fait un point moins mauvais que ce qu'il n'aurait pensé. Eh, le fait de s'intéresser à lui, c'était normal non ? Bon après le fait qu'il n'ait pas de filtre, ça lui apportait souvent des ennuis, mais il s'en foutait au fond. Dorian eu un léger sourire lorsqu'Alby se mit à décrire la façon dont il avait de le regarder, et que ça voulait dire tous les je t'aime du monde. Sur ce point la, revenant sur le fait qu'Alby lui ait dit être expressif avec ses yeux, il se dit que c'était peut être tant mieux au final, qu'il le soit avec Alby. Sinon, le pauvre, déjà qu'il entendait moins souvent de déclaration de sa part que Dorian pouvait entendre lui …. Ah bon, il était tendre avec lui ? Petit relevé de sourcil surpris à ces mots, écoutant la suite. Le petit détail de la couette relevée fit brièvement détourner le regard du blond.

Dorian le secoua très légèrement lorsqu'il finit par lui dire qu'il soit très beau. Vil flatteur va. Avant de finalement afficher un sourire tendre à ses derniers mots.

- Je ne sais pas si tu pouvais le dire d'une meilleure façon.

Pas besoin de chercher d'autres mots. Lui adressant un sourire, il s'était relevé pour pouvoir atteindre ses lèvres et y déposer les siennes dans un baiser plein de tendresse. Ses mots l'avait profondément touché. Plus qu'il ne le dira à voix haute. C'était à la fois merveilleux et effrayant pour lui que quelqu'un arrive à ce point à lire à travers son masque de froideur ou d'impassibilité. Effrayant parce qu'il craignait que du coup, toutes les barrières qu'il avait à sa disposition pour se protéger en cas de coup dur ne soient inutiles, et merveilleux parce qu'en cas de coup dur justement, quelqu'un saura quand il n'allait pas et sera la pour lui. Se détachant doucement de ses lèvres, il rouvrit les yeux pour regarder Alby. Dorian avait relevé une main pour la poser à sa joue, la caressant tendrement.

- Je crois que je me suis trompé au final. Tu en sais plus sur moi que la plupart. N'importe qui peut être au courant de mes goûts, de ce que j'aime. Mais … toi. Toi tu sais qui je suis.

Il savait qui il était, et plus que Dorian ne pouvait le penser. Il ignorait qu'Alby avait remarqué tout ça chez lui. C'était en fait sa façon à lui d'être attentif. Avec un petit sourire amusé, il continua à caresser la joue du brun.

- Dire que je pensais qu'après cette conversation on allait une fois de plus se mettre sur la gueule.

Belle surprise quand même ! Comme quoi, ça a du bon de se dire les choses. Une nouvelle fois, Dorian s'était approché du visage d'Alby, posant délicatement ses lèvres sur les siennes, avant de murmurer contre les siennes entre deux baisers :

- Merci. D'être toi. De m'aimer. De me rendre heureux.

Merci pour tout. Pour tout ce qu'ils ont vécu, ce qu'ils vivent et vivrons encore.

Même si je ne le montrais pas, j’avais tout de même une petite angoisse au faite que ma réponse puisse ne pas convenir à Dorian. Que ce ne soit pas assez clair. Mais rapidement, celui me rassura sur ce point comme il savait si bien le faire. Par son sourire et son baisé. Un baisé des plus tendres qui me faisait un bien immense. Profitant ce celui-ci, je rouvris doucement les yeux quand Dorian y mit fin. Souriant à mon tour à sa caresse et à ses mots.

- Je suis pas si nul que ça alors…

Petit sourire amusé. Bon je me sentais toujours un peu nul d’en savoir si peu sur les gouts de Dorian. De réalisé que au final je n’étais peu être pas un petit ami a la hauteur de celui qu’il était pour moi. Mais c’était quand même rassurant d’un coté de voir que je n’étais pas totalement à coté de la plaque…

Pour la suite je n’avais pas répondu. En effet dans ma tête le programme était normalement de finir cette discussion par un déchirement de gueule dans les règles. Ce n’était pas le cas alors autant en profité. D’autant plus quand Dorian se repris entre deux baisé pour me remercier de chose qui était le plus naturelle du monde. Pas besoin de remerciement pour ça. Pour réponse donc, j’avais repris ce baisé, il allant de manière un peu plus passionné, glissant mes doigts dans ses cheveux pendant que mon autre main se glissé sous son t-shirt, caressant sa peau. Mon souffle se faisant plus rapide, mes mains c’étaient un peu plus pressé contre lui preuve que oui, j’étais bien loin des cris et des larmes. J’vais fini par faire roulé Dorian, l’allongeant sur le dos tout en plaçant mon buste au dessus de lui sans rompre notre baisé. J’avais tout de même fini par mettre fin à celui-ci, me redressant au dessus de Dorian, le regardant dans les yeux avec une légère inquiétude dans le regard.

- Dorian je.. je sais pas si tu la vois toujours mais… si c’est le cas, j’aimerais que tu arrête…

La c’était bien évidement sa première danseuse. Je me sentais con. J’avais l’impression d’exagéré, de poussé le truc la ou il n’avait pas lieu d’être. Après tout, c’était avant nous. Les choses avait fait que ça avait eu des répercutions sur notre histoire. Un incident survenu au mauvais moment. Malgré tout je n’arrivais pas a digéré cette histoire de Dorian. C’était celle qui me rappelait le plus que Dorian avait eu une vie avant moi. Comme son allemand me rappelait qu’il avait eu une vie après moi. Lui non plus je ne voulais plus qu’il reste en contact avec lui… Je ne pourrais pas être tranquille tant que le passé de Dorian nous rodait autour...

Bien sur que non il n'était pas si nul ! S'il l'était Dorian ne se serait pas gêné pour le lui faire remarquer ! En prenant des pincettes. Comme à son habitude. C'est qu'il l'aimait. En tout cas, Dorian était soulagé qu'ils aient eu cette discussion. Qu'enfin Dorian ai pu mettre des mots sur ses craintes, sur ce qu'il ne savait pas non plus. Qu'en retour Alby ai pu lui poser les questions qu'il voulait, même si pour ça, pas besoin de prendre rendez-vous. C'était nécessaire. Pour aller de l'avant. Et on dirait à la façon qu'eu Alby de répondre à ce baiser qu'ils étaient bien partis pour ça.

Dorian eu un léger frisson lorsqu'il sentit la main d'Alby aller sous son tee shirt venir lui caresser la peau. Le blond pouvait nettement sentir que ce baiser se faisait quelque peu plus intense. Il se laissa faire rouler sur le dos, passant ses bras derrière la nuque d'Alby, s'emballant quelque peu à la suite de ce baiser. Jusqu'à ce que du moins le brun n'y mette fin. Qu'était ce donc ce regard ? Il avait encore quelque chose à lui demander ?

- La vois toujours ?

Dorian mit quelques secondes avant de comprendre de qui il parlait. Puis sa bouche s'ouvrir légèrement. Bien sûr. Evelyn.

- C'est peut être pas une mauvaise idée... Tant pour nous, pour toi que pour moi.

Parce que, certes, au final, Evelyn et Dorian s'entendaient bien, ils partageaient ce même entrain pour la danse et tout. Mais, dans un sens, ça ne lui faisait pas que du bien de danser encore avec elle. Puisqu'il pensait encore à cette histoire à chaque fois. A si ce gamin, elle l'avait porté à terme et lui avait donné naissance. Si cet enfant avait été le sien …. En fait, Dorian aurait voulu avoir l'avis d'Alby la dessus. Sur un point précis. Il n'avait pas pu le faire par la suite vu qu'il y avait plein d'autres choses entre temps et surtout qu'il n'avait pas spécialement envie de remettre ce sujet sur le tapis. Mais vu qu'ils en étaient la, et que la question s'en rapprochait …

- Alby …. Imaginons un instant qu'elle n'ait pas fait de fausse couche, et que ce gosse … aurait été de moi.

C'était quand déjà qu'elle était tombée enceinte ? Mai ? Du coup si ça avait toujours été d'actualité, quelques mois plus tard et l'enfant aurait été la. Dorian déplaça une de ses mains pour aller lui caresser les cheveux, de la tempe jusqu'à l'arrière de son crâne.

- Qu'est ce que tu aurais fait ?

Est ce qu'Alby l'aurait quand même aimé ? Est ce qu'il aurait agit différemment ? C'était peut être un peu compliqué de s'imaginer dans une telle situation c'est sûr. Quand même, quand il y pensait … A son âge, son père avait déjà fait deux mômes et le troisième était en préparation ….

Encore une fois, même si j’essayais de ne rien laissé transparaitre, large soulagement en entendant Dorian dire que en effet, il ferait mieux de ne plus la voir. Aussi bien vis-à-vis de moi que pour lui. Pour le coup, j’avais vraiment un poids qui s’enlevé de mes épaules. Sur ma bonne lancé, j’avais été lui voler un baisé, près a réitéré ma demande sur son allemand cette fois quand au final il reprit la parole avant moi. Ah, petit glacement de sang. Déjà non, je n’avais pas spécialement envie de pensé au si elle n’avait pas fait de fausse couche et si l’enfant aurait été de lui. Vraiment pas… Les mains de Dorian se baladaient dans mes cheveux. Pour ma part, les miennes étaient totalement immobile. Je restais la, stoïque au dessus de lui à le regarder et a l’écouter. Ce que j’aurais fait ?

- J’en sais rien… Je,.. Je pense que je ne serais pas resté avec toi…

C’était peu être un peu brutal mais je pense que c’est ce qui se serait passé. Je ne savais pas de quand précisément datait cette fausse couche mais a l’évidence c’était avant que je ne revienne a New York. S’il y avait eu cette histoire de grossesse, est ce que Dorian m’aurait couru après malgré le fait que j’étais avec Ashley ? Et si j’avais su qu’un bébé allait pointer son nez sous peu, aurais je laissé tombé Ashley pour retourné avec Dorian ? Je ne pense pas… J’avais déjà un mal fou a « accepté » que cette fille est existé, qu’elle est vécu des trucs avec Dorian et l’en ai remercié avec un gamin… Pas sur pour ne pas dire aucune chance que j’aurais supporté d’avoir la chose sous les yeux. Ce n’était pas la faute du gosse. Lui il avait rien à voir dans l’histoire et en même temps ça aurait été lui toute l’histoire. Oué, si ce gosse avait vu le jour et qu’il c’était en effet avéré être de Dorian, même en l’aimant de tout mon être je n’aurais pas pu rester avec lui…

Bon. Au moins c'était dit. C'est sûr que le jour ou il avait appris qu'elle avait fait une fausse couche, il fut soulagé mais comme c'était pas permis. Les enfants, il n'en voulait pas. Et s'il devait en avoir, ce ne sera surement pas a 18 ans, sans qu'on lui ait demandé son avis. A choisir, il préfèrerait tout de même en avoir, mais avec une personne dont il était amoureux et avec qui les enfants seraient un prolongement de cet amour. Pas le résultat d'une partie de jambes en l'air sur un tapis ! Mais il comprenait tout de meme la réponse d'Alby et était malgré tout content de sa franchise.

- Je comprends.

Pour prendre le soucis à l'envers, Dorian n'avait qu'à imaginer si Alby s'était retrouvé avec un môme d'Ashley sur les bras …. En fait non, penser à ça ne ferait que l'énerver. Alors il préférait ne pas y penser, soulagé que cette histoire soit derrière eux.

- C'est promis. Je ne la verrais plus. Après tout, des danseuses, il y en a plein dans New York.

Vu qu'ils ne se voyaient que pour danser. Même si l'ambiance était plutôt au sérieux, ça n'empêcha pas Dorian d'afficher un sourire qui disait clairement qu'il allait sortir une nouvelle connerie de son cru, avant de lui dire avec tout le naturel du monde :

- Mais ne t'en fais pas mon amour, je te ferais de beaux enfants.

On est une princesse ou on ne l'est pas ! Il avait relevé la tête pour aller lui voler un baiser avant de la laisser de nouveau sur le lit. Reprenant une caresse sur les cheveux d'Alby, Dorian le regarda calmement.

- Et j'imagine que pour Michael, je l'envoi bouler comme je sais le faire ?

Petit sourire au coin des lèvres. De voir comment Alby était malade a cause de cette histoire avec Evelyn ça n'était pas compliqué de deviner que l'affaire de l'allemand ne le rendait pas plus heureux. Bien qu'en fait il n'avait plus de nouvelles depuis un moment, mais connaissant le mec, Dorian pouvait s'attendre à tout moment à le voir débouler. Non pas physiquement, mais reprendre les messages ou tenter de l'appeler.

Ça avait beau être lui qui m’avait posé la question et je me doutais qu’il voulait que je sois vraiment franc mais il n’empêche que j’avais eu un peu peur de sa réaction. Que ma réponse ne lui convienne pas. Après, ce gosse n’était pas la au final donc pas vraiment de raison d’en faire une histoire. Juste que si jamais Dorian décidé encore d’aller écarter les cuisses d’une de ses connasses qu’il pense a s’équipé d’une capote. Déjà s’il faisait ça il y avait de forte chance pour que je le tue et si ce n’était pas le cas il était sur que je ne resterais pas avec, encore moins avec un gamin dans les pattes…

A la façon de Dorian, j’avais relevé un sourcil quand il m’avait dit comme quoi il y avait bien assez de danseuse à New York. Fait gaffe mon gars, tu n’arrange pas forcement ton cas avec ce genre de remarque. On sait très bien ce que tu leur fais à tes danseuses… Même si je comprenais bien que ce n’était pas ce dont il parlait la… Mais à la nouvelle expression de Dorian, je sentais bien la connerie arrivé. Après l’avoir entendu j’avais laissé de dessiner un sourire sur mes lèvres tout en secouant la tête.

- Hein hein… Hâte de voir comment tu va nous les faire sortir…

Parce que « je te ferais de beaux enfants » sous entendait quand même qu’ils seraient de nous deux. Si c’est Dorian qui devait les faire c’était donc lui qui aller les sortir. Image très bizarre dans ma tête… Un peu plus sérieux, je regardais Dorian tout en ayant repris mes caresses dans ses cheveux…

- S’il te plait…

Envoi le bouler. Explique lui comme tu sais si bien faire a quel point il est nul, insignifiant, sans intérêt, misérable, que tu n’en a rien à faire de lui, que ton mec est mille fois mieux,… Ok je m’emballe un peu mais oui c’était l’idée… Ma main avait fini par descendre a sa joue, caressant tendrement celle-ci du revers de la main.

- Dorian, je vais faire des efforts. Je te le jure…

Que ce soit pour nous. Pour lui. M’intéressé plus a lui, a ce qu’il aimait. A faire plus attention a ses besoins et ses attentes. C’était important…

Tiens, étrangement Dorian n'avait pas la moindre envie de savoir comment ils allaient sortir ! N'y pensons pas !

- Hé c'est qui la magicienne ici ?

Nul doute qu'il trouverait ! Enfin, faut vraiment qu'il arrête de sortir des conneries comme ça aussi... Quand il confirma sa demande à savoir s'il devait envoyer bouler Michael, Dorian avait hoché la tête positivement. Pas de problème. De tout de façon, il saura très bien quoi lui dire. Lui refoutre dans les dents comme quoi il avait bousillé la relation qu'il avait avec sa mère, qu'ils avaient peut être passé du bon temps ensemble, mais qu'il devait tourner la page une bonne fois pour toutes. Parce que lui, la page était tournée. Non, en fait il était carrément à un autre tome de sa vie. Un bien meilleur. L'air serein, Dorian l'écouta lui promettre de faire des efforts.

- Ne le promets pas. Fais-le.

Petit sourire avec un relevé d'épaules. C'est ce que sa mère lui sortait quand il promettait quelque chose. Mais de l'entendre dire qu'il comptait faire des efforts lui fit plaisir. Alors il avait repassé ses bras autour d'Alby et l'avait entraîné de coté pour le faire rouler sur le lit, Dorian le surplombant légèrement.

- Tu n'es pas le seul à avoir à faire des efforts. Même si j'y connais rien en trucs de couple, je suis sûr d'une chose : on est deux. Et à moins d'un truc à part, c'est aux deux de faire des efforts.

Faire des concessions, des trucs qui feraient plaisir à l'autre même si c'est pas notre délire à la base. Bien qu'en la matière Dorian avait donné. Toujours traumatisé par ces cosplay. Ce qui ne voulait pas dire qu'il allait se reposer sur ses lauriers pour autant.

- Mais prends ton temps pour faire les efforts que tu souhaites. Je suis la.

Il attendra. Le temps qu'il faudra. Il ne lui demandait pas de devenir du jour au lendemain un mec qui s'intéressait à ses passe temps de manière bizarre. Ce serait trop étrange un tel changement. Remontant une main à la joue d'Alby, il se pencha vers lui pour une nouvelle fois l'embrasser. Sans réellement mettre fin à ce baiser, il demanda contre ses lèvres :

- Je suppose que tu restes dormir ici ce soir ?

Petit sourire a la remarque de Dorian. Oui faire les choses plutôt que les promettre c’était peu être mieux. Ça n’allait surement pas venir du jour au lendemain. Je n’allais certainement pas me lancé a proposé a Dorian de me montrer un petit pas de danse et de m’en apprendre un autre. Pareil qu’on n’allait surement pas passer la nuit a regardé son émission de fantôme (j’avais d’autres projets en plus) mais petit a petit, ça ferait son chemin…

De nouveau j’étais passé en dessus, Dorian me surplombant quelque peu. Mes mains avaient glissé autour de sa taille, l’enlaçant sans se refermer complètement autour de lui. Petit sourire.

- Tu te débrouille plutôt bien.

Pour un mec qui me répétait sans cesse qu’il n’y connaissait pas grand-chose en couple. Il était affectueux, attentif, apte aux concessions et plein d’autre chose. Par moment c’était a se demandé quel image Dorian pouvait avoir d’un couple de base pour ne pas se rendre compte qu’il tenait parfaitement le rôle… Oui j’allais prendre mon temps tout en m’appliquant à faire bien. Pour lui. Pour lui faire plaisir aussi. Le rendre heureux. Retrouvant les lèvres de Dorian, j’eue un sourire contre celle-ci a sa question.

- Si ça ne dérange pas.

Bon je me doutais bien que ce n’était pas le cas, sinon il ne m’aurait pas demandé. En plus ce n’est pas comme si c’était mon plan depuis ce matin et donc que je me trimballé avec un boxer et des chaussettes propre dans mon sac de cours…

- D’ailleurs, t’as pas trouvé un t-shirt blanc o’niell et une chemise rouge eden park ?

Vêtements que je pensais avoir laissé chez Dorian l'une des fois ou j'étais venue dormir chez lui, avant notre dernière rupture… Et qui du coup était peu être passé a la poubelle ou a la cheminée…

Content de savoir alors qu'il se débrouillait bien. C'est que les trucs de couple, il ne savait pas spécialement comment faire alors il y allait au feeling la plupart du temps. Alors si ça fonctionnait c'était plutôt une bonne nouvelle. Si ça ne le dérange pas …

- C'est connu, j'invite souvent des gens à dormir chez moi alors que ça me dérange.

Lui avait-il répondu en fermant les yeux, un air entendu. D'ou est ce que ça le dérangerait qu'Alby dorme chez lui ? Il avait toujours été le bienvenu de tout de façon. Et sa présence ne dérangeait pas non plus ses frères et son père. Oh parlant de lui, Dorian n'avait pas spécialement envie de sortir de la pour le croiser. Pas après ce qu'il avait vu des marques d'Alby. Et encore, elles étaient moins moches qu'il y a une semaine. Mais son cher et tendre le sorti de ces pensées la en lui demandant s'il avait trouvé un tee shirt blanc et une chemise rouge. Petit temps de méditation avant de se souvenir de la chose.

- Ah oui !

Oui forcément, trouver des fringues qui n'étaient pas à lui dans sa chambre, c'était bizarre. Embrassant une dernière fois Alby, Dorian s'était redressé pour se lever de son lit. Il prit la direction de son dressing, et une fois dedans, farfouilla un peu dans les quelques tiroirs. Ou est ce qu'il avait foutu ça …. Ah bah la. Dans un tiroir qu'il n'ouvrait pas. Il en sorti les vêtements décrits par Alby et retourna auprès de lui.

- Tu veux les récupérer ?

D'ailleurs, Dorian ne savait toujours pas comment ça se faisait qu'il avait ces vêtements ici. Sa tête posait sûrement la question à sa place. Pourquoi il avait gardé ça et ne les avait pas jetés? Il avait tenté. Puis n'avait pas pu. Et les avaient rangés dans ce tiroir pour ne plus y toucher.

Ah, déjà la description de mes fringues semblait parler à Dorian. Après un baisé il c’était relevé pour partir en direction de son dressing. Pour ma part je m’étais redressé, m’appuyant sur mes coudes pour me maintenant ainsi tout en regardant vers celui-ci même si je ne le voyais qu’à moitié.

- Je crois bien qu’elles sont la depuis le premier week-end d’octobre !

Celui ou ma mère avait réglé le problème Ashley et ou du coup j’avais passé toutes mes nuits chez Dorian a rattrapé le temps perdu. Le samedi quand j’étais passé chez moi me changé j’avais décidé de prendre des fringues de rechange avant de repartir chez Dorian et voila…

Dorian revenant vers moi, j’étais déjà content de voir mes fringues en bonne état mais je souris de plus belle à sa question tout en tendant le bras pour qu’il me les donne.

- Oh bah non, j’vais les laisser ici encore un p’tit peu.

Ton un peu moqueur mais gentil. Bah non aller, que Dorian me fasse une petite place dans son placard tien ! C’est vrai qu’à choisir entre chez moi et chez Dorian on avait toujours préféré ce retrouvé chez lui. Ambiance plus facile et moins pesante que chez moi avec ma mère. Peu être que les choses serait moins tendu depuis le week-end au lac mais à vrai dire on n’avait pas vraiment eu le temps de tester la chose… Enfin bon, on avait beau tirer des plans sur la comète avec Dorian, pas sur qu’on en soit au stade du tiroir non ?

Depuis le premier week end d'octobre ? Ah c'était possible oui. En revenant vers lui après qu'il lui ait demandé s'il voulait les récupérer, Alby lui avait répondu qu'il comptait les laisser encore un peu la. Dorian avait d'abord hoché la tête avant de finalement lui adresser un sourire :

- Pas de problème. Tu peux même laisser une brosse à dents dans la salle de bains !

Petit rire moqueur avant de finalement retourner dans son dressing et y remettre les vêtements d'Alby. C'était peut être un peu con, mais ce geste la, de laisser des vêtements chez l'autre, ça le fit sourire. C'était assez encourageant. Même si Dorian n'avait jamais pour sa part laissé d'affaires chez lui. C'est pas grave. De tout de façon comme l'avait dit Alby, ils n'avaient été ensemble que pendant une quarantaine de jours. Un peu plus maintenant. Revenant vers la chambre, il alla se poser au bord du lit, haut du corps tourné vers Alby.

- Bon et sinon, c'est quand qu'on se fait une après midi shopping de folie ?

Il le regarda avec un air amusé avant de se laisser tomber en arrière sur le lit, tête tournée vers lui. Il avait dit vouloir faire des efforts et tout non ? Quoi ? Si Dorian ne tentait pas d'en profiter ? Si peu … Il releva une de ses mains pour aller la poser sur celle d'Alby, continuant de le regarder.

- Mais tu disais vouloir faire des efforts. Il faut quand même que je te rappelle que tu es venu une fois à un de mes entraînements.

Bon, les dix dernières minutes sur les deux heures. Certes ça avait fini en eau de boudin. Mais il était quand même venu. Et cette petite attention lui avait fait plaisir. Il préférait le rappeler pour qu'Alby sache quand même qu'il n'était pas non plus un mec totalement indifférent par rapport à ses passions.

- Et tu es venu avec Alex et moi sur l'île, et a visité la prison aussi.

Voyez, tout n'était pas à jeter non plus.

Heuuu… Petit bug en entendant les mots de Dorian et en le voyant retourner dans son dressing. Non mais c’était une blague. Pour rire. Je me sentais un peu con sur le coup ne sachant pas vraiment si je devais préciser la chose à Dorian. Il voulait vraiment que je laisse mes affaires ici ? Ça avait l’air de lui faire plaisir… J’avais laissé mon bras retombé, m’appuyant de nouveau dessus en regardant Dorian ranger mes affaires. Bon, bien soit. J’aurais des affaires ici. Petit sourire en coin parce que malgré tout l’idée était plutôt plaisante… Petit sourire plus appuyé en voyant Dorian revenir et apparemment non sans une idée en tête.

- Mais on l’a déjà fait.

Ce week-end la justement. Alors certes c’était juste moi qui suivait Dorian a travers les rayons ou j’avais obstinément refusé d’essayer le moindre truc, même des trucs qui me plaisait en faite car je savais très bien que si je flanchais pour un truc il allait profiter de mon passage en cabine pour me ramener tout le magasin à essayer. Donc oui, à l’occase ça serait peu être l’une des petites choses a faire pour Dorian. Le laissé joué a la styliste avec moi. C’étant laissé tomber a coté de moi, j’avais tourné la tête vers lui, l’écoutant avec un sourire avant de me rabattre vers lui, plaçant une main a son bassin pendant que mes lèvres étaient partie dans son cou.

- Oui c’est vrai.

En effet la chose ne c’était pas super bien terminé mais j’avais quand même assisté a un bout d’entrainement de Dorian. Je lui avais proposé de venir le voir pour lui faire plaisir même si clairement ça ne me bottais pas mais que j’avais quand même envie d’en savoir plus sur son univers.

- Hum ça aussi…

Je continuais a l’embrassé dans le cou, remontant quelque peu a son oreille contre qui je passais le bout de ma langue, caressant du bout des doigts son bassin, crispant par moment un peu plus ma main dessus… Bon que ce soit l’ile ou la prison, ma présence n’était pas totalement désintéressé. J’avais toujours une récompense à la clé. Enfin, l’ile récompense ou non, je ne l’aurais jamais laissé y aller seul (oui Alex ne comptait pas) de nuit, paumé au milieu d’un lac. C’était Dorian quand même ! Pour sur que je l’aurais retrouvé noyé le lendemain. Pour la prison même si c’est sur niveau enthousiasme j’aurais pour faire un effort, j’avais quand même vraiment envie de lui faire plaisir. Comme pour rattrapé ne serait ce qu’un centième de ce qu’il c’était passé deux jours avant… je commençais a m’agité lentement, grimpant un peu plus sur Dorian jusqu’à me faire une place entre ses cuisses.

- D’ailleurs, même su j’ai pas été très délicat tout a l’heure… J’adore quand tu fais son actrice porno…

Fortement, j’avais pressé mon bassin contre le sien, ma main se crispant d’avantage a ses hanches alors que ma bouche s’occupé de lui mordiller l’oreille. Mon autre main était monté a son visage, s’imbriquant contre sa mâchoire, mon pouce passant sur ses lèvres avant de s’introduire a moitié dedans tout en l’appuyant contre ses dents.

C'était lui ou Alby ne l'écoutait que d'une oreille ? Enfin, il l'écoutait c'était sûr, mais très nettement on pouvait bien deviner qu'il était plus motivé à faire autre chose que parler. Pas que ça dérangeait Dorian, bien au contraire, il avait légèrement tourné la tête de coté pour lui laisser plus de place dans son cou. Il n'ajouta rien par la suite, se contentant de fermer les yeux en sentant ses lèvres dans son cou qui avaient migré à son oreille. Sentir sa main se crisper sur lui aussi, décidément, c'était en fait quelque chose qu'il appréciait. Comme un indice de ce à quoi pouvait bien penser Alby. Rouvrant les yeux, il le vit venir sur lui, se placer entre ses cuisses, posant ses mains à la taille du brun. Sa confession le fit sourire.

- Tu crois que je ne le sais pas ?

C'est sûr qu'il n'avait pas spécialement apprécié le fait qu'Alby dise qu'il sucait comme une actrice porno, ceci le ton plein de reproches. Au lit, Dorian n'avait pas vraiment de limites, mis à part les trucs d'attachements. Ça ne le dérangerait même pas si prit d'un coup de folie, Alby se mettrait à l'insulter. Alors quand il lui sortait, dans un cadre plus privé, qu'il faisait son actrice porno, ça passait mieux. Faut juste le bon contexte. Même si il ne lui en voulait plus.

Dorian étouffa un gémissement dans sa gorge lorsqu'il sentit le bassin d'Alby se presser contre le sien, lui provoquant une agréable bouffée de chaleur. Et encore une fois il sentit sa main se crisper sur sa hanche, petit détail qui lui plaisait définitivement. Dorian avait penché sa tête de coté lorsqu'Alby vint de nouveau mordiller son oreille lui faisant pousser un soupir à ce geste. Tiens tiens, une main qui se rapproche de son visage. Tiens, un pouce qui venait passer sur ses lèvres. Et qui venait un peu dans sa bouche. Oh vraiment … Relevant une de ses mains, Dorian alla prendre le poignet d'Alby pour lui déplacer sa main, allant de lui même prendre en bouche deux de ses doigts. D'un geste lent, il fit un va et viens dessus, avant de les relâcher.

- J'y pense, tu n'as toujours pas eu ta récompense pour la prison.

Certes ils avaient maté un film ( traduction : ils avaient lancé un film et s'étaient envoyés en l'air devant ) mais Alby n'avait pas encore réclamé son dû.

- Alors dis-moi, qu'est ce qui te ferais plaisir ? Une envie particulière ?

Il voulait le retour de l'infirmière sexy ?

Au moment où Dorian avait attrapé mon poignée pour retirer ma main de son visage, je m’étais redressé, me demandant pourquoi avant de le voir prendre deux de mes doigts en bouche. Petit soupire et sourire enthousiasmé face a cette vision. C’était peu être tout con mais je trouvais ça terriblement excitant de voir Dorian faire ça. Petit prémices qui annonçait généralement une application a plus grand échelle, et quand bien même ça n’était pas toujours le cas, mon imagination se chargeait de faire le travail toute seul… Mes lèvres étaient revenues vers Dorian, embrassant ses lèvres avant de partir sur sa mâchoire, descendant sur sa gorge.

- Je me garde encore ma récompense de coté…

Je m’étais redressé sur un bras, passant ma main le long du torse de Dorian jusqu’à arrivé a la base de son t-shirt, soulevant celui-ci jusqu’à sa gorge avant de m’abaissé sur lui pour aller embrassé son torse, suçotant légèrement ses tétons.

- On peut pas faire ce que j’ai en tête chez toi…

Que de mystère hein ? A vrai dire je ne savais pas spécialement si ce que je disais pouvait perturber Dorian d’une façon ou d’une autre. J’étais un petit peu occupé a autre chose la. Une main tenant toujours le t-shirt de Dorian relevé, j’avais peu après relevé un petit peu mon bassin, glissant mon autre main jusqu’au jeans de Dorian pour commencé à en défaire la ceinture. Petite lumière au cerveau.

- On a le temps ? …

D’y aller franchement ou c’était juste une petite partie de tripotage avant que quelqu’un de débarque pour nous invité a mangé. Pas que la chose c’était déjà produite une fois mais si en faite…

Pas de soucis s'il décidait de garder cela sous le coude à l'occasion. Jamais Dorian ne lui avait dit que c'était à consommer de suite. Donc ça ne le dérangeait pas qu'il se garde ça quand il en aura envie. Le blond ferma les yeux après qu'Alby lui ait relevé son tee shirt, sentant ses lèvres sur sa peau, puis sur l'un de ses tétons. Euh, sa phrase suivant par contre eu le mérite d'attirer son attention.

- Comment ça ?

Minute qu'est ce qu'il ne pouvaient pas faire chez lui et chez Alby si ? Un truc avec la salle de bains ? Avec l'ordinateur ? Le blond ne voyait pas, mais pour la peine, il était curieux de savoir. De tout de façon, la main d'Alby qui commençait à ouvrir sa ceinture lui changea bien les idées. Le temps ?

- Aucune idée.

Avec tous ces bavardages le temps avait quand même passé. Et puis il savait que son père sortait après pour boire un verre avec son pote, du coup ils n'allaient pas manger hyper tard non plus et … Bruit d'un toquement contre la porte.

Hé les tourtereaux vous venez ? On va pas tarder à manger.

C'était la voix d'Alexis de l'autre coté de la porte. C'est bien, la bestiole avait appris avec le temps qu'il fallait ne surtout pas ouvrir la porte quand Dorian et Alby étaient dans la chambre. Ça valait mieux. Le blond regarda Alby avec une tête légèrement déçue.

- Ce n'est que partie remise.

Il s'était redressé vers lui pour l'embrasser, remettant son propre tee shirt en place au passage.

Comment ça ? Il verrait bien le moment venu… C’était un truc à quoi je pensais depuis un bon moment a vrai dire. Peu être même depuis la première fois ou on était sortie ensemble et les évènements de ses derniers temps avait fait quelque peu resurgir cette idée. Il fallait encore que je réfléchisse un peu au truc mais ça serait pour bientôt. Du coup toujours contre le torse de Dorian a joué avec son tétons, je me contentais de sourire malicieusement tout en passant ma langue sur lui.

Bon pas la moindre idée de l’heure qui pouvait être. On avait sans doute un peu de temps devant nous. Ce n’est pas comme si j’étais bien lancé mais presque ! Enfin ça c’était avant d’entendre frapper a la porte suivit de la voix d’Alexis. Dépité, j’avais laissé ma tête tombé contre le torse de Dorian tout en lâchant un léger râle d’agacement. Pas moyen d’être tranquille ou qu’on soit ! J’avais tourné ma tête vers Dorian, une moue déçu.

- Moué…

La partie je l’aurais bien joué maintenant moi… Enfin bon, j’avais fini par me redressé, captant a la volé le baisé de Dorian avant de me lever du lit. Hum. Cette bosse dans mon jeans n’était pas des plus raffiné pour un repas de famille… Sans réfléchir, j’avais été dans le dressing de Dorian pour récupérer ma chemise rouge. J’étais ressorti la pausant sur le lit avant de quitter mon pull et mon t-shirt avant de passer ma chemise, fermant les boutons mais la laissant sortie de mon pantalon pour cacher la misère. Petit regard a Dorian.

- Plus présentable ?

Pas que j’allais rester dans cet état cent sept ans mais à force de ce chauffé bah sa avait du mal à redescendre vite, même en cas de situation gênante comme un repas avec tout ce beau monde. Il fallait que je fasse gaffe à la façon de marché aussi. Pas qu’avoir un jeans qui vous écrase les parties agité soit inconfortable mais presque. Par réflexe, j’étais revenue me collé a Dorian pour l’embrassé, m’échauffant encore malgré moi. D’ailleurs, petite pensé.

- Hey… On pourra prendre une douche après ? …

Pas qu’il y avait un truc que j’avais envie de faire et qui apparemment ne se passait que la dessous mais si en faite…

Dorian le laissa se lever et aller dans son dressing. Qu'il fasse comme chez lui. Le blond s'était levé en attendant, et pendant qu'Alby se changeait derrière lui vérifiait sa coupe dans le miroir. Non sans jeter quelques coups d'oeils gourmands au brun derrière lui. Il se retourna lorsqu'il eu terminé de boutonner sa chemise.

- Bien sûr que tu es présentable.

Petit sourire tout de même à la raison pour laquelle il avait choisi de porter une chemise. Il ferma de nouveau les yeux lorsqu'Alby revint à lui pour l'embrasser, regrettant qu'il faille aller manger. Parce que la, il aurait préféré rester avec lui et manger autre chose.

- Pas de problème. Pour une fois qu'on en prendrais une avant de faire quoi que ce soit.

Vu que généralement ils y allaient après une partie de jambes en l'air ça changera. Bien sûr, Dorian ne promettait pas non plus qu'il n'allait rien s'y passer. Avec un petit sourire, il entraîna Alby pour sortir de la chambre. Dans le couloir, ils avaient fait deux pas lorsqu'il entendit la voix de Castiel derrière lui, le figeant quelque peu.

J'imagine qu'Albert dort ici ce soir ?

- Euh … oui.

Pas rassuré du tout, Dorian s'était retourné vers son père, qui marchait vers eux tranquillement. Il devait sortir de son bureau visiblement.

Comme dit je sors après, essaye de ne pas laisser Alex seul s'il y a un soucis avec Roy.

Dorian hocha la tête. Visiblement, il se fera tuer un autre jour. Tant mieux, avec Alby à coté ça l'aurait pas fait. Il regarda son père passer devant eux pour rejoindre les escaliers. Moment de répit ? Non.

Ah au fait Dorian ?

- Oui ?

Castiel s'était tourné vers Dorian et lui avait foutu une baffe, sans plus de cérémonie.

- Mais aïe !

Avait râlé Dorian en portant sa main à sa joue. Non ça n'avait pas fait mal du tout, ayant été plus surpris qu'autre chose. Il râlait pour la forme comme Castiel l'avait giflé pour la forme aussi. Pensait-il. En tout cas il savait bien pourquoi il avait droit à ça.

Non mais qu'est ce qui va pas dans ta tête ? C'est pas comme ça que je t'ai élevé !

- Mais …. c'est pas toi qui ….

Je sais ! N'empêche que ça fait un an que tu es sous mon toit, et ça, c'était pour toutes les baffes que tu aurais dû avoir gamin.

Euh … il n'avait pas tort. Gamin, jamais Elise n'avait levé la main sur lui, ne serait ce que pour une petite tape sur le sommet de son crâne. Mais quand même!

Et c'est quoi la prochaine étape ? D'abord tu manque de noyer un mec, la tu as tenté de faire quoi, de l'étrangler ? Que j'entende encore une seule fois une histoire comme ça et tu va regretter de m'avoir retrouvé.

Dorian eu du mal à avaler sa salive. C'était bien la première fois qu'il voyait son père furax comme ça envers lui. D'accord, depuis le temps qu'il vivait sous son toit, Castiel avait de suite été un père envers lui, comme si les années l'un sans l'autre n'avaient pas existé, remettant les choses à leur place quand besoin était. Mais c'était la première fois qu'il le baffait ! Castiel se doutait qu'il devait y avoir une raison pour laquelle Dorian avait fait ça, mais ne la demanda pas. Et l'histoire du mec, forcément, même s'ils étaient tous les deux bourrés, le type avait appelé maman a la rescousse … Pas de chance, de son coté Dorian avait Castiel et sa mafia russe. Héhé … Enfin la …. Castiel le fusillait du regard. Avant de se radoucir légèrement pour regarder Albert.

Il y a des Pierojki ce soir au dîner, j'espère que ça t'ira.

Sorte de raviolis typiques russes, assez gros. Du coup, Castiel reprit son chemin jusqu'à la salle à manger. Bon. Ça aurait pu être pire non ?

Oui c’est vrai que généralement en commençait d’abord par la chambre et après la douche. Bon a vrai dire dans la pratique j’avais une tout autre idée en tête qui serait peu être a négocié. On verra ça le moment venu… Sortie de la chambre donc, il ne fallu pas longtemps pour entendre la voix de Castiel. J’avais sentie la main de Dorian se tendre quelque peu contre la mienne, de toute évidence pas rassuré. En même temps, vu la gueule que Castiel quand il m’avait vu et le faite que j’avais sans le vouloir lâché le morceau… On c’était tourner vers Castiel, se lâchant la main. Pour ma part je me faisais tout petit et restais en retrait, ne me mêlant pas de leur histoire même si ça me concerné plus ou moins. Enfin, savoir si je dormais ici et le fait qu’il ne fallait pas laisser Roy tout seul avec Alexis ça va, c’était plutôt soft comme sujet. Castiel était passé devant nous et naturellement on s’apprêtait à le suivre. Encore un truc ? Pour le coup je m’étais figé à mon tour, écarquillant les yeux en voyant Castiel mettre une baffe a Dorian. Ce n’était pas la baffe du siècle mais quand même. Je suis la quoi… En les entendant se disputé, Castiel cherchant à comprendre ce qui pouvait bien ce passé dans la tête a Dorian j’avais bien envie de prendre sa défense, dire que c’était ma faute mais a vrai dire je n’avais pas le temps d’en placé une, j’avais aussi peur de m’en prendre une a mon tour et surtout j’eu un bug au parole de Castiel. Noyer un mec ?! J’avais tourné mon attention vers Dorian, une expression d’incompréhension total avant de regardé Castiel de nouveau. « Tu va regretter de m'avoir retrouvé ». Je ne savais pas c’était quoi l’histoire en cours mais je trouvais ses mots très dur quand même…

- Oui monsieur…

Je ne savais pas de quoi il parlait mais oui s’il voulait. Attendant un peu que Castiel ne parte, je m’étais tourné vers Dorian, montant mes mains à son visage pour lui relevé le visage, un air un peu inquiet.

- ça va ?...

Surement que non bien que j’en savais rien. Pour mettre moi-même déjà pris des remarque cinglante de la part de Castiel dans la gueule je devais avouer que mise a par sa dernière remarque il n’avait pas été plus dur que ça avec Dorian. Pas plus que n’importe quel père dirons-nous…

- C’est quoi cette histoire de mec noyer ?

Oué mon cerveau avait fait un bond passant déjà le mec à trépas.

Une fois Castiel parti, Dorian se permit de pousser un soupir. Le genre de soupir qu'un homme pousse lorsqu'il a sûrement échappé à une fin funeste. Il avait senti et vu Alby poser ses mains à son visage pour lui demander s'il allait. Petit hochement de tête.

- Ne t'en fais pas.

Juste une engueulade en bonne et due forme d'un père à son fils qui a tendance à péter un peu trop les plombs.... Du coup, le blond se disait qu'il avait quand même bien intérêt à se tenir à carreaux pendant un bon petit moment s'il ne voulait pas se faire déglinguer. C'est que Castiel était super comme père, leur laissait une grande marge de liberté, pour ne pas dire énorme. Mais elle avait des limites et il semblerait que Dorian les ais franchies. De tout de façon, Alby lui avait fait déja bien plus de mal. Hein ? Mec Noyé ? Ah …

- C'est rien....

Enfin, plus maintenant, mais sur le moment...

- En fait... C'est le soir ou tu as décroché. Quand je tentais de t'appeler.

Dorian se tu quelques secondes pour laisser le temps à Alby de comprendre de quoi Dorian parlait. De quel coup de fil. Celui ou Alby n'avait rien dit mais lui avait laissé tout entendre.

- J'étais à une soirée à ce moment-la et j'avais un peu bu. Ça m'a fait peter un cable. Y'a un type qui est venu et … je ne saurais même plus te dire ce qu'il a sorti, mais ça a suffit à ce qu'on se mette sur la gueule.

Aucune idée aujourd'hui de quoi il avait pu parler ce mec. En tout cas ça avait dégénéré.

- Il m'avait explosé la lèvre et lui avait le poignet pété. Et ça a fini à l'extérieur, dans la piscine froide. Puis … je l'ai peut être laissé un peu trop longtemps sous l'eau, en tout cas les autres se sont décidés à arrêter de nous encourager pour nous séparer. Voila.

Donc qu'il se tienne bien le p'tit Alby ! Qu'il tente seulement un rapprochement avec une autre nana ! Quand il disait que Dorian allait le tuer, c'était peut être pas des menaces en l'air.

- On peut aller manger ?

Histoire de passer à autre chose ?

Bien sur que je m’en faisais. Comme toujours quand il s’agissait de Dorian. Mais bon, ça semblait aller. Autant qu’un mec qui c’était pris une bonne gueulante par son père pouvait aller quoi. Du coup Dorian m’expliqua cette histoire de mec noyé. Rien vu la réaction de son père j’avais un peu des doutes. Sur le moment même je ne compris pas bien de quoi il parlait avec le soir ou j’avais décroché mais vu sa tête l’info était vite monté a mon cerveau. Ah oui… Encore une de mes magnifique bourde... Petit grattement de nuque tout en hochant la tête pour dire que oui, je voyais très bien. Dorian avait continué son histoire, expliquant qu’il était à une soirée, qu’il avait bue et qu’au vu de ma magnifique nouvelle représentation audio il avait quelque peu pété un câble. Bon du coup je comprenais un peu mieux la réaction de Castiel. S’il avait pété le poignet d’un gars plus essayé de le noyer et par la suite tenté d’en étrangler un autre, moi, sur que Castiel devait ce sentir dépassé. De la a dire ce qu’il avait dit…

- Non mais c’est mignon cette façon que t’as d’essayé de ressemblé a ma mère. Un peu bizarre mais mignon.

Petit sourire à l’ intention de celui-ci. Aller fallait bien regonfler un peu le moral des troupes avec une petite connerie. J’avais descendu mes mains sur le haut du t-shirt de Dorian, l’agrippant comme je pouvais le faire dans le passé avant d’aller plaquer mes lèvres contre les siennes. Baiser de réconfort, de remerciement et d’encouragement aussi. Je m’étais reculé, lui offrant de nouveau un sourire avant de prendre sa main et de partir en direction de la salle a mangé. Arrivé dans la pièce, tout le monde était en train de finir de s’installé. C’était peu être con mais comme pour signalé a Castiel que tout allait bien avec Dorian j’avais monté une main contre son torse, l’embrassant sur la joue avant de prendre place a table bien que n’osant par la suite pas regardé le paternel bien en face.

- ça a l’air bon.

Bon en même temps venant de moi ce n’était pas le compliment du siècle vu qu’il fallait vraiment faire un truc infâme pour que je puisse en dire autre chose.

Dorian releva un sourcil à sa comparaison douteuse. Ressembler à sa mère c'était mignon pour lui ?

- Oedipien.

Vraiment … Mais qu'importe, vu qu'Alby était venu l'agripper avant de l'embrasser. Cela faisait du bien au moral ça. Du coup, il pu répondre à son sourire sans soucis, et aussi content d'aller enfin manger avec lui, à la maison. Arrivés à la salle à manger ou sa famille était en train de se poser pendant que Castiel apportait les plats à table. Eh ? Une petite marque d'affection gratuite ? Oh chouette. La chose n'avait bien sur pas échappé à Castiel. Certes, il était toujours furax envers Dorian et un de ces quatre ils allaient avoir une petite discussion, plus au calme. Mais en attendant, le petit geste qu'eu Albert envers Dorian le fit sourire. Tout ce beau monde à table, Castiel commença à servir ses convives. Dorian regarda Alby d'un air amusé à l'entente de sa réplique.

Merci. C'est une recette familiale que je tiens de ma mère.

Lui avait répondu Castiel en servant Alby en premier. Le privilège d'être l'invité.

Non en fait si c'est bien un truc de famille, ma mère était une catastrophe en ce qui concerne la cuisine.

Heureusement pour tout le monde ici, Castiel n'avait pas hérité de ce non talent de sa mère ! Tout ce beau monde de servi, ils pouvaient attaquer le repas. Enfin, Roy de son coté avait commencé à manger, mais placé ou il était, il avait une vue imprenable sur les marques qu'avait Alby sur sa joue et son cou.

Alby, qu'est ce que tu as au visage ?

Alex avait à ces mots relevé aussi les yeux et … stupeur ! Dorian ne su pas quoi dire en fait à ses frères. Leur dire : c'est moi qui l'ait bien amoché, mais pour ma défense il venait de me quasi violer ! … Non ça ne le ferait pas. C'est en fait Castiel qui prit la parole :

Les marques d'une soirée trop arrosée !

Elles sont rock n roll tes soirées !

Fit Alexis avant de reprendre une bouchée. Dorian jeta un petit coup d'oeil à son père, soulagé que malgré tout il sauve la face par rapport aux deux. Castiel continua d'ailleurs de faire la conversation, histoire aussi de changer de sujet :

Et sinon Albert, comment ça se passe tes cours ?

Avec attention j’écoutais Castiel me parler de l’histoire qui tournait autour du plat de ce soir. Sa mère était mauvaise en cuisine ? Mon dieu qu’est ce que j’aurais été malheureux qui ça avait été mon cas ! La bouffe c’est sacré merde ! Bon après encore une fois je mangeais tout et n’importe quoi donc pas besoin d’être un chef pour moi mais un minimum tout de même. D’ailleurs est ce que Dorian savait cuisiner ? Non mais c’était important pour l’avenir de notre couple quand même…

J’avais commencé a mangé, fourchette en bouche quand mon attention fut attiré par Roy qui m’interpelé. Petit moment de bug avant la fourchette dans la bouche que j’avais fini par sortir, avalant difficilement ma bouché.

- C’est rien ne t’en fais pas…

Par réflexe j’avais légèrement tourné mon regard vers Dorian voir comment lui prenait la chose. Dans le même mouvement j’avais discrètement glissé ma main sous la table pour aller la pauser sur sa cuisse comme pour le réconforté ou je ne savais pas trop. C’était un peu dégueulasse que Dorian ce prenne comme ça les foudres de autres et de sa conscience alors qu’au final j’avais bien mérité la chose. Malgré tout je suis reconnaissant a Castiel de me trouvé une excuse et afficha même un sourire a la réplique d’Alexis.

- Oué.

T’as pas idée mon gars. Tellement rock que je m’en retrouve tatoué. Soupire intérieur… J’avais repris une bouché avant que Castiel ne reprenne la conversation en me demandant comment aller mes cours.

- ça va. C’est plutôt intéressant même si en ce moment on a un prof en plein divorce et qui du coup passe ses nerf sur nous de façon aussi bien moral que physique. Mais bon, je crois qu’on a tous fini par développé un genre de syndrome de Stockholm parce qu’on y fait plus tellement attention. C’est devenu normal.

J’avais raconté ma petite histoire passivement avant de monter un ravioli à la bouche, refermant mes lèvres dessus tout en me repassant ma phrase dans ma tête. Tien, si on changeait quelques détails ça ressemblait pas mal a une autre partie de ma vie… Continuons de manger comme si de rien n’était.

- Tien Alex j’ai pensé à toi. Je dois aller à Chicago le week-end prochain en vu des sélections national de BattleField.

Je veux pas me la péter mais je faisais partie des meilleurs joueur de battlefield et a ce titre je participais aux concours de sélections des meilleurs joueur en vu de l’E3 qui se déroulait a Los Angeles en juin. Alexis savait cela vu qu’on en avait déjà parlé. J’y avais déjà été deux années de suite. Pas celle-ci vu que… je n’étais pas au meilleur de ma forme. Mais du coup voila, le week-end pro c’était deux jours de geekage intense a Chicago.