Brokeback mountain [Terminé / Hot]

Ok, Dorian n'était pas le seul mal à l'aise quand à cette révélation. Cependant, Dorian ne s'était pas attendu à ce qu'Alby ne se foute totalement en rogne. Et qu'il lâche l'information Caroline. Dorian blêmit quelque peu à cette histoire. Et il cru qu'il allait faire un arrêt à la suite de ses mots en voyant qu'il avait tourné le regard vers Castiel. Celui-ci s'était contenté de le regarder sans ciller. Ok. Ambiance de fou. Dorian avait suivit Alby du regard lorsqu'il quitta la table pour aller à sa chambre, avant de regarder un peu tout le monde.

- Euhm … je … désolé pour tout ça c'est …

Dorian, tu crois pas que tu as plus important à faire que de présenter des excuses à la place de quelqu'un d'autre ?

Relevé de sourcil de la part de Castiel. Oui c'est sûr que Dorian voulait le rejoindre, mais il voulait d'abord s'excuser pour tout ça et puis laver un peu son honneur. Non quoique il y avait plus important. Le décoloré s'était levé, quittant à son tour la salle à manger. Castiel s'était tourné d'abord vers Alexis, et lui avait dit d'un ton sec :

Jeune homme, sors de table et va m'attendre dehors il va falloir qu'on ait une petite discussion.

Puis il s'était tourné vers Karen et Monty, et, pour tenter de sauver un peu la mise, leur proposa de leur expliquer un peu tout ce bordel, mais calmement. Histoire qu'ils comprennent que leur fils n'était pas un dépravé ou que ses enfants à lui … Non ils étaient des déparvés eux.

Dorian quand à lui, avait ouvert doucement la porte de la chambre, ou il entra doucement. Il vit Alby, allongé sur le lit, occupé à bouder. Il ne lui en voulait pas d'un coté. Le blond referma la porte derrière lui et doucement, vint se poser à son tour sur le lit.

- Je suis désolé qu'il ait sorti … un truc pareil.

C'était pas le moment. Quoique non, il n'aurait jamais dû dire ça. Il releva la main, et alla la poser sur la tête d'Alby, commençant à la caresser. Il y avait une question qu'il se posait à la façon dont Alby avait déballé toute cette histoire.

- Tu m'en veux encore ?

Pour avoir un jour couché avec Caro ? Pour avoir un jour couché avec Evelyn ? Pour avoir un jour failli être père ?

Allongé sur le lit, bras derrière la tête je fixais le plafond la mine fermé. Je m’en voulais d’avoir lâché tant de connerie. J’en voulais à Alexis d’avoir commencé et de m’avoir mis dans un état pareil. Oué j’en voulais d’être dans un état pareil et je m’énervais car je ne comprenais pas pourquoi. Le cercle vicieux…

Même si je n’avais pas bougé d’un cil, j’avais perçu l’arrivé de quelqu’un dans la chambre et me doutais bien que c’était Dorian. Chose confirmé quand celui-ci vint prendre place a coté de moi tout en s’excusant. La logique aurait voulu que je m’excuse moi aussi. Après tout, dans la merde que je venais de balancé pour visé Alexis j’avais aussi malgré moi visé Dorian. Mais je n’en fis rien, restant muet pour le moment. Si je lui en voulais ?

- Non.

Si. Et je ne savais pas trop pourquoi. Tout cela était arrivé avant nous. Pour Caro a vrai dire je pense que je m’en foutais a présent. C’était bien avant. C’était expliqué. Il n’y avait pas vraiment à revenir dessus. Pour le reste, ça avait beau avoir été avant, ça avait impacté sur nous. Sur moi. Je sais pas pourquoi mais malgré moi j’avais tendance à voir cette histoire comme une trahison. Un adultère… Sans le vouloir, du moins pas consciemment, j’avais balayé la main de Dorian de mes cheveux. Réalisant la chose, j’avais lâché un soupir avant de me redressé et d’allé m’asseoir au bord du lit opposé a Dorian, lui faisant dos.

- Tout à l’heure j’ai regardé tes autres photos…

Et était notamment tombé sur un dossier avec ses photos de vacance. Avec l’autre. En faite le problème n’était pas tellement de savoir si j’en voulais a Dorian de ce qu’il c’était passé avant nous, pendant qu’on était séparé. C’était de ce dire avec quelle facilité déconcertante il avait de me remplacer. Après tout la meuf de son père, si j’avais bien compris ça s’était fait pas si longtemps avant nous. A une époque ou Dorian commençait déjà à me chercher a sa façon. Pour son allemand c’était un peu le même truc. Alors oui c’était peu être me foutre un peu de la gueule du monde vu que moi j’avais eu Ashley mais il n’empêche que voila…

Il disait non, mais tout en lui disait oui. La façon dont il eu de repousser sa main et d'aller se poser au bord du lit, dos à lui. Dorian resta assis à sa place observant l'arrière du crâne sans savoir quoi ajouter. Pourquoi est ce qu'Alby se comportait comme ça avec lui ? Ressasser toute cette histoire, à quoi bon ? Alby lâcha finalement qu'il avait regardé ses autres photos. Lesquelles ? Dorian fit un petit check mental. Il y avait bien sûr le dossier spécial Alby, mais dans ses autres photos, dans un autre dossier, il y avait des photos prises pendant ses vacances. Pendant le mois ou il avait traîné avec Michael. Oh. Merde. Ça, il n'y avait pas spécialement pensé. D'autant plus que, certes il n'y avait rien de bizarre sur ces photos, mais clairement, on pouvait voir qu'ils avaient passé un très bon moment. Mais et alors ?

- Tu m'a perdu la …

Avoua Dorian.

- Je vois pas ce que d'autres photos ont à voir avec ta crise de tout à l'heure.

Crise justifiée au passage mais qui avait faillit aller un peu trop loin niveau dérapage. Non mais il ne voyait pas le rapport, qu'est ce que cette histoire avait à faire ?

- Tu crois pas que tu mélanges un peu tout ?

Le passé c'est le passé.

Ah tien. Nouvelle petite bouffé d’énervement face à sa réponse. Il ne voyait pas le rapport ? Bon c’est vrai qu’au premier abord il n’y en avait pas vraiment. C’était juste un ensemble. Trop d’histoire, trop d’ex et de coup d’un soir caché un peu partout à travers le monde du coup mais bon, ça semblait lui passer au dessus apparemment. La lâchais donc un léger pouffement, faussement amusé mais réellement bien agacé tout en secouant la tête.

- Oué… t’as raison.

Et c’était sincère, bien qu’un peu amère. Peu être que je me prenais la tête pour rien. Le passé c’était le passé. On avait changé depuis. Evolué. Nous comme notre histoire ce n’était plus la même chose. Et malgré ça, après avoir passé tout ce temps a occulté ça le faite d’avoir vu ses photos m’avais foutu un bon coup dans la gueule. Peu être pour ça que j’avais agis comme ça avec lui tout a l’heure. A vouloir avoir le contrôle. Cherchant une façon pour qu’il est besoin de moi et ne parte pas une fois de plus ailleurs quand bien même il ne l’avait jamais réellement fait. Je lâchais un nouveau soupir avant de prendre appui sur le lit pour me redresser debout.

- Faut que j’aille m’excuser auprès de ton père…

J’avais fais le tour du lit, passant devant Dorian ou je m’étais arrêté pour l’embrasser sur le front mais sans grande conviction avant de tourner les talons pour partir prendre la porte… En bas de l’escalier, je croisai Alexis qui rentrant de dehors. Petit échange de regard noir avant que celui-ci ne me passe a coté pour monter a l’étage pendant que moi j’ouvrais la porte pour sortir et retrouver Castiel. Celui-ci ce trouvait sous le porche et à vrai dire j’eue une petite appréhension avant d’osé m’approché de lui.

- Mr Wilde. Je... Je m’excuse pour tout à l’heure. Je me suis emporté, je n’aurais pas du…

Ça c’est clair. Et on pouvait facilement voir que je n’en menais pas large. Aussi bien du faite de me retrouver une nouvelle fois face a lui après m’en être pris a un de ses fils (deux d’un coup cette fois, wouhou !) et aussi avec tout ce qui ce passait dans ma tête.

Dorian le regarda se relever, et vraiment il était bizarre. Même si pour la forme il semblait faire bonne figure, ça ne prenait pas. Ok qu'il s'excuse auprès de son père et tout ça, mais bon … Son baiser sur le front ne fut pas très convainquant. Dorian ne dit rien. Il ne comprenait pas trop pourquoi il agissait comme ça. Alors quand il sortit, le décoloré prit son portable pour regarder ses propres photos, celles de ses vacances. Il avait beau les regarder il ne voyait pas en quoi elles perturbaient tant Alby. Le fait qu'il les ait gardées ? Mais c'était de l'histoire ancienne ! Le gars était en Allemagne il ne pouvait pas être jaloux non plus. Non, il ne comprenait pas. Il entendit toquer à la porte et laissa son téléphone sur le lit. Alex.

- Quoi ?

Je voulais juste dire … désolé.

- Je sais. Et … désolé aussi pour ce qu'a dit Alby. D'avoir remué le couteau dans la plaie par rapport à Caro.

Il était vénère ça se comprends....

Mais visiblement, Alex l'était encore. Alors il prit congé de son frère pour se rendre dans sa chambre.

A l'étage inférieur, Castiel après avoir passé un savon à Alexis en bonne et due forme, vit une tête brune s'approcher de lui. Qui venait lui présenter des excuses par rapport à la façon dont il s'était emporté. Au moins il comprenait qu'il n'aurait pas dû.

Malgré des circonstances atténuantes, crois-moi, ce n'est pas le genre de choses dont Alex, Dorian et moi aimons se souvenir.

Castiel avait croisé les bras, regardant Alby, sans pour autant faire preuve de méchanceté ou quoi que ce soit. C'était pas son père il n'avait pas à l'engueuler, mais ça n'empêchait pas qu'il pouvait lui dire deux mots.

Alexis était fou de Caroline. D'avoir su ses infidélités l'a plus blessé qu'il ne l'avouera jamais. Dorian, pas la peine de te rappeler comment il était ce jour la et tout ce qui en a découlé, n'est ce pas ?

Petit soupir. Vraiment, pour des mômes ils en voyaient trop.

J'ai tenté de rassurer ta mère et Monty quand à cette histoire d'ébats ….. normalement, ton honneur est sauf.

Devant Castiel, je faisais profil bas, faisant mine d’acquiesçais a ses paroles. Oui je me doute que cette période n’avait pas été facile pour eux. Que se soit pour lui et Dorian avec leur histoire de maitresse commune et de gosse ni pour Alex et Caro. Il faudra d’ailleurs que je m’excuse aussi auprès de lui. Quand bien même c’était lui qui m’avait fait sortir de mes gongs, je n’avais pas à balancer ça comme ça. Je continuais donc d’hoché la tête quand Castiel m’annonça avoir expliqué le truc a mes parents. Gentil a lui.

- D’accord. Merci et… Encore désolé…

Quelque peu replié sur moi-même, j’avais commencé a me retourné, prêt à repartir mollement vers l’intérieur quand finalement non. Je m’étais retourné a nouveau face a Castiel, une expression a la fois en colère et désespéré.

- Enfin non. Vous êtes leur père et c’est tout à fait normal que vous prenez leur partie mais tout ça ce n’est pas ma faute ! Alex a souffert de ce que lui a fait Caro et j’le comprends parfaitement pour avoir du moi aussi me taper le défilement d’ex de Dorian ! Et oué Dorian était dans un état misérable ce jour la et vous savez quoi ? Moi aussi ! La différence c’est que vous trois vous vous aviez si vous aviez envie de parler. Moi j’étais seul. J’avais personne et encore aujourd’hui…

Nerveusement, je me mis à rire malgré moi. Pas que je trouvais sa drôle, c’était plus une façon de ne pas craqué plus que j’étais en train de le faire…

- Et au final c’est toujours moi le fautif. C’est toujours moi qui est tord parce que moi mon avis sur toute cette merde on s’en fou…

La gorge serré, je déglutissais avec difficulté. Les bras le long du corps avec les poings serré, j’étais traversé par de léger spasme du a la colère que j’avais en moi tout en fixant Castiel. J’en avais plus que marre de se rôle du méchant alors que clairement, depuis le début, tout était de la faute a Dorian…

Castiel pensait qu'Alby allait finalement s'en aller, mais non. Surpris, il le vit revenir vers lui avec un air bien différent. Et se mit à éclater, comme si il avait gardé tout ce qu'il avait sur le cœur. Et vraiment, les mots firent de la peine à Castiel, en tant que père.

Albert ….

Castiel le regardait, véritablement peiné par ce qu'il voyait, un jeune homme qui avait beaucoup encaissé sans jamais rien dire.

Ecoute. Je me doute bien que ce jour la tu ne devais pas non plus être en grande forme, mais lorsque tu dis qu'aujourd'hui tu n'a personne à qui en parler … est ce que tu as parlé à Dorian de ça ? De toi ? Comment tu as vécu la chose ? Ce que ça t'a fait ?

C'était pas bon de garder les choses pour soi. Problèmes d'ulcère, ça il connaissait. Le voyant trembler, poings serrés, Castiel se dit qu'il ne pouvait pas l'envoyer dans sa chambre comme ça ! Alors il se rapprocha de lui et posa ses mains sur ses épaules, d'homme à homme.

Alors dis-moi tout. Dis moi ce que ça t'a fait ce jour-la. Oublie un instant que Dorian est mon fils, oublie tout ça, et dis-moi clairement ce que toi tu penses de ça. De tout. Dis-moi ce qui ne va pas.

Qu'il ne s'embête pas à le ménager, Cas en avait vu d'autres ….

J’avais détourné le regard, fixant le vide ou quoi que ce soit pour finalement éviter son regard. Si j’en avais parlé à Dorian ? Petit soupir amusé face à cette question. Oui, d’une certaine façon.

- Plus ou moins… C’était le coup de poing numéro deux…

Le jour où Dorian était revenu a la charge. Ou j’avais commencé à lui dire que c’était lui qui était partie et ou en retour dans la gueule je m’étais de nouveau prit des horreurs. Super discussion en effet… Castiel c’était approché de moi, posant sa main sur mon épaule avant de me dire de me confier à lui. A ses mots j’avais relevé les yeux vers lui, un regard limite choqué qu’il me propose une chose pareil. Sans me mettre à pleurer, mes yeux devinèrent tout de même vite humide. Nerveusement je saturais de tout ça. Le visage crispé, j’avais monté une main dans mes cheveux, me les rabattant en arrière tout en restant ainsi. J’avais de nouveau détourné les yeux, réfléchissant a se que je pouvais bien lui dire. Dur constat de voir que j’en savais foutrement rien. De toute ma vie j’avais toujours enchainé les merdes et devait les encaissé seul sans avoir personne a qui en parler. Mon père, l’école, Dorian, … Oué, j’étais en train de réaliser que ma solitude n’était pas ressente en faite. Ça avait toujours été ainsi…

-J’aime Dorian… Et j’le déteste en même temps. Parce qu’il ma fait du mal et qu’il m’en refera sans doute… Qu’il est la plus belle chose qui me soit arrivé dans la vie, et en même temps la pire… Que j’ai envie de le rendre heureux et en même temps de le faire souffrir…

J’avais de nouveau regardé Castiel, pour le coup vraiment au bord de larme tout en essayant d’affiché un sourire des plus forcé, juste pour me persuadé que celui-ci me permettrait de ne pas craquer.

- Comment c’est possible ? C’est trop contradictoire…

Coup de poing numéro deux hein …. Fichtre. Le russe écouta alors la tirade que lui sorti Alby, patiemment. Pauvre gamin il semblait être à bout ! Castiel eu un léger sourire qui se voulait rassurant envers Alby.

Albert, tu viens de décrire ce qu'est l'amour, tout simplement. Les histoires qu'on raconte, comme quoi c'est beau d'aimer, que tout est magnifique et qu'il n'y a aucun soucis, désolé de te le dire, mais c'est faux.

Petit sourire entendu. Oui ça sentait le vécu.

C'est impossible pour deux êtres humains de s'aimer sans se faire du mal. Mais justement, cette peine ressentie, c'est aussi la preuve que vous vous aimez. Que tu l'aime. Sans que cette douleur prenne le dessus non plus sur les meilleurs moments. Parce que de beaux moments, il y en a et en aura encore.

Castiel eu une légère pause, avant de finalement continuer.

Mais vous êtes deux à présent. Tu l'a lui. Ce n'est pas qu'en sens unique une relation, c'est pas parce qu'il te confie un truc lorsqu'il va pas bien que justement tu dois te taire. Albert tu es en droit de demander un juste retour. Toi aussi tu peux t'appuyer sur lui quand ça va pas, c'est normal même.

Sinon y'a un gros malaise et dans ce cas la autant aller voir un psy.

N'aie pas peur de t'imposer, de gueuler un bon coup s'il le faut : hé oh ! Je suis la !

- Oué mais a ce point ?

Ok je voulais bien que l’amour ce n’était pas la belle petite balade qu’on nous raconte mais est se que tout le monde passait par le faite d’apprendre que son mec c’était tapé les copines de son frère et de son père, foutant potentiellement l’une d’elle enceinte, que au milieu de tout ça ma presque premier fois avec ce gars c’était retrouvé diffusé a grande échelle sur le net, que notre histoire c’était fini en eau de boudin ou je m’étais a moitié tout pris sur la gueule, que même si les choses c’était d’un point de vu amical plutôt bien arrangé j’en restais raid dingue et qu’une fois de plus j’avais du souffrir tout seul dans mon coin quand celui-ci c’était remit avec quelqu’un. Que quand il c’était enfin décidé à revenir vers moi c’était une tierce personne qui avait décidé de se mettre sur notre route et on va arrêter la avant de déprimer totalement…

- Oui mais j’ai l’impression que des qu’on est bien il faut que quelque chose nous tombe dessus…

Un enregistrement, une meuf enceinte, une nouvelle petite ami, un frangin un peu trop au courant de notre vie… Mais bon dans tout ça, Castiel avait quand même réussit à me calmer quelque peu. J’étais toujours désespéré mais plus vraiment énervé. Tout de même, soupir de lassitude a sa dernière remarque.

- Je, je sais pas parlé. J’ai pas l’habitude…

Soyons honnête, sur les cinq dernière années voir plus, je n’avais jamais autant parlé de moi et de mon ressentie que la a Castiel. C’était d’ailleurs a cause de ce manque de pratique a communiqué que je me retrouvais a exprimé mes états a Dorian par le physique. Que se soit mes colères en le frappant ou mon affection dans nos ébats. Je ne savais pas vraiment comment communiqué autrement avec lui…

A ce point … Castiel connaissait les grandes lignes de leur vie. Un peu plus chaque jour il avait l'impression. Et il en savait assez que, si ça devait lui arriver à lui, sérieusement, il aurait éjecté l'autre personne sauf s'il en était raide dingue. Raison pour laquelle, soit les deux gamins étaient un couple de masochistes en puissance, soit ils étaient juste complètement raides dingues de l'autre. Castiel préférait opter pour la 2nde option.

En même temps, ces choses qui vous tombent dessus n'arrivent pas par un hasard total.

Avec une bonne dose de malchance cela dit. Même si tout ce qui arrivait avait une raison, un point de départ, quand même ils étaient à un sacré niveau ces deux la.

L'important est d'affronter tout ça à deux et ne pas tout prendre sur ses épaules.

Le sourire de Castiel se fit plus tendre aux mots de son beau fils lorsqu'il avoua qu'il ne savait pas parler.

Et qu'est ce que tu es en train de faire la, selon toi ?

Il lui parlait non ? Alors peut être ne disait il pas non plus tout le fond de ses pensées, mais pour un jeune homme qui n'avait pas l'habitude de parler, c'était déjà pas mal non ?

Le soucis n'est peut être pas que de toi. Certes, pour certaines personnes dont toi, c'est difficile de parler d'eux. De ce qu'ils ressentent. Mais il faut aussi voir un autre aspect de la chose. Est ce la bonne personne à qui tu t'adresses ?

Ou bien à qui il voulait s'adresser ? En l'occurrence Dorian. Vu que tout partait de lui et de ses conneries ( appelons un chat un chat ).

Est ce que tu te sens capable de lui dire ne serait ce que la moitié de ce que tu viens de me dire ? Pas forcément de suite bien sûr.

Voila une question à se poser. Est ce qu'Alby se sentait capable d'aller trouver Dorian et de tout simplement parler ?

Si tel n'est pas le cas ….

Alors … peut être qu'au final Dorian n'était pas le bon ?

Oui je sais bien que j’étais en train de lui parler mais bon ce n’était pas pareil. C’était lui qui m’avait dit de lui parlé puis lui, même si ça avait son importance il y avait peu de chose qu’il pouvait me dire qui me blesserait. Enfin du moins pas de la même manière que Dorian…

Je fus un peu perdu à la suite des paroles de Castiel. Bah… je m’adressais à lui là non ? Ah non, aller parler a Dorian… Chose plus facile à dire qu’à faire… Les sujets sérieux ce n’était pas vraiment notre truc. Entre moi qui avait du mal a me lancé et Dorian qui était totalement bloqué quand il s’agissait de parler sentiment… la fine équipe ! Mais à sa dernière phrase, j’avais relevé un regard quelque peu paniqué vers lui. Si tel n’est pas le cas ? Quoi ? Si on ne pouvait pas parler ça voulait dire que ça ne servait à rien ?

- Heu, faut, faute que j’y aille…

J’avais commencé à me retourner doucement, réfléchissant un instant avant de brusquement accélérer le pas vers la porte…

- Oh et merci Mr Wilde!

Ça aurait pu être un beau moment père/(beau)Fils ou je me serais arête un instant, le fixant dans les yeux pour lui exprimé toute ma gratitude quand a ce petit moment mais en faite je m’étais contenté d’un signe de main rapide avant de me rué dans la maison et de courir a travers les escaliers. Arrivé devant la porte, j’avais ouvert brusquement celle-ci, cherchant un instant Dorian du regard avant de le trouver allongé sur le lit.

- Toi !

J’avais fermé la porte avant de m’approché rapidement du lit, montant sur celui-ci en enjambant Dorian pour me mettre à califourchon sur lui, agrippant son t-shirt a la façon que j’avais de faire il y a encore quelque mois avait de me penché sur lui pour l’embrassé avec tout l’amour que je pouvais puis je m’étais redressé brusquement.

- Je t’aime ! Mais t’es un connard ! Oui je t’en veux pour tout ça ! J’ai enduré plein de truc a cause de toi et t’as toujours agis comme si c’était moi le fautif ! J’dis pas que c’est ta faute mais c’est pas la mienne non plus donc arrête ! Quoi je sais pas mais t’arrête !

Oui ça n’avait pas vraiment de sens mais Castiel m’avait dit que je devais parler, pas forcement que ça devait être cohérent. J’avais replongé sur ses lèvres, l’embrassant a la façon d’un désespéré, chose que j’étais sur le moment avant de me redressé de nouveau.

- Et tu va effacer tes photos de merde ! T’es à moi Dorian ! A personne d’autre ! Et je ne veux pas me dire qu’à l’occase quand tu t’ennuie tu regarde ses photos en te disant que c’était bien après tout et que tu m’abandonne de nouveau parce que soyons clair, si tu me quitte de nouveau mais je fais pas que te donner des p’tits coup de point ! Je te tue Dorian ! Je te tue !

Nouvelle plongé sur ses lèvres tout en crispant d’avantage mes mains sur son t-shirt. J’essayais de prolongé au maximum ce baisé, tentant de me retenir de craqué mais c’était plus fort que moi, j’avais fini par allé enfouir ma tête dans son cou, craquant pour de bon en me mettant à pleurer.

- Je t’aime Dorian… Je t’aime tellement… Sale con je t’aime…

Après qu'Alexis ne l'ai laissé seul, Dorian s'était laissé tomber en arrière. Il essayait de comprendre un peu tout ce qui venait de se passer. Pas le repas, ce qui s'était passé durant. Mais après, l'attitude étrange qu'eu Alby. Dorian ne se l'expliquait pas. Il n'était pas devin, ne pouvait pas non plus lire dans l'esprit des gens, alors ça allait être compliqué. Et il ne comprenait pas non plus pourquoi il avait parlé de ces photos que maintenant, alors qu'il les avait vu ce matin quand Dorian était dans la forêt.

Ses pensées furent au bout d'un moment coupées par le bruit d'une porte ouverte brusquement. Il releva légèrement la tête pour découvrir un Alby en mode furie. Euh … oui ? Il le vit fermer la porte et le rejoindre à toute vitesse pour l'agripper à son tee shirt. Mais il foutait quoi ? Ah, il venait l'embrasser ? Dorian cligna quelques fois des yeux réalisant la chose. Réalisant aussi que ce baiser n'était pas comme tous les autres. Il ne saurait pas vraiment dire en quoi. Différent. Mais Alby mit fin à ce baiser, et Dorian n'eu d'autre choix que de le regarder, ses yeux grands ouverts devant la surprise.

Tant bien que mal, il suivit le fil des paroles qu'eu Alby. Ok, il l'aimait mais il était un connard, ça il avait compris. Et du coup il lui disait en fait qu'il avait enduré des choses, que … non après il ne le suivait plus mais vraiment le cœur y était ! Yeux toujours grands ouverts, il le vit se pencher de nouveau vers lui pour l'embrasser comme si sa vie en dépendait. C'était l'impression ressentie face à ce baiser. Une nouvelle fois il se sépara de ses lèvres pour …

Une nouvelle fois, il cligna des yeux plusieurs fois. Oh. Il commençait à comprendre un peu mieux les choses. En fait, il n'avait juste pas apprécié le fait qu'il garde ces photos. Aux mots d'Alby, déclarant haut et fort qu'il lui appartenait, cela lui procura un agréable sentiment de joie. Non mais c'est qu'il était pas habitué à toutes ces effusions, à tous ces mots de la part d'Alby ! C'était bien la première fois qu'il parlait autant et … ah et le menaçait de le tuer s'il le quittait. Ok c'était noté ! Une nouvelle fois leurs lèvres se retrouvèrent, sentant qu'Alby était à bout de nerfs. Dorian vit la tête du brun aller dans son cou, l'entendant se mettre à pleurer. Et li répéter qu'il l'aimait. Ça avait l'air tellement facile lorsqu'il le disait …

- Moi aussi.

Lui avait finalement répondu Dorian, encore un peu secoué par tout ça. Et bien, quel spectacle …. Le blond releva les bras autour d'Alby, et doucement, le fit basculer de coté, l'enlaçant contre lui sans chercher à lui déplacer sa tête de son cou.

- Je ne savais pas que tu avais tout ça sur le cœur...

Pourquoi n'était il pas venu lui en parler ? Pourquoi avoir gardé tout ça pour lui jusqu'ici ? Dorian n'allait pas non plus le tuer non ? Il releva doucement une de ses mains pour la passer à l'arrière du crâne d'Alby, glissant ses doigts dans ses cheveux. Le blond avait un peu redressé sa tête, afin d'embrasser celle d'Alby, le plus tendrement possible.

- Et menace de mort ou pas, c'est juste hors de question de te quitter à nouveau ! Tu es trop précieux pour moi. C'est même pas l'histoire d'en avoir bavé suite à notre rupture, c'est juste que …

C'est juste qu'il l'aimait, c'est tout.

- C'est juste que tu es la personne la plus importante au monde pour moi.

Ah et il avait demandé à ce que Dorian fasse un truc non ? La main qui était dans les cheveux d'Alby les quitta pour chercher son portable. Sans hésitation aucune, il supprima le dossier contenant les photos prises en Allemagne. Certes il avait pris du bon temps, mais en un sens pour de mauvaises raisons. Michael, c'était avant tout le mec qui s'était chargé de tout cafter à Elise et Dorian n'avait pas trouvé de meilleur moyen pour emmerder sa mère que de se le taper. Mais la, il n'était plus la bas. Aujourd'hui, il était avec Alby, qui venait littéralement de lui ouvrir son cœur. Reposant son portable sur le lit, Dorian repassa ses bras autour d'Alby, et cette fois lui dégagea le visage de son cou. Il remonta sa main à son visage pour lui dégager les mèches de cheveux de devant son visage, et pencha le sien, embrassant délicatement ses yeux embrumés de larmes. Il s'en dégagea légèrement pour lui essuyer ses larmes d'un geste du pouce, tout en lui souriant doucement. Ses mots lui avaient fait plaisir, même si tout n'avait pas spécialement de sens logique.

- Je te l'ai promis, je ne t'abandonnerais pas.

Même si la promesse avait été faite en d'autres circonstances, elle tenait toujours. Avec un dernier sourire tendre, Dorian se pencha vers lui, l'embrassant tendrement.

Quand Dorian avait répondu a mes je t’aime par un moi aussi, j’avais resserré d’avantage mes mains sur son t-shirt avant que celui-ci ne me fasse basculé sur le coté bien que en mode koala, je restais solidement accroché a lui. A l’entendre dire qu’il ne me quitterait plus jamais, que j’étais la personne la plus importante au monde pour lui, je pris une grande inspiration, toujours à moitié noyé dans mes larmes mais au combien heureux d’entendre ça. Ce n’était pas la première fois mais c’était la que j’avais vraiment besoin de l’entendre. Blotti contre Dorian, je le sentis bougé sans trop savoir se qu’il faisait bien que j’entendais le bip de son portable indiquant qu’il était en train de le manipulé. Nouveau soulagement face a l’idée qu’il accédait a ma requête (bien que j’irais vérifier en scred plus tard). A la demande de Dorian par ses gestes, j’avais quelque peu redressé la tête. J’avais arrêté de pleuré bien que sanglotant toujours un peu en le regardant, me sentant quelque peu ridicule… J’avais fermé les yeux au moment ou Dorian était venu les embrasser et quand il avait passé son pouce avant de le regarder de nouveau. Oui il me l’avait promis. Il ne m’abandonnerait pas. Et pourtant j’en avais tellement peur… Faiblement, je répondis à son sourire avant de gagner moi aussi ses lèvres, l’embrassant a sa façon, avec tendresse même si j’avais par moment malgré moi encore des petits pulsions vive, encore trop bouillonnant d’émotion…

Mais au final, rapidement, mes baisés se faisait plus pressant, repoussant quelque peu Dorian sans le lâcher pour autant, reprenant ma position initial à savoir sur lui ou mes mains avaient fini par relâché son t-shirt petit a petit tout en descendant mes mains, une passant dessus et l’autre allant lui caresser l’entre jambe par-dessus son jeans de façon un peu pressante.

- J’ai envie de toi…

Et c’était une envie limite viscéral. J’avais envie de lui, la, maintenant, tout de suite. Je me sentais chauffé de l’intérieur et ne voulait qu’une chose, le prendre. Alors j’avais fini par retirer mes mains, allant a la base de son t-shirt pour lui enlever celui-ci avant de me penché sur son torse et de l’embrassé de partout pendant que mes mains s’activé sur sa ceinture.

Dorian n'aurait su dire comment ni pourquoi, mais les baisers tendres se firent plus poussés, plus aventureux. Peut être était ce du à toutes ces révélations qui avaient précédé. Dorian se sentit poussé, toujours contre Alby. Rapidement, échauffé par ce baiser, Dorian sentit une pointe d'excitation monter en lui. Davantage lorsqu'il sentit les mains d'Alby venir glisser jusqu'à son entre jambe, d'une façon qui le fit durcir davantage sous ses mains. Oh et ses mots … Dorian ne pu que déglutir à la façon si torride qu'il eu de dire cette phrase. Il se souleva légèrement pour l'aider à retirer son tee shirt, sentant les lèvres d'Alby venir se poser sur son torse, lui procurant d'agréables frissons.

- Je suis à toi.

Finit par répondre Dorian, faisant écho aux mots de tout à l'heure. Ok, visiblement, à la façon dont les choses se déroulaient, Alby allait clairement être celui qui le prendrait. Pas de problème, Dorian aimait l'un et l'autre. Cependant, ça ne l'empêchait pas de participer. Alors même si les mains d'Alby avaient finalement ouvert sa ceinture, Dorian enserra soudainement les hanches d'Alby, et les fit basculer, se retrouvant sur lui. Avec un clin d'oeil lui signalant que pas de problème, il pourra satisfaire son envie de le prendre, Dorian s'afféra à retirer le tee shirt qu'il portait, le balançant à terre avant d'aller l'embrasser à pleine bouche, lui faisant comprendre à quel point, et en peu de temps, Alby avait réussi à l'échauffer.

Glissant ses lèvres le long de son corps, ses mains avaient finalement trouvé comme occupation l'affaire de retirer la ceinture d'Alby. Penchant davantage la tête, il avait ouvert le bouton de son pantalon rapidement, avant de baisser le visage, et prendre le bout de la fermeture éclair entre ses dents pour l'ouvrir. Ceci fait, il lui abaissa le pantalon, le retirant ainsi que ses chaussures et chaussettes. Une nouvelle fois, il avait rapproché son visage de l'entre jambes d'Alby, happant le boxer de celui-ci, le descendant le long de ses jambes aidé de ses mains, ses cheveux frôlant la virilité d'Alby au passage.

Dorian releva brièvement les yeux en direction de son amant, avant de finalement faire le même cinéma qu'il avait fait tout à l'heure avec la paille, mais avec la virilité d'Alby. Et de le prendre une nouvelle fois entièrement en bouche. C'est pas parce qu'il allait le prendre qu'il ne pouvait pas bénéficier de ça non plus pas vrai ?

J’avais ouvert sa ceinture et m’apprêtais à faire virer le reste quand Dorian me fit à son tour basculé sur le dos tout en me grimpant dessus. Hé mais non c’était a moi de jouer la. Mais au vu du regard de Dorian, la chose semblait bien établi et c’est donc sans résistance que je le laissais me retirer mon t-shirt avant que celui-ci ne plonge sur mes lèvres, baisé auquel je répondis sans concession. Dorian partie a la découverte de mon torse, j’avais quelque peu balancé ma tête en arrière, fiévreux a l’idée de ce qu’il allait me faire (on connait la bête). Sentant ma ceinture détaché, j’avais quelque peu redressé la tête pour le voir et au vu du spectacle j’avais bien fait. Cette façon de détacher ma braguette avec les dents était terriblement érotique. Pantalon et reste viré mise a par mon boxer, Dorian avait recommencé son numéro des plus excitant que j’observais tout en me mordant la lèvre, impatient de voir la suite. Quand Dorian me prit enfin en bouche, je lâchais un râle de pure luxure, exprimant bien tout le bien qu’il me faisait surtout a le faire de cette façon…

Ma tête avait de nouveau basculé en arrière, yeux fermé alors que ma main était parti a la rencontre du crane de Dorian, suivant les mouvements de sa tête sans appuyé dessus même si a vrai dire ce n’était pas l’envie qui me manquait. A chacun de ses va et viens, a chacun de ses coups de langue je gémissais de plaisir totalement enivré par ses sensation dont lui seul avait le secret. J’avais fini par me redressé un peu, retirant ma main de sa tête pour m’appuyé de par et d’autre sur mes coudes pour pouvoir l’observer et vraiment le spectacle était… pornographique ! J’avais trop envie de lui.

Me redressant d’avantage, j’avais passé ma main sur la joue de Dorian, lui signifiant d’arrêté et une fois que celui-ci eu la tête relevé, j’avais passé mes mains sous ses bras pour le hissé jusqu’à moi. Allongé sur moi entre mes cuisses, je l’enlaçais tout en gagnant ses lèvres pour étrangement un baisé plutôt tendre, plein d’affection. De nouveau je l’avais fait rouler sur le dos, passant alors au dessus de lui. Me redressant pour le voir, j’eu un petit sourire malicieux avant de me reculer pour allé attraper ses chaussures et chaussettes et lui retirer celles-ci avant d’attrapé son jeans et boxer d’un même mouvement pour les lui enlever aussi. Je m’étais laissé retomber entre ses cuisses, quelque peu redressé encore. A la façon dont il me l’avait fait une fois, je m’amusais à frotter mon nez contre le sien avant d’aller a la rencontre de ses lèvres, une certaine fouge mais pas trop. De l’autre coté, j’avais été me toucher, m’humidifiant quelque peu les doigts avec la salive de Dorian puis alla le caressé mais rapidement j’avais appuyé mon membre sur son intimité, m’y insérant doucement. Me redressant de nouveau, j’étais en appuie sur un bras, mon autre main s’étant enfouie dans les cheveux de Dorian. Je détaillais chaque parcelle de son visage tout en lâchant de léger râle a chaque petit va et viens que je produisais en lui. Je le regardai un moment, capturant son expression avant de retourner a ses lèvres, passant mes bras contre lui en allant s’accroché a ses épaules pour bien le maintenant tout en accélérant la cadence et ma respiration avec.

Dorian s'était appliqué à lui prodiguer ses caresses buccales, la main d'Alby sur sa tête. S'il avait voulu appuyer dessus le blond ne s'en serait pas vexé le moins du monde. Cependant une mains sur sa joue lui fit comprendre qu'il pouvait arrêter. Il quitta son membre pour se laisser remonter à Alby, allongé entre ses cuisses. Le baiser qu'ils échangèrent n'eu rien de bestial, de violent ou de fougueux. Il était tendre. Amoureux. C'était le mot juste. C'était étrange. Pas désagréable du tout au contraire, le décoloré appréciait la chose.

Une nouvelle fois, il se retrouva sur le dos, captant le sourire d'Alby, avant que celui-ci n'aille le deshabiller peu à peu, jusqu'à ce qu'il soit tout aussi nu que lui. Il écarta légèrement les cuisses lorsqu'il revint entre celles-ci, l'enlaçant, et … et il eu un sourire amusé à la façon dont eu Alby de venir frotter leurs nez l'un contre l'autre. Avant de finalement l'embrasser, sentant quelques caresses suivit du membre d'Alby, qui vint en lui lentement, lui procurant un soupir de plaisir à cette sensation.

Allongé sous lui, Dorian rouvrit les yeux, ne sachant même plus quand il les avait fermés, croisant le regard d'Alby sur lui, une main dans ses cheveux. Les lèvres entrouvertes, laissant échapper des soupirs de plaisir sous ses coups de reins, Dorian ne pu détourner le regard, trouvant en ce moment Alby terriblement sexy. Attirant. Et bordel, c'était son mec ! Petit sourire satisfait à cette pensée, avant qu'Alby ne vienne plaquer ses lèvres sur les siennes. Il releva légèrement les épaules pour qu'il puisse s'y accrocher plus facilement, resserrant sa propre prise autour des épaules d'Alby, sentant la cadence accélérer.

Les soupirs de Dorian se transformèrent petit à petit en des gémissements de plaisir, au fur et à mesure qu'Alby allait et venait en lui. L'une de ses mains avait remonté le long de la nuque d'Alby avant d'aller se perdre dans ses cheveux sombres, s'y accrochant doucement, sans lui faire de mal. Son autre main caressait langoureusement le dos de son amant, du moins tout ce qu'il pouvait toucher en sa position. Il avait davantage relevé ses jambes, les nouant autour des hanches de son brun. Sa main dans les cheveux se crispa quelque peu involontairement lorsqu'il sentit les coups de reins d'Alby frapper en lui, lui procurant davantage de plaisir.

Tout ce que pensait Dorian, c'était que, malgré cette délicieuse cadence, ça n'avait rien à voir avec toutes leurs autres fois. Et encore moins avec leur toute dernière ou ils s'étaient juste envoyés en l'air assez sauvagement. Même si le désir et la passion étaient la cette fois aussi, un nouvel élément avait prit sa place dans leurs ébats. La tendresse. Ce n'était pas déplaisant comme dit. C'était autre chose. Ah, alors c'était ça alors, vraiment faire l'amour, et juste pas s'envoyer en l'air ? Oh … Réalisant la chose, Dorian se sentit … rougir. Pourquoi ? Toujours cette idée d'être crispé quand il s'agit de sentiments. Non pas qu'il l'éait en ce moment même, mais ça, faire l'amour en bonne et due forme, c'était tout à fait nouveau pour lui. Et … il aimait bien. Oui, il en était sûr. Alors, confiant, il avait serré davantage Alby dans ses bras et avait trouvé son oreille pour lui dire :

- Continue ...

C'était si plaisant ces sensations, cette nouvelle situation! Et terriblement excitant aussi! Oh ça oui, Alby donnait véritablement beaucoup de plaisir à Dorian en ce moment même, comme pouvaient l'attester ses gémissements, ou sa façon de se tendre dans ses bras, ou encore ses frissons de plaisir.

Au départ, j’avais eu d’un coup cette envie de Dorian, cette envie viscérale de le prendre maintenant et tout de suite, sans concession, a la manière dont on avait de le faire et même plus. J’avais toujours envie de lui, plus que jamais. Mais petit à petit sans m’en rendre compte et sans savoir pourquoi ma façon d’entreprendre notre rapport avait changé. Contre lui, en lui, j’avais entrepris une certaine cadence, énergique mais tout en étant plus maitre de mes mouvements, plus calme et appliqué. Je n’avais pas juste envie de lui et des sensations que pouvais me procurer son corps mais véritablement envie de lui, de ressentir ce lien qui nous unissait et cette amour que nous partagions.

Une de mes mains toujours accroché sur son épaule, mon autre avait viré vers le haut de ses fesses que je tenais quelque peu tout en le caressant du bout des doigts. Mes lèvres vadrouillaient entre sa bouche, son cou, son épaule, son visage, me redressant de temps a autre pour le regarder, posé mon front contre le sien tout en râlant de plaisir face a ses sensations connu et pourtant nouvelle. Ça n’avait rien à voir.

Sentant Dorian serrer ses bras autour de moi, j’en avais fait de même, me blottissant contre lui, la tête quelque peu enfoui dans son cou. Celui-ci me disait de continué. Apparemment celui-ci aussi appréciait se nouveau rythme de croisière. Tout en restant toujours tendre, j’avais tout de même quelque peu redoublé d’ardeur a sa demande, souriant en attendant le cri que je venais de lui arracher.

Mais peu après, j’avais de nouveau roulé, faisant passé Dorian sur moi avant de me redresser de façon a être assit au bord du lit, Dorian a cheval sur moi. L’observant l’espace d’un instant, j’avais rapidement été l’embrassé pour un baisé à la fois tendre et passionné. Mes mains étaient descendu a ses fesses, se plaçant en dessous pour commencé à l’accompagner dans ses mouvements de va et viens. Dans le même temps je m’étais quelque peu reculé, le regardant dans les yeux pour voir le plaisir qu’il ressentait et lui montrer me lien. Le visage rougissant de plaisir, la bouche entre ouverte avec mes yeux qui se fermaient quelque peu de temps à autre. Ma respiration relâchait de régulier souffle de plaisir, parfois même coupé par des râles plus intense. A ce moment je le fixais vraiment, envahi par un sentiment de bien être et d’affection a son encontre.

- Je t’aime tellement…

Je n’attendais pas de réponse de sa part. Je savais que je n’en aurais pas, je voulais juste le lui dire a cette instant précis et pour lui faire comprendre la chose, j’étais repartie prendre ses lèvres tout en l’agrippant d’avantage au fesses, accélérant son rythme et sa profondeur.

Une nouvelle fois Dorian se sentit basculé, pour cette fois se retrouver à cheval sur Alby, et aussitôt ses hanches commencèrent à imprimer des mouvements de va et bien, montant et descendant sur lui. Répondant à son baiser il passa ses mains à ses épaules, s'accrochant à lui. Le baiser terminé, Dorian ne pu que répondre à son regard, démontrant tout le plaisir qu'ils avaient l'un pour l'autre. Ce qu'il adorait le voir ainsi, perdu dans les limbes du plaisir, ces expressions du visage qu'il arborait, démontrant son état …. Tant bien que Dorian eu du mal à garder les yeux un minimum ouverts pour pouvoir le regarder. Jusqu'à entendre ses mots, auxquels vraiment, Dorian ne s'y attendait pas.

C'était étrange tout ça. Enfin, dans le bon sens bien sûr. Mais il y avait ce truc dans le regard d'Alby qui le faisait défaillir Cette impression d'être regardé comme s'il était la chose la plus importante au monde. Il fut heureux sur le moment qu'Alby retourne l'embrasser. Même si son visage était rougi par l'effort et les sensations ressenties, il se sentit davantage rougir, et sourire contre ses lèvres à présent. C'était un sentiment terriblement grisant que de se sentir aimé. Il ne disait pas non plus que jusqu'ici, tous ses rapports avaient été totalement bestiaux. Ce qu'il voulait dire c'est qu'à chaque fois, c'était des parties de jambes en l'air, sans plus, histoire de satisfaire une envie, un désir, quitte à des fois il y aller un peu trop fort c'est vrai. Mais pas quelque chose comme ça. C'était tellement nouveau cette sensation d'être … aimé. De cette façon si intime.

Les mains d'Alby à ses fesses accompagnaient ses mouvements, allant et venant sur lui plus rapidement, plus franchement. Ce n'est pas parce qu'il se sentait étrange par rapport à la façon dont ils le faisaient qu'il n'en n'éprouvait pas moins un plaisir monstrueux. Délaissant ses lèvres, Dorian alla trouver son cou pour y poser les siennes, étouffant comme il le pouvait ses gémissements de plaisir, qui s'intensifiaient au fur et à mesure de leurs mouvements. Ses bras enserraient davantage les épaules du brun, se sentant doucement trembler de plaisir. Et, sûrement, il sentait que petit à petit, il allait bientôt venir. Pas de suite, mais ça n'allait plus tarder.

- Alby …. je vais …..

Il savait, cette histoire de dissimuler les preuves la ….

La simple sensation du sourire de Dorian contre mes lèvres suite à ma déclaration était la plus satisfaisante des réponses. Le baisé fut prolongé encore un peu avant que Dorian n’aille se réfugier dans mon cou, gémissant de plaisir avant de m’annoncé qu’il n’en était plus très loin. Le blond s’étant d’avantage resserré sur moi, j’en avais alors profité pour mieux prendre appui sur mes pieds tout en resserrant moi aussi ma prise sur ses fesses avant de me lever et de marcher ainsi jusqu’à la commode de la chambre ou Dorian m’avait fais asseoir un peu plus tôt. L’installant dessus, j’avais retiré mes mains de ses fesses tout en reprenant mes mouvements de bassin. Dans un premier temps, une de mes mains était partie chercher une des siennes, la menant jusqu’à mes lèvres, commençant d’abord par embrasser celle-ci avant de lui en saisir deux doigts et de me les mettre en bouche, les léchant et suçant de façon lente et appliqué, fermant les yeux par moment, regardant Dorian du coin de l’œil a d’autre. Mon autre main avait pris la direction de sa virilité, empoignant celle-ci tout en commençant de lent et délicat mouvement avant d’y aller un peu plus rapidement. J’avais continué ainsi tout en observant le plaisir de Dorian monter rapidement, souriant malgré moi en voyant l’expression au bord de l’extase sur son visage. Au moment ou celui venu, j’avais refermé ma main sur son gland tout en sortant sa main de ma bouche, entrecroisant nos doigts avant de gagner ses lèvres pour un baisé passionné et au combien explicite.

Dorian terminé, j’avais relâché sa main et sa virilité, repartant poser mes mains sur ses hanches, déplaçant quelque celui-ci de façon à avoir un meilleur accès avant de reprendre mes coups de reins de plus belle, accélérant mon rythme tout en enfouissant ma têt dans son cou afin d’y étouffer mes râles. Je finis par remonter mon visage à son oreille, poussant mon ultime gémissement au moment ou je venais à mon tour. Encore quelque léger coup de bassin et je m’arrêtais, remontant mes mains jusqu’à son dos pour le serrer très fort contre moi tout en replongeant son visage dans son cou, reprenant mon souffle entre deux baisés que je parsemais sur sa peau. Je voulais resté ainsi avec lui éternellement.

Ok, sensation bizarre que d'être soulevé ainsi. Bizarre dans le sens ou d'habitude c'était lui qui faisait ça. Vague souvenir d'une discussion sur le fait que c'est pas parce qu'ils étaient deux hommes ils ne pouvaient pas faire ça pour autant. Soit. Surtout si c'était pour se retrouver assis sur la commode, bassin légèrement relevé pour lui offrir un meilleur accès. Il sentait le plaisir grimper en lui de manière fulgurante lorsqu'il vit Alby prendre sa main, l'embrassant et … et lui faire un petit numéro qui l'excita davantage, lui arrachant un sourire qui en disait long sur ce qui lui passait par la tête …. D'autant plus lorsqu'il sentit l'autre main d'Alby le prendre et le caresser, se sentant défaillir. Son torse se soulevait au rythme de sa respiration hachurée. Il reprit sa main qui était auparavant dans la bouche d'Alby, plaquant son poing contre ses lèvres pour étouffer le râle de plaisir qu'il eu en venant dans sa main, la dégageant rapidement lorsqu'Alby vint pour un nouveau baiser, y répondant avec toute l'envie du monde.

Dorian repassa ses bras autour des épaules d'Alby, s'accrochant à lui fermement lorsqu'il le sentit accélérer ses coups de reins entre ses cuisses. Sa tête partait lentement en arrière, savourant cet ultime moment, le contact de leurs peau, la sensation de l'avoir en lui, se délectant des râles de plaisir que poussait Alby. Dorian eu un large sourire en l'entendant, le sentant venir finalement en lui.

Relevant légèrement la tête, il posa doucement celle-ci contre celle d'Alby, occupé à embrasser son cou. Le blond était occupé à se remettre de ses émotions, de tout le plaisir qu'il avait éprouvé, toutes ces sensations nouvelles, et ces sentiments entre eux. Décalant légèrement la tête, il remonta ses mains au visage d'Alby, l'incitant légèrement à lui faire face. Une fois leur visages face à l'autre, Dorian passa une main sur sa peau, un sourire aux lèvres, le regardant avec tout l'amour qu'il éprouvait pour lui.

- La prochaine fois …. dis-moi de suite ce que tu as sur le cœur, d'accord ?

Et pas attendre des mois, des jours avant de venir le lui dire ! Ok, Dorian était peut être un con sur les bords ( et le milieu ) mais s'il ne pouvait même plus écouter ce qu'avait à dire son propre mec …. Avec un dernier sourire, il se pencha vers lui pour l'embrasser tendrement. Puis avant de pouffer légèrement contre ses lèvres.

- Trésor, si avec tout ça ils ont pas entendu à quel point on s'est réconcilliés …

C'est vrai qu'avec tout ça, Dorian avait totalement oublié les autres ! Espérons qu'ils eurent soudainement envie de partir dehors, et pas rester dans la maison … Et au pire tant pis !

Bien installé dans son cou, je redressais malgré tout la tête à sa demande, menant mes lèvres à la rencontre de ses poignées dont les mains se trouvaient sur mon visage avant de le regarder dans les yeux.

- C’est ce que je viens de faire non ?

Petit sourire amusé. Ahah la bonne blague a la Dorian. J’étais reparti embrasser une nouvelle fois son poignée avant de le regarder de nouveau, sincèrement.

- Promis…

Ça n’allait sans doute pas être facile vu que ce n’était pas dans ma nature ou du moins pas dans mes habitude mais j’apprendrais à prendre sur moi et a oser venir lui parler quand ça ne va pas… Plongé dans un nouveau baisé, je fronçais quelque peu les sourcils, regardant Dorian avec interrogation, me demandant bien ce qui pouvait le faire rire. Après réponse, je lâchais un petit rire amusé moi-même à sa réplique, secouant la tête avant de reporter mon attention sur lui plus calme que jamais.

- Tu sais quoi ? Je m’en fou…

Un petit sourire au coin des lèvres qui exprimait toute la sérénité dont je pouvais faire preuve face a ce fait, je repartis embrasser Dorian, lui volant quelques baisés. Non je n’en étais pas arrivé au stade de la tendance exhibitionniste à espérer qu’on nous entend, surtout pas ma mère ! Mais la, si quelqu’un nous avait entendu je n’en avais rien à faire. J’étais bien, j’étais avec lui, c’était tout ce qui m’importais pour le moment… Bon par contre a force c’est vrai qu’on allait se payer une réputation d’animaux qui ne faisait que ça de leur journée mais bon…

- On va à la douche ?

Qu’on se le dise, jamais je n’avais eu une hygiène aussi exemplaire que depuis que j’étais avec Dorian !

- A quoi ça me sert d'être ton mec si je peux même pas partager tes états d'âme ?

Quand même ! Bien que, soyons francs, les trucs de couple, d'amoureux, Dorian découvrait tout ça. Il n'avait pas eu d'exemple non plus en grandissant de ce que ça faisait un couple. Alors il découvrait par lui même, y allant à l'instinct et aussi un peu guidé par Alby, sans que celui-ci ne le remarque vraiment. Mais il se doutait bien qu'un couple c'était censé partager des trucs. Surtout quand l'un des deux se sentait mal ou que ça n'allait pas. Oh, cela dit, grande évolution de la part d'Alby ! Il eu un petit sourire contre ses lèvres à la suite de ses mots.

- Lointaine est l'époque ou on me balançait comme un malpropre ….

Constata t-il avec un certain amusement. Maintenant, voilà qu'Alby n'en n'avait rien à carrer si on les avait entendus ! Fichtre, que s'était il donc passé dans sa tête pour que le timide et coincé Alby devienne un débauché en puissance ? Lui même il se foutait un peu de sa réputation, surtout suite aux mots qu'avait sorti Alby un peu plus tôt, faisant clairement comprendre qu'il sautait tout ce qui bougeait. N'y revenons plus. La douche ?

- C'est pas de refus.

Remettre ses vêtements alors qu'ils avaient sués et autre, c'était bof. Déja que la veille ils s'étaient endormis sans se laver, s'étaient ensuite envoyés en l'air cet après midi et … En se relevant, posant les pieds au sol, Dorian se dit qu'il n'allait pas lui faire part de la petite illumination, assez crade, qu'il eu. Clairement, des fois comme ça ou ils n'étaient plus des hommes mais des animaux. Il entraîna à sa suite Alby jusqu'à la salle de bains, entra dans la cabine avec lui. C'est sûr que cette dernière n'avait pas été faite pour accueillir deux personnes, mais qu'importe !

Une fois douchés, séchés, Dorian avait remit ses vêtements, séchant ses cheveux à l'aide d'une serviette. Petit coup d'oeil dans le miroir, attrapant l'une de ses mèches entre ses doigts, se disant qu'ils commençaient à devenir légèrement trop longs.... Bon, passage de mains dans les cheveux pour mettre tout ça en place, avant de se souvenir des moqueries de son père et d'Alby quand au temps qu'il passait à les coiffer..... Nia nia nia …. D'ailleurs, en repensant à tout ça.... Cheveux à peu près en place, il s'était tourné vers Alby qui finissait de s'habiller, un petit sourire en coin, avant de se rapprocher de lui et poser ses mains à ses hanches.

- Sinon … avec tout ça je n'ai même pas pu faire un petit débrief ! Alors comme ça, on aime les déguisements de princesse ?

Petit baiser dans le cou, avec toujours un sourire.

Sortie de douche, nous avions regagné la chambre pour nous sécher et habillé. J’avais jeté ma serviette sur le lit avant de passer un boxer propre et de repasser le même jeans que tout a l’heure pendant que Dorian finissait de faire sa princesse devant le miroir. Et parlant princesse, celui-ci n’avait de toute évidence pas perdu le nord, venant vers moi tout en pausant ses mains sur mes hanches. A sa réflexion, petite moue boudeuse avant de secouer la tête.

- Mais ce n’était pas pour le mettre ! C’est juste… de la collection !

Qu’on ce le dise, avant le soir ou j’avais passé la robe de ma mère, jamais de ma vie je ne m’étais travestie. Oui j’avais plusieurs costume de fille mai c’était juste car je les trouvais chouette ou les avaient fait moi-même.

- Tu veux qu’on reparle de t’a p’tit choré peu être, Beyoncé ?

Il pouvait se foutre de ma gueule mais niveau dossier il était pas mal non plus. Et après il allait encore venir me voir pour savoir si je le prenais pour une tapette ? Y’a un moment il cherche aussi ! Mais au milieu de tout ça, une réflexion avait fait son chemin jusqu’à mon cerveau. Petite hésitation tout en cherchant mes mots.

- Dorian… Sans parler de nous, tu préfère les filles ou les garçons ?

C’était peu être bête, mais c’était une question que je m’étais souvent posé alors quitte a être dans une ambiance ou la communication semblait être de rigueur autant me lancé même si ça pouvait sembler totalement hors contexte.

Regard de la part de Dorian qui disait que clairement il avait du mal à le croire. Et le costume de Leia ? Hein ? Dorian ne s'expliquait toujours pas qu'il ait un tel truc dans son armoire et qui en plus lui allait ! Beyoncé ? Dorian fit semblant de remettre des longs cheveux imaginaires derrière son épaule avant de le regarder genre de haut :

- T'es juste jaloux de mon déhanché, avoue !

Héhé … Même si bon, un de ces jours il allait devoir s'allier avec Alexis pour tenter de supprimer cette vidéo choquante du portable de leur père. Ça allait de leur honneur à tous les deux. Même si maintenant qu'Alby l'avait vu, comment ça pourrait être pire ? Qu'elle tourne dans le lycée ou l'école de Dorian ? Ah ouais …. lâchant les hanches d'Alby, Dorian s'était posé sur le lit afin de remettre ses converses, et … il releva les yeux vers lui suite à sa question.

- Drôle de question.

Il disait ça, parce qu'en fait il ne s'était jamais posé la question jusqu'ici. S'il préférait les filles ou les garçons ? Bon, il pouvait visiblement lui parler de tout ça sans qu'il le prenne mal vu l'ambiance.

- Je sais pas trop. Il y a des choses que j'aime chez les filles et d'autres que j'aime chez les garçons. C'est pas la même chose, je pense que je ne t'apprends rien. Après ….

Dorian cessa son nouage de lacets plongé dans de profondes questions sur lui même, réfléchissant davantage à la question.

- Non au final, je crois que pour moi, aujourd'hui, le sexe d'une personne n'est pas important pour moi.

Il y a encore un an, il n'aurait pas répondu de cette manière c'est sûr. Comme quoi les gens changent. Il releva les yeux vers Alby et dans un élan de sincérité lui avoua :

- Toi par exemple, si tu avais été une fille, je t'aurais aimé quand même …

Sa tête se baissa alors rapidement en mode : j'ai rien dit ! Bien occupé à nouer ses lacets, s'y appliquant comme jamais ! Tout en se concentrant à sa tâche, il continua l'air de rien :

- Tu as déjà … maté d'autres mecs que moi ?

Vu qu'à la base monsieur se clamait hétéro, mais tout ce qu'ils faisaient ensemble, c'est pas très très … hétéro. Il ne savait pas si Alby avait un jour eu des regards pour d'autres mecs, ou bien si vraiment il était le seul qui lui faisait cet effet la. N'y voyez pas une recherche de gonflement d'égo.