La bonne nouvelle c'est que je vous embaume gratos [Terminé]

Aujourd’hui c’était un jour comme les autres. Pourri quoi ! Déjà ce matin je ne m’étais pas lever a l’heure et ma fille chérie adorable n’avait pas eu la présence d’esprit de me réveillé résultat une heure de retard au boulot. Sympa le truc quand c’est la journée la plus chargé de votre semaine… Résultat mon patron, habituellement jamais présent mais miraculeusement la ce jour la ne m’avait pas loupé. Bah oui tant qu’a faire allons y gaiement ! Déjeuner maintenant : N’ayant pas eu le temps de me préparer a manger le matin je me retrouvait donc a aller acheter un truc tout près au truc du coin pour au final retourner mangé au labo et trouver… un cafard dans ma salade. Bonne appétit bien sur ! Et le Summum, la cerise sur le gâteau que dis je le saint graal ! Un appel du lycée de Katie qui me demande de venir tout de suite au lycée suite a un comportement déplacé. Paniqué je m’y rends en vitesse pour au final découvrir… Ma fille maquillé comme une pute, string dépassant de sa jupe et boite de mouchoir dans le soutif… J’me pends tout de suite ou j’attends un peu?

Bon j’vous fais pas un dessin hein, vous vous doutez bien de la chaude ambiance qui régnait dans la voiture sur le chemin de la maison ? … En gros la conversation donnait « mais bip de bip mais t’es totalement bip bip bip !!! » J’avais finalement poser « cette chose » ultérieurement considéré comme ma fille a la maison lui assurant que pour ça survit elle avait intérêt a ce que je la trouve a la maison, habillé en none en train de faire ses devoirs suivit de quelques séances de flagellation personnel a mon retour a la maison. Et oui pour l’heure je devais retourner au boulot vu que j’étais partie en milieu de journée…

Autant vous dire que la route pour le boulot était bien sympa aussi. C’est fou le nombre de connard qu’on peu croisé en ville quand on est bien vénère… Mais d’un coté ce n’est pas plus mal. Ça soulage de pouvoir lâcher un nombre incalculable d’insanité à leur gueule. Ça soulage ! Mais voila, perturbé avec tous les gens que j’avais a insulté je me retrouvais a deux doigt d’écrasé un énième boulet. On t’as jamais dit que quand le feu piéton est vert c’est au voiture de passé du con ?! Mais bon heureusement pour lui je réussit a freiné juste a temps. Toujours heureusement pour lui, je n’eu pas le temps de l’engueulé joyeusement. Malheureusement pour moi c’était parce qu’un abrutie venait de m’enfoncé le par-choc… Bon le choc ne fut pas monumental mais je le senti passer quand même. Habillé avec un simple débardeur, ma ceinture de sécurité m’avait allègrement fumé la peau. Bon sur le coup je ne faisais pas la fiérote. J’avais eu pas mal les boules le temps que je capte se qu’il se passait et que je réalise que c’était bon, je n’avais rien… Reprenant un peu mes esprits, je détacha ma ceinture avant d’ouvrir ma porte et de sortir de la voiture pour aller constater les dégât…

- « Mais putain de merde !! » étais je en train de gueulé en constatant mon par-choc totalement enfoncé. « Mais vous savez pas conduire ou quoi ?! La pédale de frein ça vous parle ?! » Commençais je a gueulé sur le pauvre type qui sortait de sa voiture. Oué pour le coup je passais pour une grosse folle hystérique mais après ma journée de merde c’était vraiment le truc de trop. Désolé mon gars tu vas mangé pour le reste du monde…

Il y avait des journées comme ça où tout semblait aller de travers et pour dire, Will avait peut-être vécu pire. Un peu plus tôt dans la journée, le pompier avait amené sa fille Jordan au lycée. Ca en devenait une habitude. Une routine ! Quoique, il ne pouvait pas toujours l’emmener que parfois, c’était les parents de Caroline qui la prenaient en cours de route vu qu’ils vivaient tous dans le Bronx. Au moins, ça faisait plaisir aux deux mistinguettes. William avouait bien sûr qu’il aimerait bien être un peu plus présent, ou plutôt détruire ce mur entre lui et sa fille. N’était-ce son seul regret ou sa préoccupation du moment ! Il ne pouvait pas mieux rêver de l’avoir sous son toit désormais, d’avoir une fille assez bien élevée mais il souhaitait casser cette distance entre eux : Will ne savait pas comment faire…

Par la suite, comme il était de congé, il en avait profité pour aller voir sa mère, Madeline, à la maison de retraite. Il essaya de passer le plus régulièrement possible pour aller la voir mais ce n’était pas toujours évident. D’ailleurs, c’était bien marrant de voir comment sa mère pouvait tourner bourrique aux personnels de la maison ! Et surtout voir leur raconter des histoires, du passé et de son mari ! Sur ce dernier sujet, c’était bien sûr surtout quand Will était présent : Mady disait bien souvent qu’il ressemblait à son père Robert, et à croire par moment, elle donnait l’impression qu’il vivait encore pour elle, il n’était pas mort.

Le temps de midi, Will avait bien évidemment prévu de se casser la croûte à la maison mais voilà que dans le quartier, il dût joueur le sauveur des chats. En fait, dans l’immeuble, à l’étage d’en dessous vivaient une jeune mère et une petite fille. Récemment, ils avaient adoptés un chat et celui-ci, il fallait qu’il se fasse la malle à se retrouver dans l’arbre. Allez comprendre pourquoi ! Et au final, de sauver le minou de l’arbre, il avait gagné le droit d’un déjeuner à leur côté et il n’avait absolument pas eu le choix. On lui avait mis le couteau sous la gorge !

Peu de temps après, à rentrer chez lui pour faire un peu de ménage, Will avait bien oublié de régler une chose : la tuyauterie au niveau de son évier dans la cuisine. Ah oui, les bricolages ! Ca, ce n’était pas trop lui mais il fallait bien s’y coller et d’ailleurs, au vue du problème, il n’avait pas ce qu’il fallait qu’il devait ressortir pour acheter ce qu’il fallait !

De nouveau sortie, Will se trouva alors sur les routes de New York pour acheter des bricoles et il en profitera au passage pour faire les courses. Une pierre, deux coups. Pas que le fait d’avoir une adolescente à la maison changeait les choses mais … presque ! Un de ces quatre, il faudra bien qu’il fasse un peu plus attention à ses dépenses, entre le loyer, la maison de retraite de sa mère et encore… Il ne manquerait plus qu’il ait un accident de voiture. Pourquoi il pensait ça ? Parce que devant lui, Will suivait totalement un fou du volant : enfin, ce n’était que son avis ! Et d’ailleurs, si ça ne finissait pas par y arriver, il pilla et rentra dans la voiture de devant. Certes, ce n’était qu’un léger choc, pas spécialement grave. Oui, Will fut secoué sur le coup. Surpris, il ouvrit les yeux, réalisant la chose et surtout réalisant qu’il était toujours vivant… Tout allait bien ! Il mit quelques secondes pour s’en remettre. Cependant, est-ce que c’en était tout autant pour la personne de devant ? Il finit par sortir de la voiture pour voir si tout allait bien et la dimension des dégâts… mais fut-il déjà sorti de la voiture qu’il se faisait déjà agressée… Quand il avait senti qu’il y avait un fou du volant – et en corrigeant son erreur, ne serait-ce une folle du volant - voilà qu’il était loin d’être un peu calme là… Il n’avait absolument rien contre les femmes, et loin d’être sexiste, mais là, il n’allait pas se laisser faire.

Vous êtes folle ! Vous avez eu votre permis dans une pochette surprise ? A freiner brusquement sans crier gare ?

Oh, Will ne réalisait même pas qu’il la connaissait. Sans doute trop énervé pour s’en apercevoir et surtout qu’il rencontrait beaucoup de gens. A détourner le regard vers l’état de sa propre voiture, Will allait sans doute ajouter les réparations de sa voiture en supplément. Il n’était pas sorti de l’auberge, financièrement.

Bon... on va se calmer, hein ? se dit-il à lui-même.

Et surtout faire un constat. Parce que bon, pour le monde, tout le monde semblait vivant. Il n'y avait pas de mort. Et les klaxons aux alentours n'allaient sans doute pas foutre un stress supplémentaire...

Tout va bien au moins?

Son côté pompier ressortait mais si elle le cherchait un peu plus, là, mais à savoir s'il allait garder son calme en fait.

Non mais ça c’était la meilleure ! Le mec me rentre dedans ! Défonce ma caisse ! Et c’est moi la folle qui sait pas conduire ? Maître de son volant en toute circonstance tu connais mon gars ? Alors la mon gars qui tu veux jouez les machos de mes deux a « chui un mec je conduit mieux que toi » t’es mal tombé ! Je le regardai de haut en bas avant de prendre un air faussement estomaqué mais surtout montrant bien que je n’étais pas là pour me laisser démonté…

- « Oh mais pardon ! La prochaine fois j’écraserais le pauvre abruti qui c’est jeté sous mes roues Connard ! » Bon certes la j’y allait un peu fort surtout que j’avais bien appuyé mon « connard » mais j’étais vraiment remonté non seulement par ma journée de merde, qui ne s’arrangeait pas au passage, et par cet abruti qui malgré le faite qu’il était entièrement en tord se permettait de tout me foutre sur le dos. Si si j’insiste il est entièrement en tord…

L’entendant se parler a lui-même, du moins par sa façon de le dire et parce qu’il n’avait pas intérêt de faire cette remarque pour moi, bah je me calma tout de même quelque peu bien que toujours assez hargneuse mais j’étais partie bougonné dans mon coin, continuant de constaté les dégât de ma voiture. Putain avec ce que ça allait me coûter j’pouvais faire une croix sur mon esthéticienne pendant au moins 3mois… merci hein !

- « Non ça va pas ! Ma caisse est foutu, j’ai une putain de brûlure a cause de cette putain de ceinture la ! La !! » Argumentais je en montrant ma blessure de guerre a la limite de me foutre a poil en pleine rue tellement je tirais sur mon débardeur pour lui montré les marques de son crime. – « puis vous imaginez ?! Et si j’avais eu un kangourou ou un bébé dauphin dans la voiture hein ? Vous avez déjà essayé de mettre une ceinture a une de ses bêtes ? Bah moi non plus ! Mais chui sure que c’est très dur !!! » Ola mais je délirais a mort la ! C’était quoi ses propos a la con ? Oh ! ça tourne d’un coup… En montant ma main a mon front je pu découvrir un petit filet de sang… Putain en plus de m’avoir saigner a blanc cette putain de ceinture n’avait pas été foutu de m’évité mon volant ! Fuck la sécurité routière ! Mais bon entre l’énervement, la colère et le choc ça tournait sec là dedans. Du coup, rapidement je me décalai jusqu'à ma voiture pour m’appuyer contre elle. J’avais conscience que ce n’était pas bon dans mon état mais malgré tout je n’arrivais pas à lâcher le morceau…

- « Ah bah bravo ! Vous auriez au moins pu avoir la décence de m’achevé ! Au moins j’aurais fini par arriver au boulot ! »  C’est vrai quoi ! Aucune civilité ses hommes !

Oh si ça continuait ainsi, ça allait partir en couilles ! Certes, ce genre de réaction pouvait être compréhensible mais aussi pas la plus des agréables, surtout quand on se faisait traiter de « Connard » ! Mais il fallait croire que c’était beaucoup agréable qu’un accident comme celui-ci, hein !!! Fort heureusement, il n’y avait pas mort d’hommes mais tout de même, si simplement ça pouvait être évité, ça aurait été merveilleux ! Il était vivant, il n’avait tué personne… Devrait-il se contenter de ça même s’il ne roulait pas sur l’or mais chacun ses problèmes. Il ne préférait pas penser aux autres soucis à venir mais qu’il avise déjà celui-ci. D’où en même temps, Will s’assura que tout allait bien. Physiquement, du moins. Savait-on jamais ! C’était dans sa nature. Tout semblait aller bien, quoique, Will finit par être dubitatif, surtout avec cette histoire de kangourou et de dauphin. Bien sûr, il en voyait tous les jours sur New York. Enfin, allez savoir où en voir réellement à part les zoos.

Oh là ! Vous êtes sûr que ça va bien ?

Question idiote mais il l’avait bien vu là, soudainement. Et certes un peu idiot mais malgré le fait qu’il lui ait quand même rentré dedans, il ne lui voulait aucun mal. Il s’approcha d’elle. Pas qu’il avait peu qu’elle tombe par terre mais … si peut-être ! S’il aurait dû l’achever…

Comme si je n’en voyais pas suffisamment dans ma vie, je vous emmène à l’hôpital ! fit-il décidé.

D’ailleurs, pourquoi parler de mort et de boulot dans la même phrase ne le surprit pas toute suite. Sûrement parce que ces paroles d'animaux n'avaient été déjà pour lui aucun sens.

Enfin, du moins, une ambulance.

Parce que bon, s'ils ne pouvaient pas régler à l'amiable pour les dégâts causés, et tout ça, hein! Il fallait bien faire quelque chose ! Et Will ne pouvait pas laisser la jeune femme ainsi, dans cet état-là. Le matériel suivrait après.

Non mais la question quoi… J’avais le thorax a moitié ouvert (non je fabule a peine), du sang qui pissé de mon front, une bagnole défoncé et il osait me demander si j’allait bien ? Pas étonnant qu’il soit un pareil danger public sur la route vu que de toute évidence il était aveugle… Et voila qu’en plus il venait pour finir le travail en s’approchant de moi…

- « Aaah ! Pas un pas de plus ! Si vous m’approchez je cris au viol ! » Oui bon non dans la situation actuel c’était je cris au meurtre mais soyez indulgent je n’ai pas toute ma tête pour le moment…

Et voila que en plus il confirmé mon intuition. Il avait l’habitude d’en voir régulièrement ? C’était donc un récidiviste, un psychopathe, peu être un tueur en série qui commençait sa chasse en agressant les gens en voiture, faisant genre de vouloir les aider en les amenant à l’hôpital pour mieux les entraîner dans son terrain vague isolé pour les achever… J’t’ai a l’œil Jack l’Eventreur…

- « C’est ça oué ! Parce que vous croyez vraiment que je vais monter avec un danger pareil ?! » Je pouffa légèrement de rire avant de recroquevillé mes bras sur ma poitrine. Non je n’avais pas peur qu’il me viol mais putain il faisait froid d’un coup non ?

- « J’ai pas besoin d’une ambulance ! Le seul fourgon où je montrerais ça sera un fourgon du coronaire ! » Mon boulot ! Je devais aller au boulot ! Il ne pouvait pas le comprendre ça ?! Découpé des gens dans des terrains vague était peu être son activité a plein temps mais moi en attendant j’avait un vrai travail pour gagner de l’argent histoire de me nourrir et payer mes factures. Je ne me nourrissais pas des cadavres de mes victimes tout en vivant dans une caravane douteuse…

C’était étrange quand même… J’avais vraiment l’impression de dire de la merde. D’ailleurs j’avais aussi l’impression de penser de la merde ! J’avais de plus en plus froid aussi. Et pourquoi j’avais la sensation le glissé le long de ma voiture ? Et pourquoi mes yeux se fermait et que d’un coup il faisait noir…

Hey oh ! Elle n’exagérait pas un peu là. Au viol ? Et puis quoi encore ! Mais oui, c’était son idée du jour : « Aujourd’hui, j’ai décidé de me faire un petit accident, comme ça, pour le fun, ça pouvait toujours être sympa ! Et qui sait, accompagné d’un petit viol aussi et après, on va boire un petit verre, ça vous dit ? ». Ouais, chacun son délire et sa vision des choses mais il ne faisait pas attention à sa remarque ! Même si sa question était idiote, il pouvait voir qu’elle tournait de l’œil et que rien n’allait. Ses paroles étaient insensées. Will n’allait pas la laisser crever. Ce n’était pas dans son devoir. Elle pouvait parler du fourgon du coronaire – qui au passage, ne fit pas encore tilt dans le cerveau du pompier - Will ne la laissera pas y aller. Elle pouvait y insister, Will ne la laissera pas faire. Et comment, d’une manière, ce n’était pas lui qui avait provoqué l’accident ? Il s’en voudrait également.

La voyant s’évanouir, Will la rattrapa, instinctivement et naturellement, ainsi pour amortir sa chute. Ca serait bête qu’elle tombe par terre et se provoque une autre blessure quelconque. Sur ce, il l’allongea par terre.

Restez avec moi ! lui parla-t-il.

Mais il semblerait bien que ce ne soit trop tard et si elle ne perdait déjà pas connaissance. D’ailleurs, elle avait parlé de l’autre con qui avait voulu se jeter sous ses roues, où était-il ? En tout cas, pour dire, vu le bouchon que les deux individus avaient provoqué attirait l’attention. Pour une journée pareille, il ne manquait plus que ça !

Un automobiliste derrière lui, qui lui avait sans doute eu de meilleur frein pour qu’il ne lui rentre pas dedans, était sorti de son véhicule et venait voir ce qu’il se passait. A voir si Will avait son portable dans sa poche… Non, il l’avait sûrement dans la voiture. Ce n’était pas forcément un automatisme chez lui et il ne s’était pas attendu à un tel événement.

Une ambulance ! Appelles-une ambulance ! lâcha Will à son attention, et qu’il se dépêche ! C’était un ordre !

Will essaya de voir s’il n’y avait pas moyen de revenir à elle, ou plutôt s’il pouvait sentir à quelconque pouls.

Hey, vous m'entendez?

Arh, c'était bien sa veine !

J’étais en train d’ouvrir les yeux petit à petit mais j’avais du mal. La lumière m’éblouissait et j’avais un méga mal de crâne. Mais ou j’étais a la fin ? J’avais du mal a me souvenir de se qui avait pu se passer… Au bout de quelques minutes je réussis tant bien que mal à ouvrir mes yeux pour découvrir des espèces de rideaux tout autour de moi. Je me redressa un peu et remarqua que j’étais sur un lit. Un lit d’hôpital ? Putain mais c’étais quoi se bordel ?!

Un peu prise de panique je me redressai en regardant mon corps. Bon j’avais mes habits, pas de blessure apparente a par mon mal de crâne. Je montai ma main à la tête et senti des points sur ma tête. J’avais eu un accident ? Avec un peu de mal je dois avouée, je m’étais levé avant de faire quelque pas et de tirer sur le rideau pour l’ouvrir. Derrière un médecin qui parlait avec un homme qui me disais vaguement quelque chose. Je les regardai l’air un peu hagard et paniqué. Mais putain qu’est ce que je foutais ici ?!

- « Ma fille ?! Où est ma fille ?! » Le dernier souvenir que j’avais pour le moment c’était d’être en voiture avec Katie après avoir du aller la chercher au lycée. J’avais eu un accident avec elle ? Pourquoi je ne m’en souvenais pas ? Où était elle ?! … J’avais des petites brides de souvenir qui me revenait en tête notamment de l’homme qui parlait avec le médecin. Sans trop les comprendre j’avais la sensation d’être avec lui au moment de mon accident mais je ne comprenais pas pourquoi…

- « Madame O’Connell restez allongé ! Tout va bien vous êtes a l’hôpital. Vous avez eu un accident de voiture mais votre fille n’était pas avec vous »

Je les regardais l’air des plus paniqué en m’imaginant le pire quand le medecin m’annonça que Katie n’était pas avec moi. Je fut soulager sur le coup mais dans se cas ou était elle ? Je n’arrivais pas a me souvenir… je me sentie prise de vertige si bien que avant de m’écroulé je m’accrocha a la première chose a porter de main : l’homme. - « ooh.. » Non rien de spécial c’était seulement le bruit que j’avais fais en me sentant mal… L’homme m’avait réceptionné avant de me ramener à mon lit mais pour autant je ne voulais pas m’allonger et préféra rester assise sur le lit…

- « Mais ou est ma fille alors ? » Non mais quand même ça avait son importance ! Le doc c’était approché de moi tout en sortant sa lampe de sa poche, commençant a vouloir faire un examen de mes yeux – « Ne vous en faite pas, on a appeler chez vous, vous l’aviez poser a la maison avant d’avoir votre accident. Elle est partie chez votre voisine. Suivez la lumière des yeux s’il vous plait » A cette annonce j’étais rassuré. Katie n’avait rien. J’avais beau avoir des envie de meurtre sur elle parfois, al simple idée qu’il puisse lui être arrivé quelque chose me tétanisé…

Le médecin finit son petit examen avant d’éteindre sa lumière et de me regarder. - « Vous avez eu une petite commotion cérébral mais tout va bien ne vous en faite pas. Votre mémoire des événements reviendra vite le temps que l’effet de choc passe. En attendant j’aimerais vous garder en observation et de toute façon vous ne pouvez pas rentrer toute seule » J’avais beau comprendre se qu’il disait il y avait un hic au tableau. Avez-vous oubliez le passage ou vous m’annonciez que ma fille de 14ans squatté chez ma voisine de 86ans ? Vous croyez vraiment que je vais passer la nuit ici ? Mais plus que ça il y avait un autre truc qui me titillé sur le coup. L’homme qui apparaissait dans mes souvenirs et qui venait de me ramener sur mon lit était toujours la a coté de moi. Je le regardai l’air quelque peu dubitatif…

- « Excusez moi mais… Vous êtes qui ? »

D’un calme absolu, il restait près d’elle. Enfin, le calme n’était pas spécialement absolu. Dans le cadre de son métier, il traversait les flammes, d’autres dangers, il sauvait des victimes… mais là, il allait sauver cette victime mais si ce n’était pas lui qui avait provoqué tout ceci, bien qu’involontairement... A savoir si elle n’était pas seule dans la voiture, également, si elle n’avait pas un petit garçon ou une petite fille quelque part dans la voiture car si ce n’était pas son délire de kangourou et de dauphin qui lui mettait la puce à l’oreille, il y avait sans aucun doute une autre personne à secourir. Cette histoire d’animaux avait été son instinct maternel qui avait surgi mais en même temps, en tant que mère, elle serait partie « en panique » pour savoir si tout allait bien. Il ne manquerait plus que ça ! Il ne manquerait plus que Will tue un gosse et ça, il ne se le pardonnerait pas. Le pompier n’allait pas partir dans une analyse, non plus ! Mais c’en était dans les plus normales dans ces conditions.

Le temps que l’ambulance arrivait, les flics eux-aussi arrivaient pour constater les dégâts du moins et voir ce qu’il s’était passé. Il ne manquerait plus aussi que la jeune femme décède entre ses mains serait également mieux. Will n’avait pas spécialement envie de se retrouver en taule et en plus, qui s’occuperait de Jordan maintenant qu’elle comptait sur lui ? Maintenant qu’il l’avait sous son aile ici à New York, il ne comptait pas la renvoyer à Las Vegas.

Il n’y pensait pas spécialement à ça à l’immédiat parce que la sentence n’était pas tombée, et Will tenait à ce qu’il soit auprès de cette femme. Certes, il ne la connaissait pas mais c’était la moindre des choses : il avait fait une connerie involontairement, il n’était pas du genre à fuir au moindre pépin.

L’ambulance arrivée, Will monta à l’intérieur auprès de la jeune femme. Un flic viendrait à l’hôpital pour une déposition. Maintenant, cette femme était entre de bonnes mains pour le moment, tout n’était qu’une question de quelques heures ou plutôt de la nuit, mais Will allait y veiller. Enfin, cela après qu’on l’ait également examiné, ça serait pas mal ! Parce que bon, cette femme avait subi un choc, contrairement à lui où il allait plutôt bien, cela n’empêchait pas qu’on l’examine également pour vérifier si tout allait effectivement bien.

Le trajet jusqu’à l’hôpital pouvait paraître un peu long, avec la sirène qui criait aux oreilles mais ils finirent par y arriver. Où là, on allait continuer à vérifier si Will allait bien mais, il allait parfaitement bien. Le plus important était de s’occuper de cette femme qui demandait un peu plus de soin et de surveillance que lui, hein ! Remarquant de nouveau qu’il n’avait pas son portable sur lui, il en profita alors d’un téléphone de l’hôpital pour appeler sa fille Jordan afin de l’informer qu’il ne risquerait pas de rentrer de si tôt. Il n’expliqua pas réellement pourquoi mais c’était comme s’il était en intervention ?

Pendant qu’on s’occupait de l’accidentée, un flic vint le retrouver dans le couloir un instant plus tard, qui d’ailleurs, lui informa au passage de l’identité de cette femme via son portefeuille dans le sac-à-main qui se trouvait dans la voiture : Rachel O’Connell. S’il connaissait cette femme ? A première vue, non ! Mais quand on lui indiquait son métier, ben merde, Will eut alors une illumination ! Pourquoi il n’y avait pas pensé avant ? A vrai dire, il en croisait tellement de personnes qu’elle aurait pu être n’importe qui ! Will l’avait rencontrée qu’une fois et pas forcément dans un lieu banal, non plus ! On ne pouvait que s’en souvenir mais ça lui revenait à l’esprit que maintenant ! Et comment ! Durant ce temps de l’accident, ce n’était pas comme s’il eu le laps de temps pour y penser ! Et pour le coup, Will faisait donc le lien avec son délire de fourgon du coroner. Ca allait sous le sens ! Tout de même, Will ne comptait pas l’envoyer à la morgue toute suite !

Après la déposition, il eut des nouvelles : elle était encore en vie. Rachel O’Connell n’était pas décédée. Hourra ! Enfin, dans les quarante-huit heures qui suivront, Will pourra faire la fête ! En tout cas, le pompier pouvait entrer dans la chambre et discuter avec le médecin. Apparemment, il n’y avait rien de bien grave et tout ça… Pendant que Will discutait avec lui à voix basse, Rachel reprit connaissance et forcément, se demandait où elle était, enfin du moins, en premier lieu réclamait sa fille. Elle avait effectivement une fille qui l’attendait et c’était normal pour une mère de s’en inquiéter, mais comme Will l’avait pu voir sur les lieux de l’accident, il n’avait pas vu la présence de sa fille. Fort heureusement, il y avait des gens pour veiller sur son enfant. Et pour le coup, comme Rachel s’était relevée brutalement, évidemment, elle avait un peu la tête qui tournait et la première dont elle s’était retenue, c’était à lui. Naturellement, Will l’avait réceptionné, il ne manquerait plus qu’elle tombe du lit, cette femme voulait lui en faire voir de toutes les couleurs ou quoi ? Elle n’avait pas fini de lui faire toute la misère du monde !

Hola ! Attention !

Will la fit rallonger et tout ça ! Pendant que le médecin donnait ses explications. Bref, si ce n’était pas une preuve si tout allait bien, une preuve de bon sens, elle lui demanda qui il était. Enfin, si ce n’était pas tout à fait une chose tout à fait normal. Si ce n’était pas aussi sérieux, Will aurait bien volontiers répondu : « Le Connard qui t’est rentré dedans ! ». Mais s’il était vraiment connard, il aurait pris ses jambes à son cou !

William. William Harington… Enfin, celui qui vous ait rentré dedans…

Génial, hein !

Contentez-vous de ne pas faire de gestes trop brusques ! conseilla-t-il. Reposez-vous!

- « Ah !... » Répondis je simplement a cette information. A vrai dire j’avais encore un peu de mal a réalisé ce qu’il se passait et restait donc un peu perplexe par la situation. Le gars avec qui j’avais eu un accident et donc qui m’avait envoyé à l’hôpital était la a coté de moi. Je me demandais depuis combien de temps j’étais la et donc par association depuis combien de temps lui-même été la a attendre mon réveil…

- « C’est gentil merci de vous inquiétez mais je vais bien… » Rassura mon « bourreau/héro » Mais pour l’heure j’avais d’autre préoccupation. - « Il faut que je rentre chez moi. Donnez moi une décharge et je vous la signe » Ordonna quelque peu au médecin. S’il croyait que j’allais passer la nuit ici il rêvait. C’était une généralité bien commune mais je détestais les hospices. J’y avais passer bien assez de temps sur les derniers jours de ma mère, j’avais eu ma dose de se coté la…

Le médecin me fit par de son mécontentement quand a ma décision et je lui fit part du peu d’intérêt que j’avais de son opinion en toute courtoisie. Il m’invita donc à le suivre au bureau des infirmières pour signer ma décharge. Descendant du lit où j’étais assise, j’attrapa mon sac avant de me tourner vers se fameux Will. - « Désolé je n’ai ni le temps ni l’énergie pour faire les papiers de constats maintenant mais tenez voici ma carte. Appelez moi pour qu’on trouve un moment pour régler ça. Désolé et merci. Au revoir » A mon habitude j’étais assez distante même dans ma façon de parler mais après tout c’était un inconnu…

J’avais suivit le médecin jusqu’au bureau des infirmières et signer ma décharge. Au passage je m’étais fait appeler un taxi vu que je n’avais pas le droit de conduire et de toute façon pas ma voiture non plus. D’ailleurs je me mis à réaliser. Ma voiture ! Je ne savais pas dans quel état elle était ni même où elle était ! Je souffla un coup à cette pensé avant de regagner la sortie de l’hôpital pour aller faire le plancton devant en attendant l’arriver de mon taxi…