Retour aux sources (Alex et Castiel)

Le moment que j’attendais avec impatience depuis de long mois était enfin là. J’étais en vacances d’été et conformément à sa promesse, Castiel et moi étions sur e d’part pour Londres. On avait les billets d’avions. Il avait était décidé qu’il serait plus judicieux de laisser Roy avec sa mère, malgré les supplications du petit, mon père ne cédait pas, bien que des regards implorant mon aide me parvenait, je choisis de ne pas intervenir, si dans mon esprits des réponses, cinglante ou humoristique prenaient forme. Mais hors de question de prendre partie pour l’un ou l’autre.

 

Elda eu la gentillesse de nous conduire à l’aéroport JFK, l’avion décollait dans deux heures, mais il fallait faire l’enregistrement des bagages, puis c’est la consigne. Il seulement quelques mois j’avais le chemin inverse, pour mon père cela remonte a des années. Une fois l’enregistrement fait, il nous fallait rejoindre la salle d’embarquement. C’étais le moment des adieux, Je saluais rapidement Elda, pendant que les deux adultes parlait, je prie mon frère dans les bras et le serais fort :

 

 

Dernière accolade entre nous, petit signe de la tête à mon ex belle mère, adieux entre Roy et Castiel, nous voilà en route. On passait les portiques contrôle de sécurité, 7 heures de vol nous attendait. Assis devant la porte 24, j’avais dû mal à contenir mon impatience :

 

 

Oui le cimetière, avant de partir à l’assaut de la capitale anglaise, je voulais pouvoir me recueillir sur la tombe de ma mère. On continuait de parlait de quelques truc puis ce fut l’heure. On s’assit dans l’avion j’étais côté hublot, on suivit les règles de sécurités, puis je vis l’avion rouler sur la piste et prendre son envol. Je me calais dans mon siège et m’endormis. Je me réveillais au moment où l’hôtesse nous offrit une collation, au dessous je voyais les nuages et quelques bandes bleues de l’océan :

 

 

Cast me répondit, puis remis mes écouteurs et me rendormis. Je me réveillais définitivement quand l’avion touchait  le tarmac, le ciel était brumeux et maussade, rien en comparaison de New York, avec un sourire je dis a mon père :

 

Cela faisait un moment qu'il lui avait promis, il était temps de tenir parole. Aujourd'hui, Castiel et Alex s'en allaient pour des vacances à Londres. Et quelles vacances ! Entre rencontrer la famille de son fils, ses amis, passer un peu partout, ils allaient beaucoup bouger ! Sans compter que Castiel avait aussi des gens à voir, ça promettait ! A l'aéroport, Roy fit ses yeux larmoyants pour qu'il vienne avec, mais, ils lui expliquèrent tous que ce n'était pas possible. Castiel se dit même que Roy l'avait eu pour lui tout seul pendant cinq ans, presque six, alors Alex pouvait bien l'avoir pendant deux semaines. Et ça allait leur faire du bien à tous les deux de tout de façon ce voyage, donc, c'était avec joie qu'il s'y rendait. Bien que de dire au revoir au petit blond fut plus difficile qu'il ne l'eu cru. Les au revoir passés, père et fils étaient prêt à embarquer. Après le long passage des enregistrements de bagages, de l'attente, de l'embarcation, ils purent enfin se poser dans l'avion qui les menaient en Europe. Une fois posés, Alex demanda à ce que leur première étape soit de passer par le cimetière. C'était compréhensif ! Il hocha la tête avant de lui répondre :

Pas de soucis ! On est la aussi pour ça.

Alors maintenant ou un autre moment … Et il comprenait qu'il avait hâte. Une fois les habituelles consignes de sécurités énoncées, peu de temps après Alex s'endormit, confortablement installé dans son siège. Pour passer le temps, Castiel avait sur lui son téléphone, et ne manquait jamais de quoi faire de tout de façon. A un moment, Alex émergea de son sommeil. Castiel s'amusa à penser que c'est son radar à nourriture qui a joué le rôle de radio réveil. D'ailleurs celui-ci demanda ou ils étaient.

A mi-chemin, encore un peu de patience.

Ou de sommeil dans son cas, puisqu'une fois l'encas avalé, il se rendormit aussitôt ! Cas en aurait bien fait de même, mais l'envie de dormir ne se présenta pas à lui. Du coup il choisit de s'occuper sur son portable le temps qu'il lui restait. Ça tombait bien il avait téléchargé un jeu et avait un peu de temps devant lui ! Il s'occupa ainsi durant tout le reste du trajet, jusqu'à ce que, petit à petit, Londres se rapprochait. Alex émergea à nouveau, et, bien vite, l'avion se posa sur la terre ferme. Pour être franc, Castiel ne s'attendait pas à revenir à Londres si rapidement. Cela lui fit tout drôle de revoir cette ville ou il avait tant de souvenirs. Et laissé aussi des gens. Si Alex avait aussi laissé sa famille ici, c'était le cas de Castiel qui avait quitté sa marraine qui l'avait pris en charge à la mort de ses parents. Enfin, ne pensons pas de suite à cela.

Bon, avant tout chose, allons au moins poser tous ces bagages à l'hôtel !

Comme ça ils ne les embêterons plus. Celles-ci en main, Castiel mena Alex vers un service de location de voiture. Il n'était pas un grand fan des taxis et préférait amplement louer une voiture le temps de leur séjour. Un peu plus de liberté quoi. Les clés récupérées, ils se dirigèrent vers le véhicule ou ils déposèrent les bagages, et ils partirent en direction de l'hôtel. Cas l'avait réservé en ligne, et, des amis restés à Londres le lui avait conseillé. Après avoir fait le trajet durant lequel Castiel s'était remémoré à quel point les british ne savent pas conduire, les deux hommes arrivèrent sur place. C'était pas un bas de gamme, ni le plus luxueux de la ville pour autant. Mais assez pour qu'un voiturier s'occupe de la voiture une fois devant et qu'un garçon s'occupa de leurs valises. L'hôtel était assez moderne, classe et sympa. A la réception, on leur proposa de les guider vers la chambre réservée. Ainsi ils purent découvrir les lieux de leurs propres yeux. Ils arrivèrent devant un petit salon commun, qui donnait sur deux coin nuits identiques, composé d'un lit double chacun et tout ce qu'il fallait pour ranger leurs vêtements. On accédait à la salle de bains par une porte à coté de l'entrée de la suite. La déco était plutôt stylée, Cas devait l'avouer. Et en plus il y avait un frigo ! Castiel laissa un pourboire et déposa ses valises près d'un des deux lits avant de se tourner vers Alex.

Je suppose que tu n'a aucune envie de t'amuser à ouvrir tes bagages non ?

Il y avait autre chose qui tenait bien plus à coeur au jeune homme. C'est pour ça qu'il laissa au moins le temps à Alex et à lui même de boire un coup et de découvrir que le frigo était bien rempli, avant de repartir, pour aller au cimetière. Il laissa alors le gps les guider au travers de la ville, redécouvrant par la même celle-ci.

On restera à la tombe de ta mère autant que tu le souhaitera. Mais après, il va falloir que je te présente aussi.

Lui aussi avait des gens à voir ici après tout.

Nous voilà sur le sol Anglais, en Europe. Après avoir récupérait nos bagage, être passé à la douane et avoir fait tamponné mon jolie passeport, où apparaissait déjà les tampons Américains, Castiel louait un voiture et nous voilà en route pour notre hôtel. Ne n’avait parlais depuis notre atterrissage, je regardais la ville qui défiler sous mes yeux, exactement pareille que dans mes souvenirs. Londres la ville de mon enfance, des flots de souvenir revenait à la surface, j’esquissais de petit sourire pour certains.

 

EN compagnie de mon père je découvris notre chambre, une suite plus exactement. Je choisis ma chambre en premier, elle était orientée vers le centre ville et de ma chambre je pouvais contempler, mon ancien terrain de jeu. Après un rafraîchissement mérité et comme mon père l’avait comprit, une chose me tenait plus a cœur que e défaire mes bagages.

 

On se rendit donc au cimetière :

 

 

Je guidais mon père entre les allées. Une fois en face, j’e fis un pas en avant, je me surestimais, car je tombais a genoux et ne pus retenir mes larmes. J’avais toujours trouvais stupide, que les gens parle au tombe, mais là j’ouvrir la bouche. Du revers de ma manche j’essuyer mes yeux et prie une grande inspiration :

 

 

Je jetais un regard à Cast, les yeux rouge et les larmes qui coulait toujours, je lui fis signe de s’approcher. Puis repris :

 

 

Je me relevais et tant pis pour la honte, je me jetais dans le bras de mon père me tête contre son épaule.

 

Finalement, ils arrivèrent au cimetière. Cela faisait très longtemps que Castiel n'avait plus mis les pieds ici. Il se laissa guider entre les allées par son fils pour arriver alors à la tombe de la mère d'Alex. Celui-ci ne mit pas longtemps avant de craquer. Castiel laissa le jeune homme en tête à tête avec elle, pendant qu'il saluait silencieusement celle-ci. Il entendit alors son fils prendre la parole et s'adresser à sa défunte mère, s'excusant de ne pas être venu avant. Lorsqu'il tourna la tête vers lui, Cas vit ses yeux pleins de larmes, lui faisant signe d'approcher, ce qu'il fit. Il écouta silencieusement Alex continuer à parler à sa mère, la voix chargée d'émotions. Il fut surpris de le voir se jeter dans ses bras pour être franc. Mais ses bras se refermèrent autour de lui, automatiquement. Il laissa même sa main caresser les cheveux du jeune homme, dans un geste rassurant. Il savait très bien que ça faisait quelque chose que de se retrouver devant la sépulture de son parent. Ça retourne énormément. Surtout à son âge ou on a besoin d'eux. Bien plus qu'on ne peut se l'imaginer. Mais ça, on ne se rends compte que la réelle importance des choses qu'une fois qu'on les a perdues. Ça, l'émotion et sûrement la fatigue du voyage, tout cela devait jouer. Son fils toujours dans les bras, il tourna la tête vers la tombe, ou il pouvait lire le nom de la mère d'Alex. Puis, a son tour, prit la parole.

Salut Marie. Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu. Je suis vraiment navré que nos retrouvailles se déroulent ainsi, d'autant plus que notre dernière entrevue ne s'était pas passée au mieux.

Il soupira un instant, se rappelant cette dernière rencontre. C'est la ou ils avaient parlé de quoi faire du bébé, et que, d'avis différents, s'étaient quittés sans un mot. Si il avait su … Enfin, il ne pouvait refaire le passé de tout de façon. Tout ce qu'il pouvait faire à présent, c'est assumer, et tenter de se racheter.

Ne t'en fais pas pour Alex, je veille sur lui, même s'il ne me facilite pas la tâche !

Fit-il avec une pointe d'humour.

Enfin, ne t'inquiète pas pour lui. Je t'ai abandonnée toi, je ne ferais plus deux fois la même erreur.

Il s'en était assez voulu. Oui ça ressemblait à des excuses et à une demande de pardon. Sauf que Castiel ne le lui demandait pas, ne s'en estimant pas digne. Si de la ou elle était, elle lui pardonnait ses erreurs tant mieux. Et sinon, tant pis...

J’étais dans les bars de mon père, bizarrement, cette situation ma calmer, je commencer à ne plus pleurer. Puis contre toute attente, il  se mit à parler à la tombe. Surpris je me dégageais et le regardais. Le voir parler à une tombe me surprenais. Il avait finalement l’esprit bien plus ouvert que je le croyais. J’écoutais ce qu’il disait, il parlait de moi. Il osa une pointe d’humour, qui malgré mes yeux rouges d’avoir pleurer, me fit sourire.

Puis il reprit son sérieux, les dernières paroles qui disent me touchaient directement. Il semble t’il s’excuser. Il disait avoir abandonnée ma mère, il ne ferait pas deux fois cette erreur, l’aimait il vraiment, cela me fit dire :

 Je ne sais pas ce qu’il allait répondre, mais je voulais le croire, j’en avais besoin. J’écoutais ce qu’il me répondit, avant de lui dire :

« Pendant qu’on est à Londres, on va aller voir mes grands parents. J’aimerais que tu sois avec moi. Je sais qu’entre eux et toi c’est loin d’être génial. Il te déteste et quelques part je l’ai comprend, tu mets leur fille enceinte et tu te barre et aussi surprenant que cela puisse être, je te comprends aussi tu as flippé grave. Je veux qu’ils te voient comme moi je te vois. Ils comptent beaucoup pour moi, avec maman c’est eux qu’il m’on élevait, et toi tu compte énormément pour moi, tout comme Roy. " 

Je ne pensais jamais dire ça un jour. Je ne connaissais et avais appris l’existence de mon père que quelques mois plus tôt. Au début je ne voulais pas de lui, ni même m’attacher, mais le fait est que finalement, je l’aimais bien plus que je ne voulais l’admettre :

 « Mon grand père m’a élevait selon de principes religion space. Moi et dieu on n’est pas super pote, mais j’ai suivit ici ce que mon grand père voulait en arrivant à New York et depuis lors on va dire que j’ai transgressais un nombre certain de règles. Il va me demander et je ne vais pas lui mentir, ça va pas lui plaire, donc un soutient de toi serais le bien venue »

 Je le regarder espérant avoir son aide.

Visiblement, Alex aurait préféré qu'entre lui et sa mère il y ait eu une histoire sérieuse. Et bien non. Ça n'a jamais été le cas. S'il l'avait aimée, il serait resté auprès d'elle. Il secoua la tête et regarda Alex, lui parlant très sérieusement, d'un ton doux cependant. Inutile qu'il reste dans ses espoirs vains.

Désolé de te décevoir une nouvelle fois, mais entre ta mère et moi il n'a jamais été question d'amour. Ne te fourvoie pas, si je lui dit tout cela, c'est parce que je t'aime toi, et non elle.

S'il n'y avait pas eu Alex, il n'en n'aurait eu rien à faire qu'elle soit morte. Certes ça aurait été dommage et tout, mais ça s'arrêterait la. Il continua alors sur sa lancée, parlant de ses grands-parents. Pas de soucis il sera avec lui lorsqu'il les reverra. Et il voulait bien le croire quand il disait qu'ils le détestaient ! Personne n'apprécierait le comportement qu'à eu Castiel de tout de façon. Il eu un sourire lorsqu'Alex finit par dire que, Roy et lui, comptaient pour lui à présent. Il n'avait pas idée à quel point ces paroles étaient importantes pour Castiel. Alex lui expliqua que son grand père l'avait élevé selon des principes de religion, space selon lui. Il pouvait le comprendre, lui aussi avait été élevé avec une ligne de conduite plutôt religieuse. Et regardez ce qu'il est devenu ! Un type qui couche à gauche à droite, avec des mômes de partout ! Et, pour reparler du soutient que lui demandait Alex, pas de problèmes.

Ne t'en fais pas tu ne sera pas seul, et je suppose que j'ai aussi un rôle à jouer dans ta transgression des règles imposées par ton grands-père.

Et puis Cas ne voyait pas pourquoi Alex devrait trembler toute sa vie devant ses grands-parents. Donc il allait l'épauler, et l'aider à grandir et à s'affirmer davantage. Enfin, tant qu'on parlaient de famille et compagnie, c'était peut être aussi le moment d'aller le présenter aussi non ?

Tu veux bien me suivre un instant ? Ne t'en fais pas, on pourra revenir ici juste après.

Lui aussi avait des gens qui étaient la, dans ce cimetière. Du coup, Cas le guida à travers les allées, trouvant le chemin presque automatiquement. Ils arrivèrent dans une autre allée, devant une stèle, modeste et simple que Castiel observa un instant dans le silence. Sur la stèle, on pouvait lire :


Ainsi que leurs dates de naissance respectives et de décès. Castiel se tourna alors vers Alex et lui dit :

Je te présente tes grands-parents paternels.

Enfin, façon de parler bien sûr étant donné qu'ils étaient un peu morts. Castiel se laissa alors à raconter un peu une partie de sa vie à son fils. Il avait bien entendu le droit de savoir.

Ils ont été tués dans un accident d'hélicoptère en Australie, pour fêter leurs vingt ans de mariage. J'avais ton âge quand c'est arrivé. Il m'a fallut deux semaines avant de me décider à reparler.

Chacun affronte la mort d'un être cher comme il le peut.

J’attendais sa réponse et je finis par l’avoir. Bon ce n’était pas celle que je souhaitais. Mais au moins mon père me disait la vérité, il ne berçait pas d’illusion, entre lui et ma mère ça avait était l’histoire une fois, pour lui. Rien que pour ça je lui en étais reconnaissant. Mais une partie de sa phrase me surpris et me touchais à la fois, il venait d’avouer qu’il ‘aimait. Je baissais la tête gênait et sourit, sa phrase me faisait du bien.

Ce qui me fit encore plus plaisir c’est quand j’eu la confirmation de son soutien. Quel soulagement, je me ne sentais pas du tout prêt à affronter mes grands parents seul. Oui Castiel n’est pas le meilleur allié vu la haine de ma famille face à son comportement, mais ça remonte à presque 16 ans maintenant, il faut qu’ils tournent la page, facile à dire. Cast était génial, il se disait être responsable de mes transgressions, si cela peut m’aider j’allais pas le contredire. Qui c’est comment cela allait finir.

Il me demandait de le suivre. Ce que je fis me demandant où il voulait allait, ben en faite pas bien loin, car on ne sortit pas du cimetière. Tout deux s’arrêtèrent devant une tombe, en lisant les noms sur la stèle, je compris de suite de qu’il s’agit, mais je gardais le silence. Cast fit les présentations en quelques sorte, je ne savais pas trop comment réagir en levant la main droite je dis :

Par ce moyen je brisais mon mal aise, puis j’eu le droit à l’histoire de la vie de mon père. C’est toujours intéressant de connaître la vie de ses parents, les bêtises qui on faite, leur lapsus… les trucs du genre. Mais là je n’étais pas d’humeur, malgré tout j’écoutais en silence, en faite, un bouillard venait de tomber sur le cimetière, je me geler grave et cette endroit devenait lugubre, j’avais envie de déguerpir rapidement, puis mon père raconta ce qui leur était arrivait. Un truc pas cool, mais bon :

Oui ma vois trahissais mon empressement et ma crainte.

L'idée de continuer de discuter un peu dans un endroit plus chaud n'était pas pour déplaire à Castiel. Au contraire.

C'est pas une mauvaise idée, j'avoue que j'avais oublié à quel point le climat londonien était … enfin tu vois.

Et ressentait surtout ! Et puis, au contraire d'Alex qui avait dormi comme un bienheureux dans l'avion, ce n'était pas le cas de Castiel. Et croyez-le, autant d'heures de vol dans les pattes ça tue. Même un type comme Castiel. Alors, tous deux quittèrent le cimetière, se se dirigèrent vers la voiture. Une fois à l'intérieur, Cas ne se fit pas prier pour allumer le chauffage. Non pas qu'il était douillet mais bon … A quoi sert l'évolution si on peut pas en profiter hein ? Bon, café ou hôtel ? Bah, autant aller à l'hôtel. Ils faisait aussi des cafés, et il y avait un salon ou ils pouvaient en boire tranquillement.

Ça va mieux ?

Il avait bien vu qu'Alex était mal à l'aise au cimetière. Il ignorait pourquoi. C'est pas comme si un fantôme allait sortir derrière une tombe non plus.

On va à l'hôtel, se boire un truc chaud, je sais pas toi, mais la, j'en ai bien besoin.

Pour rester éveillé. C'est qu'ils avaient aussi le décalage horaire dans les pattes. Enfin ça, ils le ressentiraient le lendemain sûrement. Castiel fit le trajet inverse, jusqu'à l'hôtel ou ils créchaient. Ils sortirent de la voiture, et la laissèrent au voiturier qui s'occupa d'aller la garer pour eux.

Aller, allons boire un truc !

Dans la joie et la bonne humeur ! Ça fera aussi du bien au moral d'Alex, qui avait craqué quelques minutes plus tôt. Ils entrèrent dans l'hôtel, et se dirigèrent vers l'un des salons, pour se poser dans un coin canapé.

Commande ce que tu veux. Sauf de l'alcool, tu n'y aurais pas droit de tout de façon.

A la maison ils faisaient ce qu'ils voulaient, autant ici ils ne pouvaient pas en commander pour un mineur. Lui, allait prendre un café. C'est ce qu'il commanda au serveur lorsqu'il vint prendre leur commande, et laissa Alex choisir.

On retournait à l’hôtel, dans un de leur salon de luxe, pour discuter et boire un truc chaud c’est préférable. Castiel prit un café. Un chocolat chaud me tentait, mais je savais que ce dernier serait fait avec du lait et vue mon intolérance aux lactoses mieux valait éviter. Je décider de ma la jouait So british et commanda un thé à la cannelle.

Une fois le serveur repartit, je souris tête baisser, encore une ressemblance paternelle, puis relevant les yeux ceci reflétaient ceux de ma mère ce qui allait immanquable lui rappeler à Castiel Marie :

Connaissant mon grand père mieux valait éviter d’allez sur un terrain dangereux. Lui et ses principes religieux space. Si je disais à Castiel comment ma mère avait vécu les reproches de mon grand père et les violente disputes entre eux pour moi, après tout j’étais le fruit du péché le plus grave à ses yeux :

J’avais besoin de le savoir, il savait apparemment quelle genre de type il allait voire :

Lorsque le serveur vint prendre leur commande, il laissa Alex commander son thé, et prit un café pour sa part. Sinon, il allait piquer du nez avant l'heure. Le décalage horaire ne le réussissait pas vraiment … foutue jeunesse va ! Du coup lorsque sa commande arriva, c'est avec plaisir qu'il s'en délecta. Alex émit ensuite son souhait d'aller rendre visite à ses grands parents une fois qu'ils aient fini de boire. Pas de problème ils étaient la pour. Castiel l'écouta alors lui demander de ne rien dire par rapport à sa bisexualité, le fait qu'Alex voyait une fille … Bref, Cas bu une gorgée de café, et, tranquillement la reposa sur la table. Puis, avec le plus grand calme du monde, le regarda et répondit :

Très sincèrement, je doute que ma vie privée, très privée, soit mise sur le tapis. C'est pas le genre de trucs qu'ils doivent avoir en tête. Mais … imaginons, que par le plus grand de tous les hasards, ce soit le cas.

Sait-on jamais, la vie est pleine de surprises après tout non ?

Et bien il est pas encore né celui qui me fera renier ce que je suis. Et pour ceux à qui ça ne plaît pas, c'est la même chose.

En clair, si jamais le sujet était abordé, pas question pour Castiel de mentir. Ceci dit pour le fait qu'ils vivaient avec son ex, pas question de le passer sous silence, il n'y avait pas de quoi avoir honte. Et si il pique une crise, ma foi, qu'il se fasse plaisir.

Pareil pour le fait que tu dragues une fille. Si même tu draguais tout ton lycée je vois pas en quoi ça les concerne. Mais si tu veux que je ne dises rien pas de soucis. C'est ta vie.

Donc, concernant la vie privée d'Alex il ne dirait mot. C'est à lui de décider de dire ou non certaines choses, comme celle ci. Après il lui posa une bonne question. Avait-il déjà rencontré les parents de Marie ? Il secoua la tête.

Je ne leur ai même jamais parlé. Je les ais vu, une fois, de loin. C'est tout.

Autant dire qu'il les rencontrera vraiment.

En toute franchise, non pas que j'appréhende, mais je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre.

Forcément, le gros connard qui a mis leur fille enceinte qui déboule, ça va pas être la joie ! Castiel écouta Alex lui demander s'il pouvait aller voir un pote à lui en ville. Drôle de question.

Bah bien sûr, si tu as même envie de voir tous tes amis, et ce tous les jours y'a aucun soucis on est aussi la pour ça non ?

C'était certes un voyage déstiné à les rapprocher tous les deux, mais aussi pour faire plaisir à Alex, pour qu'il revoit sa famille et ses amis qu'il avait laissé en venant à New York. Et comme dit ils étaient la pour deux semaines, et mine de rien ça passera très vite. Donc autant en profiter. Castiel vida alors son café qu'il reposa sur la table, puis, en regardant Alex lui dit :

Bien, dès que tu aura terminé on pourra y aller.

Il faudra juste le guider parce qu'il ignorait un peu ou ils vivaient.

Guidés par les indications d'Alex, Castiel roula jusqu'à la maison des grands parents du jeune homme. En fait, il y était déjà allé, une fois, il y a longtemps. Pour voir Marie bien sûr. Enfin, ils arrivèrent sur les lieux, une jolie petite maison anglaise. Rien à voir avec l'appart dans lequel Cas et maintenant Alex vivaient. S'il se sentait prêt à affronter la tempête ?

Euh … repose-moi la question dans dix minutes !

Parce que la il n'était plus sûr ! Ce fut la grand mère qui les accueillis. Une petite dame polie qui présentait bien. Elle serra son petit fils dans ses bras, et salua aimablement Castiel. Contrairement au grand père. Le russe était sûr qu'il allait avoir droit aux remontrances.

Et bien ravi de faire votre connaissance.

Depuis le temps qu'il aurait dû la faire … Puis un autre bruit retint son attention. Il tourna la tête pour voir qu'une boule de poils avait rejoint Alex. Un très beau labrador. Tobby c'est ça ? Castiel lui gratta alors la tête. Ah vint la question quand à savoir s'ils le ramenaient dans leurs bagages ?

Il faut voir, on en discutera ce soir.

Ce n'était pas un non ni un oui. Juste en discuter c'est tout. Il regarda Alex, sa grand mère et le labrador s'en aller plus loin, le laissant avec le patriarche. Puis, d'un coup d'un seul, le grand père d'Alex se mit à débiter une tirade, tout droit sortie d'un autre siècle ! Purée, Alex ne lui avait pas menti, pour être vieux jeu, il était vieux jeu ! Et le pire, c'est qu'il ne laissait même pas à Cas le temps de répondre ! C'te culot ce vieux ! Du coup, Castiel garda simplement son calme et laissa le vieil homme dire tout ce qu'il avait à dire. Tous les reproches qu'il lui faisait ça, Cas n'apprenait rien du tout. En revanche tout ce qui est de l'éducation …. Pitié quoi ! Il fut presque heureux de l'entendre dire qu'ils devaient s'en aller. Bah ça pas de soucis. Il salua à peine le grand père, mais adressa à la grand mère, qui lui semblait plus sympathique, un sourire poli. C'est soulagé qu'il repris le volant, Alex à coté. Il avait demandé à ce dernier de le guider jusqu'au point de rendez-vous entre lui et son ami afin qu'il l'y dépose. Puis, la question à un million ! De quoi avaient-ils parlé ?

Techniquement, c'est ton grand père qui a parlé, j'ai même pas eu le temps d'en placer une pour tout te dire.

Il avait encore un sacré souffle le pépé ! Fin bref.

Outre les remontrances auxquelles je m'attendais, il a parlé de toi et de ton éducation.

En y repensant, Castiel eu du mal à réprimer un fou rire en se remémorant ce que son grand père avait dit.

Comme quoi tu devais te procurer du plaisir tout seul dans ta chambre et que je devais t'empêcher de continuer je cite, «  cette perversion de cet acte répugnant ». Ah oui parce que le sexe aussi c'est dans le cadre d'un mariage uniquement, et seulement avec une fille.

Lorsqu'il eu terminé cette fois-ci, Castiel ne pu s'empêcher de rire. Mon dieu mais s'il savait à quel point le père était dépravé il l'aurait fusillé oui ! Il tenta de reprendre son calme tout de même.

Je vais te dire, si j'en suis arrivé la, c'est bien parce que j'ai eu une éducation similaire. Malgré tout l'amour et le respect que j'ai pour mes parents, c'étaient des sacrés coincés du cul. Parler de choses comme ça c'était même pas la peine d'y penser, et comme pour tes grands parents, le sexe, ce n'était que entre époux, rien d'autre. Et puis à l'époque, j'avais pas internet pour me renseigner …

Donc c'était encore le temps ou entre potes au collège on essaye de glaner des informations un peu partout, et celui qui en savait le plus était le dieu absolu. Quelque chose comme ça. Aujourd'hui, tous les jeunes ont accès à tout ce qu'ils veulent. Ils ne connaissent pas leur chance.

Du coup, à leur mort je me suis lâché et fais pas mal de conneries. Je ne vais peut être pas tout te raconter … Enfin bref, c'est aussi à cette période que j'ai rencontré ta mère … elle était si jolie, si douce, qu'il ne m'a pas fallu longtemps avant de craquer.

Et de la draguer, et de fricoter et de la mettre enceinte … bref !

Enfin tout ça pour te dire qu'il est totalement hors de question de t'interdire de vivre ta vie ! Tu fais ce que tu veux dans ta chambre, ça ne me regarde pas. Tout seul ou avec une fille, pareil, c'est ta vie privée et elle ne regarde que toi. Juste … pense toujours à te protéger !

Grand conseil de la vie !

Il eu un sourire amusé à ses paroles. Oh pas de soucis il ne comptait de tout de façon pas aller plus loin dans la discussion. Ça aurait été bizarre. Bon au moins il savait que s'il avait besoin de parler un peu sur ce sujet Castiel était la. Ok il n'allait pas lui donner des conseils pour des positions, mais s'il voulait parler de tout et de rien, son père était une tombe. Il était sûr que tous ses petits secrets n'allaient jamais lui revenir en pleine tronche au moment ou il ne s'y attendait pas.

Puis Alex lui fit part de son souhait, quand à sa présence chez son ami. Et il avait la un argument de choc le p'tit gars ! Apparemment la mère de son ami était seule, et Russe également. Non pas que Cas avait un faible pour les russes, mais il se doutait qu'elle ne devait pas croiser des russes à tous les coins de rue. Lui non plus, n'en n'avait pas énormément croisé. Il y avait bien ce gigolo mystérieux oui … Bon, mais reparlons de ce qui se passait maintenant. Castiel regarda Alex un peu de travers, mais pas vexé pour le moins du monde.

C'est moi, ou mon fils essaye de m'arranger le coup ?

Ce serait marrant faut l'avouer. Après faut voir comment était la mère en question.

Bah si tu veux que je restes pas de soucis, je ne vais pas te tenir la jambe de tout de façon.

Et puis c'était l'occasion de rencontrer son pote ( et la mère de celui-ci accessoirement) et c'était plutôt une bonne chose. Finalement, Cas se gara devant une maison, celle qu'Alex lui désigna.

Bon, on y est !

Et bien s'il voulait qu'il vienne pas de soucis, mais s'il préférait être seul avec son ami, ça allait également. Oui il était pas chiant le mec.

Arrivés sur place, les deux hommes sortirent de la voiture. Une femme sortit de la maison. Une belle femme, élégante, sans en faire trop. Les deux plus jeunes se saluèrent, et ensuite, la femme enlaça Alex. Vint ensuite le temps des présentations. Alex se chargea de le présenter à la petite famille, n'oubliant pas de mentionner le fait qu'il était russe. Il adressa un sourire aux deux personnes, un plus posé à la mère en ajoutant un :

Ravi de vous rencontrer tous les deux.

Tant la mère que le fils. Il était aussi content de voir un peu qui étaient les amis d'Alex. Enfin, ils entrèrent, et les deux garçons ne tardèrent pas à monter à l'étage. Castiel ne s'en formalisa pas, après tout il était en très charmante compagnie. Il la suivit alors dans le salon, ou elle l'invita à prendre place. Ils furent alors occupés à discuter, histoire de faire un peu connaissance. Comme il s'en était douté, elle lui demanda si ça ne le gênait pas qu'ils papotent en russe afin qu'elle n'oublie pas sa langue maternelle, ce que Cas accepta volontiers. Mis à part un certain amant il y a peu, il avait rarement rencontré des personnes parlant russe, assez bien pour tenir une conversation. Mais avec Irina, cela coula tout seul, comme s'ils parlaient cette langue tous les jours. C'est ainsi qu'ils discutèrent un peu de choses et d'autres, mais surtout de son fils et leur relation. Comment s'étaient passées les retrouvailles, ce genre de choses. Sa compagnie lui sembla tout à fait charmante d'ailleurs.

Puis, elle déclara qu'elle allait faire quelque chose à boire, lui demandant ce qu'il prendrait. Pour lui, ça restait du thé, même si un café noir l'aurait peut être mieux aidé à rester éveillé. C'est qu'il avait des heures de vol dans les pattes, une visite au cimetière et une rencontre étrange avec les grands parents d'Alex !

En voyant Alex et Thomas débouler, Cas se mit un rappel dans sa tête pour proposer à Alex d'inviter quelqu'un pour les prochaines vacances. C'est pas comme s'il n'y avait pas assez de place chez eux !
Il hocha la tête lorsqu'Alex lui dit qu'Irina et Marie étaient amies. Ouais elle avait du entendre parler de lui quoi ! Elle connaissait l'histoire. Bien que ça, il s'en doutait.

Oh et je vous en prie, appelez-moi Castiel, monsieur, ça fait trop formel ne pensez-vous pas ?

Certes ils n'allaient pas non plus se donner des petits noms en plaisantant sur des conneries. Juste histoire d'être moins coincés.

A la dernière remarque de Castiel, j’échangeais avec Thomas un regard entendu, qui en disant long sur ce que nous pensions. Le fait d’avoir précisé qu’ils étaient tout deux d’origine russe, que la mère de Thomas soit célibataire et de les avoir laissé seul un moment, n’était pas si anodins que ça, et pas seulement des coïncidences. Les deux échangèrent un sourire avant d’avaler une gorgée de thé glacé. Après quoi je dis à mon père :

« Papa, serait il possible que Thomas vienne à New York ? »

Je parlais de plus proche que les prochaine vacances, on allait rentrer dans quelques jours, pourquoi ne ferait il pas le voyage avec nous, mais ça je gardais pour moi, je lui avouerais le tout une fois son accord obtenu. J’ai peut être quinze ans, mais pas stupide loin de là. Bien qu’excité d’avoir revu mon pote, le fait de me poser, me fit ressentir les effets du vol, depuis notre arrivaient on ne s’était pas reposer, malgré moi je ne pus retenir un bâillement, remarquant mon impolitesse je devins tout rouge :

Je regardais mon père après tout c’est lui qui conduit et je voyais bien à ses yeux qu’il était fatigué aussi. Alors dit quelques chose en russe avec un lare sourire à mon père, je le regardais surpris et interrogateur :

Je jetais un regard soupçonneux à Thomas avant d’éclater de rire. Le moment de prendre congé était là. Je saluais Irina et Thomas en leur disant à demain, dans la voiture de retour à l’hôtel, j’observais mon père assis à côté de moi :

J’attendis que mon père me réponde, puis je m’endormis avant même d’arriver à l’hôtel.

Pour le moment, Castiel ne répondit pas pour la question de son pote. Il n'y voyait aucun inconvénient, de tout de façon, il y avait pensé lui aussi. Puisque madame avait raison en disant qu'ils semblaient fatigué. Même si Alex lui, avait pu dormir dans l'avion ce n'était pas le cas de Castiel. Certes il n'était pas encore un vieux croûton, mais les voyages en avion ça ne repose pas spécialement. Castiel ne pu que sourire lorsqu'Irina parla en russe et que son fils compris ses mots. Après tout, c'est ce qu'il faisait aussi avec Roy. Peut être qu'Alex ne l'avait pas encore remarqué, puisqu'en sa présence ils ne parlaient qu'américain, afin qu'il comprenne. Mais lorsqu'ils n'étaient que tous les deux ils causaient russe. Et le p'tit gars était déjà un très bon bilingue ! Aussi bon qu'un petit bonhomme de six ans puisse l'être bien entendu.

Mais il était temps d'y aller. Ils saluèrent la mère et le fils avant de prendre congé d'eux. Pendant le trajet, Alex parla de nouveau de la mère de son ami. Castiel haussa les épaules à la question d'Alex. Allait il en faire une de ses conquêtes ?

Aucune idée ! On verra bien comment les choses évoluent une prochaine fois. Mais sinon elle me plait bien oui.

Il verra bien cela en temps et en heure.

Ah, concernant le fait d'inviter ton pote Thomas, y'a pas de soucis. Tant qu'il a un passeport il est le bienvenu à New York.

Et puis, ça pouvait faire du bien à Alex que de faire visiter à un ami sa nouvelle ville. Parlant d'Alex, celui-ci se mit même à piquer du nez durant le trajet jusqu'à l'hôtel. Et bien, comme quoi tous les deux étaient nazes. Aller, une bonne nuit de repos et ça ira mieux. Arrivés sur place, Castiel dû le réveiller pour qu'ils se rendent à leur chambre. Disons qu'il était un peu trop grand pour qu'il fasse la même chose qu'avec Roy à le porter et le border ! Du coup, il traîna un ado à moité endormi jusqu'à leur chambre, et une fois arrivés, ni l'un ni l'autre ne se firent prier pour rejoindre son propre lit. Demain, de nouvelles aventures les attendaient.
Et avant de s'endormir, Castiel se promit d'aller revoir le grand père d'Alex histoire de lui dire aussi ce qu'il pensait. Non mais.

Je ne me souvenais pas trop comment j’étais arrivais mon lit, mais cette nuit fut la meilleur de tout le voyage. Le reste de ce retour à Londres fut plus calme. Je passais énormément de temps avec son pote Thomas. Mais aussi avec mon père, lui montrant les endroits les plus importants de ma vie londonienne. Mon ancienne école, mon parc préféré… Les deux semaines passèrent à une vitesse folle, je ne vit pas le temps passer.

Alors que faisait nos emplette de souvenirs pour nos amis de New York, a savoir, une reproduction d’un bus a deux étage et un taxi typiquement londonien en métal pour Roy, une boule à neige pour Caro, des bouquin sur Londres pour un de mes pote et du thé pour Elda, j’avais dit à Cast que e serais sympa et pourrais apaiser le tensions. Donc comme on faisait cela mon père me proposa d’aller revoir une dernière fois me grand parents dans les prochain jours. Sa proposition me surpris :

Je ne voulais pas en savoir plus, on opta pour la veille du départ. Ce matin là je levais tard vers 10h 30, Cast aurait aimer faire d’autre chose, mais pas moi, je pris donc un bonne douche, mais en sortant de la douche, je ne trouvait pas mon peignoir, je mit un serviette autour de ma taille et alla au salon ou mon peignoir m’attendait gentiment :

Je m’assis face à Cast, mit mon peignoir et défit ma serviette :

En attendant sa réponse je piquoir sur son plateau du petit quelques raisin que j’enfournai avec le sourire.

La suite de ce petit séjour à Londres passa à la vitesse de l'éclair. Pas qu'ils avaient trente six milles choses à faire, mais chaque jour ils étaient en vadrouille. Alex lui montrait un peu les lieux de son enfance, les endroits ou il a grandit, ce genre de choses qui permirent à Castiel de mieux le connaître. Ils firent le tour de la ville, et malgré tout, cela fit plaisir à Cas de revenir ici. D'ailleurs, une fois pendant qu'ils prenaient un truc à boire dans un café de la ville, il émit l'idée d'aller un jour à Moscou. Il savait que Roy voulait voir à quoi ça ressemblait aussi, et lui même en avait bien envie aussi. C'était sa terre natale après tout, même pour si ce qu'il pouvait faire au lit l'enverrait la bas en prison … Mais qu'importe, ça restait son pays d'origine. Le reste de leurs vacances se déroulèrent tranquillement. Lui même revit quelques anciennes connaissances de son coté, et fut plus que ravi de faire aussi plus ample connaissance avec cette chère Irina. Comme quoi il n'était pas venu pour rien...

Demain, ils s'envoleraient vers New York. Mais avant ce, il leur restait une dernière journée, et Castiel ne voulait pas partir d'ici avant avoir remis les pendules à l'heure avec les grands parents d'Alex. Il n'avait pas du tout apprécié leur dernière entrevue. Après s'être levé, douché, il s'était habillé d'un jean foncé et d'une chemise bleu clair. Pendant qu'Alex allait à son tour se doucher, il avait commandé de quoi grailler un peu, pensif. Ensuite Alex sortit de la douche, tranquillement. Castiel le regarda et haussa les épaules lorsqu'il déclara qu'il n'allait pas s'habiller aujourd'hui.

Comme tu veux mais c'est toi qu'on arrêtera pour attentat à la pudeur.

Il le laissa troquer sa serviette contre son peignoir pendant qu'il buvait une gorgée de thé. Puis question existentielle quand au pourquoi il voulait revoir son grand père.

Disons que la dernière fois c'est lui qui a causé. A mon tour de le faire.

Non mais oh ! Ok Cas était un type cool, mais y'a des fois ou fallait pas trop l'emmerder. Alors certes, il avait ses tords, il le savait. Mais c'est pas parce qu'il était le grand père de son fils qu'il avait le droit de lui dicter sa vie. Oh non, Castiel avait bien l'intention de lui dire ce qu'il en pensait de cette façon étriquée d'élever un enfant. Certes, il ne fera rien non plus qui puisse le choquer volontairement. Il savait parler aux gens. Des types comme ça, il en avait maté d'autres ! Du coup, il était assez motivé.

Ne t'en fais pas, je ne ferais rien qui puisse lui causer un ulcère pour autant.

Ajouta t-il pour le rassurer. Du moins, pas volontairement...

Castiel ne répondit pas à la question d'Alex, mais le rassura en disant qu'il n'allaient pas parler de la sexualité de son fils. Il y avait une bonne raison à ça. Puis, ils se retrouvèrent chez les grands parents du jeune homme. Si Castiel trouvait la petite dame plutôt sympathique, son mari l'exaspérait. Et oui il était la aussi ! Une fois qu'Alex et sa grand mère s'étaient eclipsés, Castiel se tourna vers le grand père et le regarda dans les yeux.

Je crois que notre conversation de l'autre jour n'était pas terminée. On ne va pas revenir sur le fait que j'aurais dû assumer, et tout ce que ça a engendré, on le sait tous les deux. En revanche, je refuse que l'on me dise comment éduquer mon fils. Certes c'est vous et Marie qui l'avez fait jusqu'ici. Je ne remettrais rien en question. En revanche, votre délire comme quoi il doit avoir une vie de moine, cette idée, vous l'oubliez ! Mais clairement ! S'il a envie d'attendre le mariage ou s'il veut sauter sur la première fille venue, grand bien lui fasse ! C'est son corps, sa chambre, sa vie. Tout ce que j'ai à lui dire, chose que mes coincés de parents, un peu dans votre genre, ne m'ont pas dit et expliqué, c'était l'importance de se protéger. Mis à part ça, c'est mon fils. Je l'aime et le soutiendrait quoi qu'il décide de faire.

Puis, juste pour imiter la façon chiante qu'il avait eu la fois dernière :

Alex, dis au revoir à tes grands parents, nous partons.

C'était chiant de partir comme ça hein ? Enfin bref. Ils firent une dernière fois le trajet inverse de la maison à leur chambre d'hôtel, ou d'autres choses les attendaient. Puis pendant l'atelier valises, Alex lui demanda de quoi ils avaient parlé.

De choses et d'autres … Rien de gênant pour toi ne t'en fais pas.

Comme il l'avait dit à son grand père, Alex faisait ce qu'il voulait de son corps. Ça ne regardait personne. Pas ses grands parents ou même son père. Tout ce qu'il avait à savoir, c'est que s'il avait besoin de parler de quoi que ce soit, il était la pour répondre à ses questions. Mais qu'il lui foutra la paix et le laissera faire l'expérience de sa vie comme un grand. Enfin, comme un grand … Parce que vu comment Alex, après le spectacle auquel ils avaient assisté le soir même se comportait on dirait plus un gamin ! Mais c'était amusant et Castiel était surtout rassuré de voir que malgré tout ça, il avait encore une âme d'enfant quelque part au fond de lui.

C'est ainsi que se termina leurs premières vacances entre père et fils, juste eux deux, une fois de retour à New York. Il était également heureux de retrouver son plus jeune fils ( un peu moins son ex mais bon ), et qu'ils puissent tous les trois rentrer à la maison.