Je suis la marraine la bonne fée, et vous? ~ Terminé

Je souriais d’une oreille à l’autre alors que je quittais le magasin pour bébés. Une boite sous le bras avec une boite refermant un joli mobile musical représentant plusieurs animaux différents. Tout mimi et tout coloré. Et ça faisait veilleuse ne plus ! Le top du top pour ma filleule. Rien que d’y penser j’avais déjà une boule de fierté dans ma gorge. Ça m’avait fait énormément plaisir que Castiel me demande d’être marraine de la petite dernière. Oui car c’était une fille. Du coup les relations avec la mère étant au beau fixe, sans qu’ils ne soient ensembles, je l’avais rencontré et me tenait informé de la grossesse, sans non plus être omni présente. En tout cas je n’avais pas vu beaucoup Castiel ces deux dernières semaines et voulant faire un cadeau à la petite je m’étais dit que c’était l’occasion de passer vite fait à l’improviste. Et ça pour être à l’improviste, je portais encore mon tailleur du musé. Un joli tailleur couleur crème avec un chemisier bleu nuit. Enfin heureusement je n’avais pas beaucoup à marcher à pied parce qu’avec mes talons.

Paquet sous le bras, bouteille de vin pour Cast dans mon sac je m’avançais vers son building souriant et d’une démarche assurée. Rapide coup de sonnette à l’interphone et je prévenais que c’était moi. Enfin j’avais quand même envoyé un message comme quoi je passais en coup de vent vite fais. Histoire de m’assurer qu’il y avait quand même quelqu’un à la maison. Je rentrais dans le hall de son immeuble du coup et m’avançais vers les ascenseurs, appuyant sur le bouton et attendant qu’une des deux ouvertures veille bien s’ouvrir. J’attendais depuis un court instant quand les portes de dehors s’ouvrirent et un homme entra. Je lui souris poliment, mais certainement de manière rayonnante vu a bonne humeur. Apparemment il devait aussi prendre l’ascenseur car il attendit avec moi. Le silence régna, mais loin d’être un silence causant un malaise. Lorsque finalement les portes s’ouvrirent je m’engouffrais dans l’habitacle et l’homme en fit de même. Etant du côté des boutons je me tournais vers lui toujours en souriant, la main levée sans pour autant avoir appuyé.

« Vous montez à quel étage ? »

En espérant que je ne me retrouve pas enfermé avec un psychopathe. D'un autre côté il avait plus tôt l'air sympa comme mec. un peu fatigué mais sympa!

Cela faisait plusieurs jours, même une semaine qu'on ne s'était pas vu avec Castiel. Le travail me prenait tout mon temps, on dirait que l'univers avait décider de nous donner plein de jeune en mal de vivre ou malade, je n'avais plus une seconde a moi, je n'avais même pas pus écrire à Castiel ou à mes parents ou même à Luke. Prit d'une envie soudaine à la fin de ma journée je lui indiquais que j'avais congé le lendemain et que j'avais envie de le voir. Il m'offrit donc de passer, je ne savais pas si on n'allait sortir ou rester, mais n'importe lequel des deux suggestion m'allait parfaitement. J'étais tellement heureux, je ne tenais plus en place, je me sentais comme une fille qui n'avait pas vu son mec depuis des lustres. Je passais par chez moi me changer, mes vêtements sentait le produit nettoyant ultra fort de l'hôpital et ce n'était pas très accrocheur. Puis je passais par l'épicerie, prendre un dessert, je savais qu'il ne résistais jamais au chocolat ou peut importe le truc sucré que je ramènerais.

Arriver à l'immeuble je pris une place, celle crée pour les visiteurs, par chances cette fois il y avait de la place. Je passais les portes de l'entrée et vit une dame, assez jolie, pour ce que j'en trouve sur les femmes. Je lui fis un sourire et attendit a ses côtés que les porte de l’ascenseur décide de s'ouvrir, le bouton pour monter étant déjà actionner. Une fois à l'intérieur de l'habitacle, la dame qui se positionna face au panneau de contrôle, très gentille, elle me demanda mon étage.

- Le 12 je vous pris.

Oui, je savais être polie et puis je ne la connaissais pas, on m'a toujours apprit à respecter tout le monde. Je me demandais vraiment à ce que je devais m'attendre avec Castiel ce soir, j'étais même super exciter de le voir, il me manquait.

Je me tournais vers lui étonné alors qu’il me demandait le douzième étage avant de sourire.

« Oh vous allez voir Castiel aussi ? »

J’appuyais sur le bouton et les portes se fermèrent quelques secondes après alors que je me tournais à nouveau vers l’inconnu lui tendant la main, souriant grandement et parlant avec mon enthousiasme habituel.

« Serena, enchantée. Vous connaissez Castiel de où vous? »

Bon après coup il aurait pu connaître ses enfants aussi mais il avait l’air un peu âgé pour ça. Je me demandais vite fais ce que j’allais dire si jamais il me demandait de où je connaissais Castiel. Je n’allais pas lâcher que j’avais été son amante, ce serait un peu brutal. Surtout sachant Castiel bi je ne voulais pas prendre le risque de noyer un de ses rendez-vous potentiel. Et même si ça n’en était pas un, je me voyais mal annoncé ça à un acheteur ou fournisseur de Cast. Bon amis devrait bien décrire la situation. Enfin je me dis que mon enthousiasme face à la situation pouvais paraitre oppressant pour certains et du coup me rectifiais avec un petit sourire désolé.

« Enfin, si jamais ça ne me regarde pas il n’y a pas de soucis. Je suis désolé, j’ai tendance à m’emballer pour un rien en plus donc… Si jamais vous ne voulez pas répondre rien ne vous y oblige. »

Non mais certaines personnes préféraient peut-être juste passer leur lien sous silence ou alors il n’en avait rien à faire de moi. L’ascenseur ayant commencé sa progression depuis que les portes s’étaient closes s’arrêta brusquement sans prévenir et en faisant trembler toute la cabine. Je m’accrochais à la rambarde présente pour garder l’équilibre avant que le silence ne suive cette petite secousse. Je jetais un rapide coup d’œil à l’homme avant de regarder le tableau de bord ou tout était éteint sauf le bouton de l’alarme. Génial. Soupirant j’allais prendre mon téléphone quand une voix se fit entendre par l’interphone. Le concierge demanda à tous les utilisateurs coincé dans les accesseurs de rester calmes, que le problème serait réparé d’ici quelques instants. Je me tournais alors vers le gars :

« Rassurer moi, vous n’êtes pas claustrophobes ? »

Je ne l'étais pas moi-même, mais je n'avais aucune idée de quoi faire si cet home faisait une crise ou autre.

Le douzième avait l'air d'avoir son lot de popularité, enfin Castiel l'avait ce soir. Il n'y avait pas que le oui, au douzième, si ? En tout cas, quel était les chances pour que cette fille se rende chez mon amant, j'avais tellement envie de redescendre, non je n'étais pas jaloux, mais je n'étais tout de même pas heureux de partager ma soirée, surtout après autant de temps sans l'avoir vu. Puis elle se présenta à moi et me demanda de où je connaissais notre ami commun, mais elle n'était pas du tout gêner, je n'arrivais pas à répondre, je ne lui faisait que de gros yeux super étonné et surpris. La machine en route, je ne pus que regarder la jeune femme, je ne savais pas en quoi elle était lier à Castiel, mais s'il avait ou couchait avec elle, ça devait bouger, elle avait l'air de pas tenir en place trente secondes.

Puis le tout s'arrêta brusquement, un homme parla de rester calme que le problème serait bientôt régler. On allait rester enfermer dans cet boîte de métal, on aurait dit un mauvais film. La jeune fille me demanda si j'étais claustrophobes, par chance non.

- Je ne le suis pas et vous ?

Elle avait raison, il fallait parer a toute éventualité, au moins je savait quoi faire si elle me piquait une crise de panique. Je pris mon téléphone, celui-ci avait encore du réseau par chance, Je téléphonais à Castiel, lui disant que je suis pris dans l’ascenseur de son immeuble avec une certaine Serena et le bougre tout ce qu'il fit est de rire de la situation, super merci, apparemment il n'aurait pas fallut le prendre ce truc infernal avait de la difficulté c'est temps-ci. Je raccrochais frustrer.

- Il nous a rit en pleine face.

Oui, je parlais de Castiel, comme elle se rendait chez lui aussi. Ne sachant pas combien de temps on allait être pris là, je déposais mon fessier au sol, tant qu'à rester pris aussi bien le faire de façon confortable.

- J'ai rencontrer Cas dans un café où je vais tous les matins, on a fini par discuter et... je ne dois pas vous faire un dessin.

Il n'allait tout de même pas lui raconter tout en détail, c'était personnel.

- Et vous ?

Ça fonctionnait dans les deux sens, elle voulait savoir pour son histoire, il fallait en donner à son tour, lui aussi était curieux.

Je devais l’avoir brusqué d’après son expression, ce qui me poussa encore plus à me rétracter. Tout le monde n’était pas aussi extraverti que moi. Ce n’était pas un reproche mais j’avais tendance à m’emballer. En plus de ça j’allais être marraine ce qui me mettais de super bonne humeur et accentuais mon caractère. Enfin ensuite l’ascenseur s’arrêta net et on nous donna des instructions. Ah bah moi qui croyais que Castiel habitait un immeuble respectable. Je secouais la tête négativement alors qu’on s’assurait l’un l’autre de ne pas être claustrophobe. Au moins aucun de nous n’allait faire de crises.

Je le regardais ensuite prendre son téléphone et appeler Castiel. Il allait rire à tous les coups je parie. Bongo ! L’entendre rire à travers le téléphone me fit sourire. En attendant je me rendis compte que je ne connaissais toujours pas le nom de gars face à moi. Enfin au moins il connaissait Castiel ce qui était rassurant. Je rigolais doucement alors qu’il raccrochait et me dit que Castiel rigolais bien quelques étages plus haut. Je haussais les épaules :

« C’est Castiel ! »

Quand je pense qu’il avait fait croire à son fils qu’on allait se marier. Fils qui ne savait pas me blairer, mais qui avait fait une blague en retour avec moi pour faire croire que cette idée de mariage nous enchantait. Je n’oublierais jamais le visage désolé de Castiel face à mes talents d’actrice alors que je simulais être blessé par le fait qu’il répétait que c’était une blague et qu’il n’y aurait pas de mariage. Du coup la farce faisait partie du personnage. Je suivais le mouvement et m’asseyais par terre, ramenant mes genoux contre moi, à plat au sol. La jupe n’aidait pas pour trouver une position confortable. Je me voyais mal me mettre en indien. Je jouais avec la boite du mobile pour passer le temps. L’inconnu pris finalement la parole, me faisant relever le regard vers lui.

Il avait rencontré Cas dans un café. Je me dis que j’avais bien fait de me présenter comme amie vu qu’apparemment il y avait quelque chose entre eux. Je priais juste pour que Cast ne lui lâche pas l’annonce par après. Souriant simplement je répondit à sa question.

« Je suis guide au Brooklyn Museum. On s’est rencontré alors que sa galerie faisait une exposition. Le courant est bien passé et on est resté en contact, d’abord professionnellement et puis on est devenu amis. En plus je connais un de ses fils via un très bon ami à moi alors voilà. Et du coup Castiel m’a proposé d’être la marraine de sa petite dernière ! »

Je montrais la boite avec le mobile en souriant grandement d’une oreille à l’autre. Ça m’avait fait plus que plaisir qu’il me demande d’être marraine et je sentais que je prenais mon rôle extrêmement au sérieux. Et dire que même Dorian semblait accepter l’idée ! Je le regardais alors en souriant taquine :

« Et sinon agent 007, votre nom est classé top secret ? »

Vu qu'il était invité chez Cast je me dit que ce gars devait un minimum être au courant de ses enfants. rare était les coups d'un soir qui revenaient sans savoir.

Guide dans un musée, amie et marraine de la petite que j'ai vu dans le ventre de sa mère, bon connaissant la vie de mon amant, il devait y avoir plus entre eux. Je lâchais un soupir, il allait falloir m'y habituer de toutes les personnes qui arrivent dans ma vie et qui on connu Castiel avant moi, mais parfois ça devenait lourd.

- Je me nomme James Harvey. Je suis médecin à l'hôpital de NY. Je travail avec les enfants malades, Cas est venu un jour me porter mon badge qui était tomber dans le café et il m'a demander un rendez-vous. Ah et j'ai fais l'échographie de sa dernière, sans savoir que ça allait être lui. Je vous dis pas le choc.

Pourquoi lui avoir dit cela je ne sais pas, mais elle avait l'air enjouée, gentille et pas du tout a juger le monde. Je me sentais à lui parler et qu'elle allait comprendre sans pour autant aller voir Castiel et le sermonner ou l'avertir. Elle connaissait ses enfants, normal si on est rendu la marraine de la dernière et qu'on était amie avec le père, je n'étais pas rendu à ce point encore, mais je comptais bien m'y rendre. J'aimais assez être dans l'entourage de Castiel et si je pouvais l'aider avec quoique ce soit je le ferais, même surveiller ses gamins.

- Je n'ai jamais vu ses enfants, pas physiquement du moins et je connais plus ou moins leurs noms.

Il lui sourit après sa dernière phrase, il aurait aimer les connaître, mais il comprenait aussi leur père de ne pas vouloir présenter ses amants tant qu'il n'était pas certain que la personne resterait dans leur vie. Il fut coupé par son téléphone qui sonna, il espérait sincèrement que ce n'était pas l'hôpital avec une urgence, sinon il serait prêt à descendre comme dans les film par les cordages. Mais ce n'était que Castiel, il était mieux de ne pas se moquer.

- Quoi ? Je te jure que si tu te moque encore je repars chez moi... Non elle va bien.. D'accord attend.

Il tend le téléphone à Serena.

- Il veut vous parler. S'il vous plaît faites qu'il arrête de nous charrier.

Il s'appuya sur le mur derrière lui, ses heures accumuler à l'hôpital commençait généralement à le rattraper à cet heure et là il était coincé dans un ascenseur, même pas de jambes confortable pour s'étendre ou de câlin pour lui redonner de l'énergie. Un énième soupir sortie de sa bouche et il bailla. Il ne pensa même pas a s'excuser à Serena, il était vraiment calquer d'un seul coup.

Je m’étais présentée, essayant d’emballer le plus d’infos claires dans un joli paquet avec un sourire. Attendant qu’il en fasse de même du coup, ce qu’il fit en soupirant. Du coup je me demandais si je ne l’exaspérais pas. J’espérais que non, la vanne avec le 007 était là pour le faire rire, pas plus. Je souris alors qu’il me parlait du café et du badge. Avant de faire une légère grimace alors qu’il énonçait qu’il avait été celui faisant l’échographie de la petite sans savoir que c’était elle. Pas cool, s’ils étaient plus qu’amis comme supposés. Il rajouta qu’il n’avait jamais vu les enfants de Castiel, mais qu’il connaissait plus ou moins les noms. Je hochais la tête et souris :

« Oui, Castiel est très select quant aux informations qu’il donne sur ses enfants. Il divise : vie privée, boulot et vie très privée, on va dire. »

Je ne faisais pas de sous-entendu quelconque ou ne me permettais de juger sa situation. Jamais je n’aurais jugé qui que ce soit couchant avec Castiel, l’ayant fait moi-même. Je crois que ce qui m’a permis d’être plus pour Castiel c’est en partie cette histoire avec Dorian. En quelque sorte sa sortait du contexte : plan cul. Et ça faisait que je connaissais un de ses enfants malgré lui ca brisait un peu la glace. Et puis bon, ça ne voulait pas dire que James ne verrait jamais les enfants de Castiel. Qui sait ! Mon attention fut attirée par son téléphone qui se mit à sonner. Je pouffais doucement alors qu’il menaçait Castiel de ne pas se moquer. Je haussais un sourcil amusée alors qu’il parlait de moi apparemment, et finis par faire une mine étonnée alors qu’il me tendit le téléphone. Je rigolais alors que James me demandait, je n’irais pas dire qu’il suppliait mais presque, de faire arrêter les blagues de Castiel. Essayer d’arrêter un tsunami à vous seul, ça reviendra au même.

« Alors quoi mon chou, on s’inquiète pour moi ? Moh c’est mignon ! »

Ma voix était exagérée et je taquinais le père de famille trois étages plus hauts plus qu’autre chose. Castiel rigola à l’autre bout du fil, avant de me demander si je comptais rester pour la soirée. Secouant la tête par mécanisme je répondis par la négative.

« Non c’est gentils mais à la base je passe juste déposer le mobilé que j’ai trouvé pour a petite, et je repartais. J’ai Alec qui m’attend pour manger. Enfin il passe ce soir. »

Un sourire plus large s’étendit sur mes lèvres en pensant à Alec. Bien sur Castiel savait pour ma relation récente. Mais en plus d’Alec il fallait que je m’occupe de Sam aussi, un petit footing ne lui ferait pas de mal !

« Et puis Sam semblait vouloir aller courir un peu ce soir, du coup faudra que je passe par la case baskets avant de prendre un bain avec lui donc je n’ai vraiment pas le temps, mais c’est super gentil de proposer ! »

Je notais du coin de l’œil que James venait de bailler et avait des cernes sous les yeux. Reprenant sur le ton de la taquinerie je rajoutais :

« Et de toute façon tu sembles avoir une charmante visite ce soir, le bichonne pas trop par contre, il a l’air claqué le pauvre ! »

Absolument pas consciente de la signification que pouvaient avoir mes mots pour quelqu’un qui ne savait pas que Sam était mon bouvier bernois et Alec mon compagnon je rendis simplement son portable à James après que Castiel est raccroché.

« Tenez, merci. Je crois qu’il aime votre voix pour vous sonner à fin d’avoir des nouvelles de moi ! »

Je lui fis un petit sourire sympathique, espérant qu’il ne s’endorme pas dans l’ascenseur. Seul avec un potentiel somnambule c’était pas cool.

C'est vrai ça pourquoi l'avoir appeler lui si c'est pour savoir comment allait cette Serena, il savait pourquoi, se foutre de sa gueule, c'est d'ailleurs ce qu'il avait fait dès qu'il avait décroché, sauf que monsieur n'a pas pensé lui dire que l'ascenseur ne fonctionnait pas très bien lorsqu'il l'avait inviter. Il était frustré maintenant, après personne juste après la situation, il pourrait presque dire qu'il était en manque, savoir son amant trois étages au-dessus de sa personne le tiraillait, comme quand vous présenter un jouet à un gamin dans lui donner c'est frustrant.

- Non, il ne l'aime pas à ce point, il voulait juste rire. Première phrase qu'il me sort est pour se foute de moi, donc ma voix n'a rien à voir. Mais je le prends comme compliment.

Si elle jugeait qu'il avait une belle voix, tant mieux, d'ailleurs personnes avait complimenté sa voix, non jamais c'était nouveau. Lorsqu'elle avait dit à Castiel qu'il était claqué, il avait fait signe que non de sa tête, il venait simplement de bailler, ils étaient enfermer depuis déjà trente minutes et son corps réagissait ainsi lorsqu'il ne bougeait pas et non il n'allait pas bouger en compagnie de cette charmante personnes, pas assez masculine pour lui, il lui manquait plusieurs atout. Son regard accrocha sur les nombreux sac dans la cabine, si ça c'était que la moitié cette petite serait vraiment trop gâter. Il devait y avoir au moins une dizaine de sac avec eux, il espérait vraiment que ce n'était pas que pour le bébé.

- Tout ça est pour la petite, les dix sac ?

Bon, il travaillait avec les enfants, aimait beaucoup les bébés et tout ce qui s'en rapprochait. Les vêtements si petit qu'il pourrait faire à une poupée ou tous ses nombreux jeux plus ou moins éducatifs inventé, il aimait parfois aller faire un tous dans les magasins spécialisé en jouets pour voir les nouveautés et parfois il en achetait, on savait jamais quand ça lui serait utile.

- Vous lui avez prit quoi à ce bout chou ?

Aller dites le, il était vraiment trop curieux, ça ne le regardait sûrement pas, mais ils étaient enfermer ici, aussi bien discuter sur un intérêt commun.

Je regardais James avec un sourcil haussé alors qu’il me disait que Castiel ne l’aimait pas à ce point-là et qu’il voulait juste se marrer. Si Castiel voulait se marrer il aurait fait croire à Dorian qu’on se marie lui et moi, ah non ça c’était déjà fait. Mais du coup je savais que pour mon ami cela devait juste être un prétexte pour parler à son amant. J’avais fini mon appel avec Castiel quand James me posa une question. Les dix sacs ? Je regardais autour de moi. Mon sac à main comportant la bouteille de vin pour le papa, un paquet contenant le mobilé et un sachet en plus avec les accessoires qu’on peut y monter. Je souris simplement :

« La bouteille de vin c’est pour le papa, et je suppose que vous en profiterez aussi certainement, tandis que la boite c’est pour la petite oui ! Je lui ai pris un mobilé. Ils avaient un modèle en magasin où on pouvait choisir les petites peluches et gadgets à accrocher alors j’ai craqué j’avoue. J’en ai aussi pris un peu plus que nécessaire mais comme ça Castiel pourra les inter-changé ! »

Je déballais le sachet et étalais les petits gadgets entre nous.

« Un avion, pour faire référence à la maman, une poupée russe pour le papa, une palette de peinture pour marraine, une petite étoile qui brille un peu, un petite ange pour avoir de beaux rêves, et puis j’ai craqué sur les animaux : une baleine, un hippopotame, un perroquet, un mouton et une petite abeille. Je la trouvais trop mignonne ! »

Je présentais fièrement les petites peluches à James, trop contente de mon achat.

« Le mobilé à de la place pour 5 peluches, mais bon. Comme dit, Castiel pourra les inter-changé. J’ai essayé de prendre un peu de tout et de choses différentes visant plus les couleurs et des choses variés que de prendre tout dans un thème. Je me suis toujours dit que faire une chambre rose pour une fille avec des princesses partout et une chambre bleue pour des garçons avec des avions aux murs ça les incitait à rester sur une idée et ça impliquait aussi une définition des genres assez claire. »

Me rendant copte que je partais dans un débat socio-philosophique, je rigolais doucement à mes derniers mots avant de m’excuser.

« Désolé je pars encore dans mes monologues. Désolé. »

Je souris doucement à James, remettant les pièces du mobilé dans le petit sachet à l’effigie de la boutique. Je posais ensuite la question suivante d’une voix douce, me demandant si je n’allais pas mettre les pieds dans le plat.

« Je suppose que vous aimez les enfants si vous travailler dans le domaine. Ce n’est pas trop dur ? »

James sourit cette femme avait de l'énergie a revendre et vous la communiquait très bien. Elle déballa tout ses paquets, bouteille de vin pour Castiel, avait-elle oublier qu'il était plus vodka que vin, bon lui la boirait sinon. Puis un autre paquet, celui-là avait tellement de papier de soie qui l'emballait qu'il pensait se retrouver lui-même transformer en paquet cadeau. L'idée du mobile était excellente, il savait que le papa en avait pas encore, le fait que les peluches accrocher serait interchangeable était encore mieux, par contre elle en avait prit beaucoup.

Chaque parent avait sa peluche, puis une étoile pour allumer et un ange pour la petite, lui ce serait arrêter là. Mais Serena avait acheter le zoo au complet ce qui fit rire le docteur.

- Vous vous êtes lancer dis donc, un zoo au complet.

Il jouait avec l'hippopotame et le mouton les trouvant tout de même mignons pour des peluches de bébés. Puis il fut un peu plus d'accord avec le fait que d'imposer une idée type faite de ce qu'un garçon ou une fille doit ou pas aimer était révolu, chaque personne peut avoir des propres goût pourquoi pas. Il fut signe de la mais lorsqu'elle s'excusa de parler autant, ils étaient pris dans cet ascenseur de malheur, parler changeaient les idées.

Puis la curiosité de la jeune femme prit le dessus, elle lui demanda si c'était difficile de travailler avec les enfants, difficile non, mais compliqué parfois.

- Je suis docteur psychologue pour les enfants, adolescent en bas de 18 ans atteint de cancer. Non, cet n'est pas difficile avec eux, le plus dur est la maladie ou leur états de conscience. Il ne faut pas se laisser atteindre.

Ne croyez pas qu'il détestait son emploie, les enfants avait besoin d'un docteur comme lui et lui aimait voir le visage des enfants une fois qu'il les avaient calmer, aider.

Apparemment mon enthousiasme face à ce mobile faisait rie mon interlocuteur. Mais bon, comment ne pas résister ? Et puis j’étais contente. Malgré mon extravagance je faisais sourire les gens et j’aimais ça. Mettre les gens à l’aise, les faire rire et sourire. Etre la petite chose qui illumine la journée des gens. Ma mère me disait souvent ça enfant et c’est resté depuis. Enfin du coup je m’emballais un peu dans mon discours, mais cela ne semblait pas déranger James. Et bien Castiel avait de bon goûts ! Du coup je me permis la liberté d’en savoir un peu plus sur lui et son métier.

Je fis une légère grimace alors qu’il parlait de ne pas se laisser atteindre. J’étais une personne extrêmement expressive et émotionnelle. Je pense que je serais suicidée depuis longtemps si je faisais son métier. J’avais l’art en plus d’accorder de l’importance à tout le monde dans le sens où je m’attachais facilement au gens. Mais du coup si jamais je perdais un de ces enfants je sais que je le prendrais mal et que j’aurais du mal à m’en remettre. Ce n’était pas un travail pour tout le monde. Souriant doucement je lâchais alors, sincère :

« Je pense que je suis trop émotionnelle pour ce genre de travail… Mais je suis contente de savoir que les enfants ont un médecin comme toi, tu ne me semble pas du genre à aller au travail avec une tête d’enterrement et en plus tu aimes les enfants … Ca dois leur faire du bien, de se sentir en sécurité. »

Je souris et à peine ma phrase finit qu’un ronflement se fit entendre et que l’ascenseur se remit en marche. Je me redressais alors, remballant le mobile avant de me remettre debout. Finalement. Je rassurais James sur le fait que ce n’était pas contre lui que je me réjouissais de sortir de l’ascenseur, mais que j’étais contente de rentrer chez moi et me mettre en pyjama pour boire du thé dans mon canapé ! Du coup il n’en fallut pas plus pour que les portes s’ouvrent finalement et qu’on puisse sortir. Castiel nous attendais sur le pas de sa porte. Je lui fis la bise après avoir donné mes cadeaux et ne resta pas plus longtemps, me doutant que les plans de la soirée ne m’incluaient pas vraiment. Et ça m’allait parfaitement ! Je finis donc par repartir, non sans oublier de saluer James au passage, prenant gare ce coup-ci à prendre les escaliers. Vivement que je mette mes pantoufles !

Plus je parlais et plus elle avait l'air impressionnée, j'avoue que mon travail faisait cet effet sur beaucoup de monde, surtout que je n'ai pas l'air d'un gars qui est sur le bord de perdre la carte. Le truc, se concentrer sur ceux qui reste, je n'oublie pas ceux que je perds, au contraire ils sont encrés dans ma mémoire, mais ceux qui reste sont ceux qui me font tenir debout.

Elle avait l'air d'une fille trop émotive, elle a raison sur sa personnes et c'est bien de le savoir, cela ne te crée pas de problème. Si je n'avais pas fait le tour de ma personnes, j'aurais sûrement passer à côté de cet emploie, mais je ne savais assez fort.

- Au début j'avais de la difficultés, mais avec le temps on trouve ses trucs. Rester dans un milieu joyeux sans coin sombre, ça vous va beaucoup mieux.

Un gros bruit se fit entendre et notre cage de métal se mit en route vers le haut. Tout en me mettant debout à mon tour, la main tendue pour aider mon acolyte, je souris à l'idée de sortir de là, j'avais aimé la compagnie, mais j'étais venu voir mon petit ami et j'avais passer mon temps enfermé dans ce stupide moyen de transport. Les portes s'ouvrit sur le russe souriant presque moqueur, c'était pas lui qui était rester prit une heure dans cet ascenseur cela paraissait.Serena s'approcha de lui pour le saluer avant que j'en fasse de même, d'une manière totalement différentes. Elle me prit au dépourvu en venant me faire la bise juste avant de quitter, notre aventure nous aura rapprocher. Elle aurait pus rester, je ne lui en aurais pas voulu, sa compagnie est assez amusante après tout. Je me dis que je serais content de la revoir en d'autres circonstances.

La voilà repartie. J'entrais donc à mon tour dans l'appartement de Castiel tout en discutant ensemble. Bon la soirée ne va surement pas se terminer par une discussion.