Et cette fois, c'est quoi le problème? [Terminé]

En rentrant chez lui l'autre soir, Dorian s'était senti léger et heureux comme jamais. Ce qui venait de se passer était véritablement promesse de jours meilleurs à venir. Que ce qui s'était passé à savoir des retrouvailles torrides, ou bien le fait qu'Alby ait osé l'embrasser en pleine rue, Dorian était comblé. Aussi, lorsqu'il était passé devant son père, il ne manqua pas de capter un regard sur sa personne. Profil bas !

Le lendemain, Dorian avait attendu avec impatience un coup de fil de la part d'Alby. Celui-ci devait le prévenir une fois l'autre morue de larguée. Alors, en attendant, Dorian suivait ses cours, tranquillement, durant la journée. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ses potes de promo, ça les changeaient aussi de voir un Dorian joyeux, de bonne humeur du moins. Même s'il restait lui, ses répliques étaient moins acides que lorsqu'il était de mauvais poil. Bien que niveau drama queen, il avait trouvé sur place pire que lui. Enfin, pas dans la répartie, mais niveau sautes d'humeur. Mais durant la journée, il n'eu pas de coup de fil de la part d'Alby. Soit … Et lorsque enfin il avait senti son portable vibrer, c'était pour voir un message. Son sang s'était glacé en lisant ce qu'il avait sous les yeux. Figurez vous que Monsieur Jagger avait juste envoyé un message, disant qu'il allait l'appeler. Rien d'autre. Soit … Tant de bonnes nouvelles ? Quelque chose lui disait que non.

Le lendemain encore, il avait attendu un nouvel appel. Qui ne vint pas. Ok. Jagger voulait se la jouer comme ça ? Il avait mal choisi son homme. Du coup, il avait utilisé tout son temps libre pendant sa journée pour passer des coups de fil à des potes. Des gens qu'il connaissait de sa dernière année de lycée, qui maintenant était à la fac, et qui, de temps en temps, croisaient Alby. Alors, patiemment, il avait fait sa petite enquête pour savoir ou le trouver. En sortant des cours, il avait finalement eu un message de l'un de ses espions, photo à l'appui : Jagger est à bibliothèque. Parfait. Ni une ni deux, Dorian était monté dans un taxi et direction la fac.

Sur place, il alla directement à la bibliothèque. …. Non, en fait il s'est d'abord paumé, se retrouvant dans un endroit qui n'avait rien à voir avec une bibliothèque. Alors il avait préféré appeler un ami pour qu'il lui serve de guide. A quoi ça sert des potes si on peut pas s'en servir un peu ? Ce même ami le guida jusqu'à la bibliothèque, ou se trouvait Alby. Dorian le remercia et s'en alla chercher Alby dans les méandres de la bibliothèque. Il finit par le retrouver la, dans l'un des rayons. Alors, était ce le jour ou Dorian allait lui rendre la pareille ? A savoir peut être lui casser la gueule à lui aussi ? Non mais c'est pas ça, mais il était censé avoir largué sa meuf depuis un petit moment et depuis, silence radio. Profitant qu'il n'y ait personne autour d'eux, Dorian se posa discrètement derrière lui, et lui posa les mains sur les hanches :

- Alors beau brun, on essaye de fuir ?

Encore une fois ?

L’autre jour, j’avais passé un moment délicieux avec Dorian. Je dirais même magique, merveilleux, transcendant… Enfin on c’était avoué les choses, les avait partagé et qu’est ce que j’étais bien… Seul ombre au tableau c’est que aussi beau soit la petite bulle que l’on c’était crée, la réalité elle état toujours dehors. Et ma réalité sur le moment s’appelait Ashley…

Le soir après avoir quitté Dorian j’étais allé chez elle. Pas bien fière mais déterminé a tout lui avoué et a lui dire que c’était fini. Maintenant Même si j’avais beaucoup d’affection pour Ashley et que je m’en voulais de tout ça, je devais me rendre a l’évidence que nous deux ce n’était pas si parfait pour ne pas dire que ça marchait mal… Que je voulais être avec Dorian. J’étais donc arrivé chez elle et lui avait tout expliqué…

Après une énième journée de merde. J’avais vraiment l’impression qu’elles s’enchainé quoi que je fasse… j’avais rejoint la bibliothèque pour les besoins d’un devoir. J’aurais très bien pu le faire depuis chez moi ou ailleurs sur un pc mais je n’en avais pas envie. J’avais envie de nouveau, d’inconnu, d’un lieu ou on ne me chercherait pas. C’était sans compter sur Dorian…

Plongé dans un livre afin de m’assuré qu’il s’agissait bien de ce que je cherchais, je sursautai légèrement en sentant des mains ce pausé sur moi, tournant la tête pour voir de qui il s’agissait même si j’avais bien entendu reconnu sa voix. Je la reconnaitrais entre mille…

- Ah. Salut Dorian..

Clairement ma voix n’était pas assurée. Mélange de fausse normalité qui cachait une gêne. Je m’étais d’ailleurs décalé, faisant genre de prendre un autre livre pour me détaché de ses bras.

- Désolé, j’ai oublié de te rappelé…

Même si en réalité cet oublie était intentionnel… En même temps, je ne savais pas trop quoi lui dire…

Pauvre petite chose pas rassurée du tout, il avait peur de quelque chose ? De quelqu'un ? De la réaction de quelqu'un plutôt ? Son salut n'était pas des plus heureux il faut le dire. Pas des plus enjoués. Clairement, le brun lui cachait quelque chose. Et le cachait très mal.

- Salut ….

Il le regarda prendre un autre livre, genre tout allait bien. Histoire de faire diversion. Ah parce que monsieur avait juste oublié de l'appeler ? Levant les yeux au ciel, il tenta de rester calme.

- C'est ça, et mon cul c'est du poulet peut être ?

Oui, il était parfaitement calme en disant ces mots. Il avait rabaissé les yeux vers Alby. Celui-ci ne semblait pas en mener large. Pourquoi ? C'est ce que Dorian comptait bien découvrir. Ce qui ne saurait tarder. Il suffisait juste de travailler un petit peu le brun pour savoir ce qui se passait.

- Bon. On va pas s'embêter à faire la première partie de la conversation. Tu l'as pas larguée.

Il n'y avait pas besoin d'être un génie de la trempe de Dorian pour le comprendre avouez le. Si ça avait été fait, il l'aurait appelé de suite, et lui aurait demandé de l'épouser, d'aller vivre d'amour, de bleus et d'eau fraîche. Un délire comme ça. Sauf que non. Les voilà tous les deux à parler d'un truc qui ne devrait plus être à l'heure actuelle, l'un évitant d'en parler, l'autre s'en énervant quelque peu. Dorian croisa ses bras sur son torse et regarda Alby :

- Alors, la question est : pourquoi ?

Et la, il avait intérêt à lui sortir la meilleure excuse du monde. Pas sûr que ça passe sinon

Ah ! Vu la magnifique réplique de Dorian, celui-ci ne semblait pas bien me croire. Intelligent en plus d’être beau ce con… mais bon. Sans grande conviction je tournais mon regard vers Dorian. Je pense que je devais parfaitement bien exprimé l’expression du mec minable qui se sentait minable… Ce servant une fois de plus de sa grande intelligence, j’acquis légèrement de la tête quand il conclu avec justesse que je n’avais pas rompu. Quand à la deuxième question, je crois que clairement me prendre une droite ne me dérangeait pas plus que ça…

- C’est mieux comme ça…

J’avais répondu un peu froidement, tentant de prendre une attitude distante et détaché. Qu’on arrête. Ça ne servait à rien. On n’était pas fait pour être ensemble de toute évidence alors au risque de passé pour un parfait connard, je trouvais « intelligent » d’agir ainsi. Que Dorian soit dégouté de moi une bonne fois pour toute et passe a autre chose. Ça valait mieux… Prenant mon courage a deux mains, je levais les yeux vers Dorian.

- Tu l’as dit toi-même, elle m’offre un sentiment de normalité.

Foutaise ! Mais c’était mieux ainsi… Malgré moi, j’avais baisé les yeux, avant de totalement tourné le dos a Dorian et commencé a partir en le laissant la.

La réplique d'Alby laissa pour la peine Dorian sans voix. Entre ses mots et le ton froid qu'il eu alors, Dorian eu un moment de blocage. Il était sérieux ? C'est mieux comme ça ? Mais … c'était quoi ce foutage de gueule ? Un soir tout était beau, ils étaient juste parfaitement ensemble et aujourd'hui il lui sortait ça ? Mais quel est le bordel qui se passait ici qu'on lui explique ! La seconde réplique d'Alby finit d'achever Dorian. Alors, lorsqu'il le vit tourner le dos, il ne réfléchit pas. Il fit une grande enjambée pour le rattraper, l'empoigna solidement de sa main gauche sur son épaule pour le faire se retourner, et une fois qu'il eu son visage en face de lui, lui décrocha une bonne droite en pleine figure !

- Mais tu te fous de ma gueule ou quoi ?!

Ok, sa main n'était peut être pas au top de sa forme, mais sous le coup de la colère, il ne ressentait pas la moindre forme de douleur physique. Dorian était juste furax. Il se rapprocha de lui et l'empoigna au niveau du col et le plaqua violemment contre l'étagère. Ses yeux lançaient des éclairs, regardant fixement le visage du brun. Cela faisait bien longtemps que Dorian ne s'était jamais aussi senti furieux de cette façon.

- Arrête un peu tes conneries et soit un mec pour une fois dans ta putain de vie et dis moi la vérité !

Sûrement alerté par le bruit, un type passa a l'extrêmité de la rangée :

Excusez-moi, vous ne pourriez pas …

Dorian avait lâché d'une main le col d'Alby et pointé le doigt vers le type, lui lançant un sale regard :

- Toi, ta gueule !

L'intrus mis de coté, Dorian reporta son attention sur le brun. Oh mais il allait lui dire ce qui se passait et vite !

C’est bon. Tout était fini. Avec ça Dorian allait bien enfin comprendre et laissé tomb… hein quoi ? Sans avoir trop le temps de réalisé, je senti la main de Dorian attrapé durement mon épaule pour me faire tourné vers lui et sans avoir le temps de la moindre réaction, je senti mon visage faire un volt face, une douleur écrasante sur a pommette. Bon j’ai changé d’avis, en faite une droite ça fais mal…

J’avais à peine eu le temps de monter ma main à mo visage que Dorian venait de me chopé au col et de me collé contre une étagère. J’avais déjà vu moult fois Dorian en colère mais jamais a ce point. S’en était effrayant…

Lui dire la vérité ? Quoi que je lui dise ça ne changera rien… C’était comme ça c’est tout alors pourquoi ce prendre la tête hein ? Je restais un peu perdu a le fixé, qu’il me regarde ou non. Qu’il me cris dessus ou sur quelqu’un d’autre. Tain mais quel con… Le gars vient de me coller une droite, est sans nul doute a deux doigt de m’éviscéré vivant dans une allé de bibliothèque et moi tout ce qui me venait a la tête c’était qu’il était… sexy quand il était en colère…

Sans prendre vraiment le temps de réfléchir a la totale contradiction de mes gestes face a mes précédentes paroles, je montai brusquement mes main a la nuque de Dorian, attirant celui-ci a moi afin de l’embrassé avec une envie sans nom. Je le tenais fort comme si j’avais peur qu’il s’échappe. J’avais fini par le repoussé mais sans quitté ses lèvres, allant a mon tour le collé contre les étagères en face puis… me détacha soudainement de ses lèvres, l’air totalement confus, lui jetant un bref regard avant de recommencé à partir…

- Tire toi Dorian…

Un peu à sa façon, ma réplique était plus une supplique qu’un ordre. Mais je n’avais exprimé aucun plaisir ou désir la dedans. Plus une sorte de colère et désespoir…

Dorian s'attendait à une nouvelle excuse, à une nouvelle connerie de sa part à lui dire qu'ils n'étaient pas fait pour être ensembles et tout ça …. Mais a aucun moment il s'était dit qu'après l'avoir engueulé comme du poisson pourri et cogné Alby irait l'embrasser ! Et pas de cette façon ! Pas en allant le plaquer à son tour contre une étagère ! Non mais c'était quoi le problème avec ce mec ? Et après c'est Dorian qui avait des soucis dans sa tête ? C'est ça foutez vous de lui. Trop énervé, Dorian ne pu répondre à ce baiser, qui, il devait l'avouer avait un coté excitant. Mais non, sa colère était trop forte pour ça. Finalement, Alby se détacha de lui, laissant Dorian sur place. Ok, clairement, il y avait du louche. Il y avait une trop grande différence entre la façon dont Alby l'avait embrassé, qui parlait pour lui plus que les mots, et ce qu'il lui disait par la suite. A d'autres … Il voulait l'éjecter de sa vie, et ce pour une raison qu'il ignorait. Et ça commençait doucement à lui courir sur le haricot. Non en fait ça lui courrait déjà.

- Très bien. Je m'en vais.

Fit Dorian d'une voix très calme. Mais, c'est pour ajouter sur un ton des plus mauvais et des plus énervés :

- Je m'en vais de ce pas retrouver ta putain, et crois-moi qu'elle va me dire ce qui se passe !

Oh et Dorian en était bien capable ! Comment la retrouver ? Aller, ce sera facile. Vous vous souvenez de la Judith de la soirée poker et tout ça ? Dorian avait son numéro. Et de souvenir les deux filles ne se portaient pas dans leur cœur. Si elle apprenait que Dorian souhaitait la voir pour lui faire passer un sale quart d'heure, sûr qu'elle sera d'une grande aide !

- Tu sais pas combien les Allemands peuvent être vils quand ils veulent ...

Je voulais partir. Partir loin de lui et aussi vite que possible. Clairement je n’étais pas capable de réfléchir. D’être cohérent en sa présence. Et c’était mieux ainsi (à force de me le répéter, peu être que j’arriverais vraiment à m’en convaincre). Victoire ! Dorian s’en allait ! Demi-tour ! Dorian veut faire de la merde ! Oh oui je savais compris il pouvait être vil et surtout déterminé. Tain mais quelle salope… Si je m’y était attendu a ce coup la…

Ayant donc fait demi-tour sur mes pas, j’étais passé à coté de Dorian, lui attrapant la main sans m’arrêté…

- Viens…

C’était con mais le simple fait de lui tenir ainsi la main me faisait me sentir bien. Me laissait croire un instant que tout était normal même si rien n’en était… J’avais trainé Dorian à ma suite, allant au plus profond de la bibliothèque. La ou les rayons étaient déserts et a vrai dire a la limite du glauque entre les coins sombre des allé et les lumières qui marchaient un peu comme elles voulaient. Mais au moins c’était isolé, calme. On pouvait y parler. Parler… Je ne savais pas trop par ou commencé. Je m’étais appuyé contre un rayon, passant mes mains sur mon visage tout en lâchant un soupire. Grimaçant avec un sursaut quand je m’étais passé par mégarde la main a l’endroit ou Dorian m’avait frappé. Il m’avait bien fait mal ce con…

- Ta raison je suis toujours avec elle. Enfin, si on peu appelé ça comme ça…

Malgré moi j’eu un petit rire. Le rire du gars qui est sur le point de craquer. Qui d’une seconde a l’autre risque de péter un plomb tellement c’est un bordel monstre dans sa vie et qui a l’impression que quoi qu’il fasse pour s’en sortir. Quoi qu’il fasse pour allé mieux, suivre ses envies, son putain de karma arrive en mode Banzaiiiiii !!! Et lui rétame la gueule, le piétinant à terre tout en le frappant encore et encore ! Ce genre de rire…

- Avant de partir a San Francisco j’ai passé deux semaines pratiquement jour et nuit à traquer la moindre vidéo ou enregistrement de nous, piratant les sites pour les supprimer, deux trois pc au passage et aussi et c’était bon. Il n’avait plus aucune trace. Normalement…

Je relevais les yeux vers Dorian, un large sourire sur le visage. Le sourire qui voulait dire une fois de plus la vie m’a enculé copieusement la gueule. Me sodomisant a sec avec du gravier ! Ce sourire…

- L’autre jour donc… J’ai dis a Ashley que je voulais tout arrêter et très calmement, elle ma annoncé avoir depuis le début de notre histoire des copies de la convention et de chez moi… Ah et elle nous a aussi filmé elle et moi sans que je le sache en train de faire un truc très bizarre !

Mais nous n’en parlerons pas… Ah puis tien aussi ! Tant qu’on y été. Si jamais Dorian avait envie d’harmoniser mon visage en frappant de l’autre coté…

- Et elle sait aussi pour l’histoire de toi, ton père, votre meuf. Je lui avais raconté…

Frappé pas frappé ? Enfin quoi qu’il en soit, avant que Dorian ne s’excite a vouloir aller lui casser la gueule, idée qui étrangement ne me dérangeait pas trop, il était peu être important de précisé un point clé a l’affaire…

- Et elle a passé ses derniers temps a ce construire un carnet d’E-mail avec tous les personnes de nos bahut respectif ainsi que famille et relation professionnel de nos parents respectif…

Des psychopathes… Pourquoi je tombais toujours sur des psychopathes ?! Las. Epuisés. Au bord de la crise de nerf (mais vraiment cette fois) je passai de nouveau mes mains sur mon visage, me lançant doucement tombé au sol, me retrouvant assit par terre, les genoux à moitié replié contre moi…

Enfin, Dorian allait avoir le fin mot de l'histoire. Pas trop tôt, s'il s'était décidé plus tôt, ils n'auraient pas à aller aussi loin la dedans. Il se laissa guider par Alby, toujours furax comme pas possible. Ce n'est pas parce qu'il disait rien qu'il s'était calmé pour autant. Ça non. Ils se retrouvèrent dans un coin plus sombre, la ou personne n'ira les déranger. Alors, les bras croisés, planté devant lui, il le regarda attendant qu'il débute. Oh il avait mal à la joue le pauvre chou ? Explique d'abord. Dorian ferma les yeux brièvement lorsqu'il lui dit qu'il était toujours avec. Merci, il l'avait deviné. Il les rouvrit pour le regarder, écoutant la suite.

Alors comme ça il avait traqué le moindre reste des preuves de leurs ébats ? Sérieux … Et bien à croire qu'il était pas assez doué puisque ça avait fuité jusqu'en Allemagne ce truc ! Porn star, quel métier à risque … Dorian ouvrit de grands yeux en l'entendant dire que l'autre pouf avait gardé des copies de ce qui s'était passé entre eux. Et visiblement un autre truc privé entre les deux. Merci la, il ne voulait pas savoir. Et la, il ne su pas par quel miracle il n'avait pas cogné de suite Alby lorsqu'il lui dit qu'il avait raconté à l'autre cette histoire avec son père et Evelyn. Le choc peut être. Sa mâchoire se contracta violemment lorsqu'il apprit qu'en plus, elle avait fait sa petite enquete sur leurs vies, leurs études et leurs familles.

Après toutes ces révélations, Dorian était sous le choc. Sous le choc et à deux doigts de péter un câble. Ah non en fait, il l'avait pété son cable !

- Mais quelle pute !

Dorian alla shooter dans le premier truc à sa portée, soit une poubelle pas trop loin d'eux, qui fit bien quelques mètres avant de s'écraser de nouveau au sol dans un bruit sourd. Enervé, il l'était ! Oh ça … Il se retourna vers Alby et, d'une rage sans nom, s'était agenouillé face à lui, le secouant violemment par les épaules :

- Et toi, qu'est ce qui t'a prit de lui raconter cette histoire ? Il te fallait un truc pour te la péter ? Un truc croustillant ? Fallait que tu choisisse le pire moment de ma vie ! Merci la confiance bordel ! T'es au courant que dans l'histoire je t'ai perdu une fois, que j'ai pas osé regarder mon père dans les yeux, et que le pire dans l'histoire, c'est qu'elle a fait une fausse couche ?

Dorian ne lui avait pas dit comment ça s'était terminé. Il avait juste dit comme quoi c'était réglé, restant évasif. Même s'ils ne sauront jamais de qui était ce potentiel enfant, c'était peut être celui de Dorian qui était mort avant d'avoir pu voir le jour. Il avait beau avoir ressenti un soulagement sans nom à cette nouvelle, par la suite, il avait quand même trouvé ça terriblement triste.

- Qu'à la limite, elle s'en prenne à moi, c'est une chose. Mais qu'elle implique aussi ma famille ? Bordel elle s'est cru ou celle-la ? File moi son adresse que j'aille lui dire ma façon de penser !

Et ce dans toutes les langues !

Moi je voulais juste mourir. La, tranquille, au calme. Mais ça c’était sans compter sur Dorian qui était venu s’accroupir devant moi pour me secouer comme un prunier. Pourquoi j’avais raconté cette histoire ? j’en savais fichtrement rien en faite. Ou si en faite. J’avais besoin a ce moment la qu’on me dise que Dorian était un connard. Un coureur ambulant et que j’étais bien mieux sans lui à ce moment ou je me sentais si seul sans lui. Car oui a la base je n’avais pas raconté l’histoire comme étant celle de Dorian mon meilleur pote mais comme celle du type qui m’avait brisé le cœur…

Du coup, je ne lui fourni aucune raison car après tout même si j’en avais une, elle ne serrait sans doute pas valable pour Dorian. Puis au vu de tout sa, ça ne servait sans doute a rien de remettre de nouveau ça sur la table. Encore et encore…

Mais néanmoins mon cerveau fit un allé retour quand Dorian me parla de fausse couche. Jamais il ne m’avait donné le fin mot de l’histoire et vu comment celle-ci m’avait affecté, je n’avais jamais cherché à savoir non plus. C’était réglé, c’est bien, point barre… Je leva un regard quelque peu effaré face à Dorian avant de finalement rebaisser les yeux, me sentant encore plus pitoyable que je ne l’étais déjà.

- Je suis désolé…

Pas spécialement pour la fausse couche mais pour tout. Tout ce qu’il avait enduré et qu’il continuait a enduré par ma faute…

- Si tu va la voir elle balancera tout…

J’avais dis ça d’une voix faible. Vaincu. La tête baissé, le regard perdu dans le vide, mes bras ce trouvaient appuyé sur mes genoux, main pendante dans le vide. Mes yeux c’était fixé sur les mains de Dorian qui semblaient être prête a étripé la moindre personne qui passerait dessous. Distraitement, j’approchai légèrement ma main de la sienne, voulant la caresser sans vraiment osé le faire…

- Je vais rester avec et tout ira bien…

En gros c’était ça le deal. Sa revendication. Elle ne tenait pas forcement à tout balancé sur le net par vengeance, non… Elle voulait juste que je reste avec elle… tarée va…

Désolé ? Il était désolé ? Est ce qu'il n'était pas un peu tard pour des excuses maintenant que le mal était fait ? Dorian ne répondit rien, à la fois dégoûté par tout ça, énervé au possible … Elle balancerait vraiment tout ?

- Pas si je la bute avant.

Avant répondu Dorian d'une voix glaciale. Oh, l'espace de quelques secondes il envisagea sérieusement la chose … Ce serait simple. Un cou tordu, le corps donné à des cochons et on n'en parle plus. Les mains toujours sur les épaules il vit la main d'Alby s'approcher de la sienne sans réellement le faire. Il écouta silencieusement la décision d'Alby. Enfin décision, il faut le dire vite. L'avis de Dorian ?

- Non.

Voila, aussi simple que ça. Il regarda fixement Alby. Toujours en colère, ses mains délaissèrent ses épaules pour aller se poser sur ses joues, évitant un peu l'endroit ou il avait cogné avant, lui releva quelque peu la tête et se pencha vers lui pour l'embrasser. Comme si ce contact pouvait le calmer. En apparence, ça marchait. A l'intérieur, il ne décolérait pas. Il se sépara de ses lèvres, et, toujours proche de lui, continua :

- Il est hors de question que cette pimbêche blonde dicte sa loi. La seule blonde qui ait le droit de le faire ici, c'est moi.

Malgré une maigre tentative d'humour de sa part, sa voix restait pourtant très sérieuse. Et très énervée.

- Alors même si la, de suite, j'ai pas de solution à te proposer, crois moi qu'on va trouver.

Ils n'étaient pas seuls dans cette histoire. Le beau père d'Alby devait avoir des contacts partout. Et le père de Dorian on n'en parlait pas. Il savait aussi que sa propre mère était la meilleure amie d'un excellent avocat allemand, mais bon, l'option Mutter n'était pas possible.

- Je t'ai promis une chose l'autre jour.

Il lui avait promis qu'il n'abandonnerait pas. Et ce quoi qu'il arrive, contre vents et tempêtes. Et bien, voilà le premier tsunami. Et pas des moindres.

- Hors de question que je manque à ma parole.

Et puis, cette saloperie s'en était prise également à lui. Ça, c'était pas la chose à faire.

Non. C’était facile à dire non… Quand Dorian me releva la tête pour venir m’embrasser je m’en senti à la fois terriblement soulagé et profondément triste. J’avais besoin de ça. Besoin de lui. De l’avoir prêt de moi. Et en même temps je savais qu’à présent que la chose allait être compliqué pour ne pas dire impossible…

- Dorian…

Soufflais je quand il voulu faire de l’esprit avec son histoire de blonde. A vrai dire connaissant la bête c’est sur que ses arguments avait de quoi tenir ! Mais on était passé dans un tout autre niveau la… Des solutions il y en avait sans doute mais la je ne voyais pas… Clairement Ashley était tarée. Quoi d’autre pour faire un truc pareil ? Le coup prémédité depuis le début de notre relation ? Si on tentait d’y aller en force elle balancerait tout. Si on voulait le faire de manière légal genre avocat et compagnie ça serait la presse qui s’en donnerait à cœur joie. On était peu être des gamins inconnus mais nos parents eus ne l’étaient pas. Castiel était très connu dans le milieu des arts et Monty lui était directeur d’une des plus grande banque de l’ile. Sans parlé de nos mères… En en ferait une attaque…

Je fermai les yeux en écoutant Dorian. Oui il avait fait une promesse. Une promesse que je lui avais demandée de faire. Si j’avais su… Je rouvris des yeux légèrement humides. J’étais fatigué, j’en avais marre de tout ça et vraiment je craquais. Psychologiquement je craquais. Mais en réalité cela n’était rien par rapport a si Dorian n’était pas la. Sans lui je serais incapable de tenir quand bien même paradoxalement, sans lui, toute cette histoire n’existerait pas… Je fini par l’attiré de nouveau a moi, plaquant mes lèvres sur les miennes tout en l’embrassant amoureusement, profitant de se baisé comme si celui-ci risquait d’être le dernier avant de me détaché légèrement de lui, plaquant mon front contre le sien tout en fermant les yeux, me lançant d’une voix douce et tremblante.

- Dorian. Je t’aime. Mais laisse-moi gérer…

Oui je l’aimais. Je l’aimais au point de me sentir crevé a petit feu a l’idée qu’on ne puisse pas être ensemble. A l’idée que j’allais devoir faire semblant d’être avec une folle alors que je voulais être avec lui. A crevé a l’idée que je ne pourrais pas profiter de ses baisés, de ses caresses quand bon me semblera. Crevé a l’idée du dégout qu’il pourrait finir par avoir de moi. Je crevais d’amour pour lui…

Bien que toujours furax, Dorian se laissa attiré par Alby contre lui, contre ses lèvres. Et ce baiser avait une drôle de tournure. Ce sentiment que c'était plus qu'un contact entre leurs lèvres, entre eux. C'était réconfortant et à la fois terriblement douloureux. Avec regrets, il sentit Alby mettre fin à ce baiser, sentant son front se poser contre le sien.

Les mots qu'il lui dit alors, Dorian cru d'abord les avoir rêvé. Il resta la, agenouillé face à lui, les yeux maintenant grands ouverts. Bien qu'il restait toujours énervé contre l'autre, en ce moment précis, il l'avait oublié. Alby.

* Il m'aime ! *

Il se répéta ces mots dans sa tête, comme pour bien se l'imprimer dans son crâne, tandis qu'un sourire à la fois de bonheur et de tristesse se fit sur ses lèvres. Lui, Albert Jagger, était amoureux de Dorian Wilde. Cet aveu lui fit une étrange sensation. Comme l'impression de planer. Comme si soudainement, il était devenu l'homme le plus important de la terre. Il l'était mais aux yeux d'une seule personne, et à ce moment la, il était tout ce qui comptait. Il l'aimait ! Et de savoir ça, cela le rendait tout de même terriblement heureux, sentant son cœur s'emballer, mais cette fois, positivement.

- Alby … tu penses vraiment qu'après avoir entendu ça, je te laisserais gérer seul ?

Il caressa sa joue non blessée du bout des doigts, regardant son visage proche du sien. Il l'aimait … Et tout ce que souhaitait Dorian en ce moment précis, c'était de véritablement être avec lui. De voir si c'est peut être pas si mal, ces histoires de couple. De rester avec lui. Lui. Albert. Alby. Son Alby.

- Laisse moi t'aider. Si on doit faire quelque chose, on va le faire à deux.

En fait il ne lui demandait pas spécialement son avis. Dorian allait remuer ciel et terre pour pouvoir être aux cotés de son brun, et que plus personne ne les sépare. Il redressa légèrement sa tête et alla poser ses lèvres sur le front du brun. Puis, il se sépara de sa peau, et ajouta :

- Tu es trop important pour moi.

Une nouvelle fois, il alla embrasser ses lèvres. Il était même la personne la plus importante au monde pour lui dorénavant. Pour qui d'autre Dorian accepterait tout ce qu'il vivait ? C'est bien parce qu'Alby lui était précieux. Plus précieux que quoi que ce soit d'autre sur terre.

Même si j’étais trop épuisé par tout ça pour vraiment laisser le moindre sentiment sur mon visage, la réplique de Dorian et son attitude changeante envers moi me fit chaud au cœur. Je l’aimais. Et non je ne voulais pas qu’il me laisse seul mais c’était un fait, pour le moment il ne pouvait rien faire pour solutionné cette histoire…

Au moment ou Dorian pausa ses lèvres sur mon front, je fermis les yeux, profitant pleinement de cette sensation de douceur et de bien être. Relevant les yeux pour l’écouté, j’esquissai un bref sourire quand il me dit que j’étais trop important pour lui. Pas que cela ne me faisait pas plus plaisir que ça bien au contraire. Ça m’emplissait de joie même. Mais tout ça était tellement compliqué… Pour le moment mon seul réconfort était les lèvres de Dorian, ses caresses et ses mots. J’avais envie de notre bulle. De pouvoir retourner dedans et ne jamais en sortir mais la, je n’arrivais a mi glissé, bien trop préoccupé par cette histoire…

Répondant dans un premier temps timidement a son baisé, je m’y laissai petit a petit allé. Plus intensément. Plus à la façon d’un désespéré… J’avais fini par me redressé un peu sur mes appuis, poussant Dorian en arrière jusqu’à le faire tombé et allant le surplomber. Au dessus de lui, je l’embrassais passionnément, m’appuyant sur lui de tout mon poids, une main dans son cou et l’autre allant fouillé sous son t-shirt pour trouver sa chair et pouvoir la caresser. J’avais envie de ce moment avec lui mais je ne pouvais pas me sortir tout ça de la tête si simplement. Je fini donc par me redressé légèrement, juste de quoi séparé nos lèvres, récupérant rapidement mon souffle qui commençait déjà à s’emballer.

- Dorian on ne peut pas en parlé a nos parents pour le moment. C’est trop… n’importe quoi !

On ne pouvait pas tout simplement aller lui cassé la gueule en espérant que celle-ci ne fasse rien pour ce venger et le dire aux parents, autre la série de syncope et crise cardiaque qu’on allait provoquer et a mon avis pour le moment cela ne ferait rien de bon car ils n’auraient pas forcement plus de solution que nous…

- ça fait des années que j’attendais que les choses ce passe enfin bien entre moi et ma mère. Et j’y suis ! Et même toi avec ton père… Non mais il va vraiment finir par me tué !

Lui et son gang de russe la ! J’avais repenché mon visage, frôlant mes lèvres au siennes sans les lui offrir pour autant. Attendant d’abord de voir s’il les méritait…

- S’il te plait, ne fais rien d’idiot…

Ne fais rien de ce qui te passe par la tête…

Ce n'était pas la première déclaration que Dorian recevait de sa vie. Il en avait reçu d'anciennes conquêtes, de filles qu'il ne connaissait pas. Jusqu'ici, ça l'avait laissé parfaitement indifférent. Aujourd'hui, la donne était différente. Cet aveu la avait une importance immense pour Dorian. Alby ne pouvait pas savoir à quel point. Alors ce baiser qu'il partageaient avait bien plus de poids que tous les autres. Dès qu'il intensifia le baiser, Dorian se mit à y répondre sans la moindre hésitation. Pareil lorsqu'il le poussa en arrière, il n'offrit pas la moindre resistance. Il avait passé ses bras dans le dos du brun, agrippant son tee shirt. Il aurait tant aimé que ce moment dure encore … Foutue réalité, toujours à nous rattraper … Dorian rouvrit les yeux, tentant de reprendre une respiration normale suite à ce baiser des plus fougueux. Ne rien dire aux parents ?

- Mais …

Mais comment faire s'ils ne leur en parle pas ? Hein ? Il pensait quoi dans sa petite tête ? Mais c'est vrai qu'à la vue des arguments qu'il lui exposa ensuite, il ne pouvait pas dire qu'il avait tort. Il savait bien que depuis la mort de son père, les relations entre Alby et sa mère étaient difficiles. Si aujourd'hui, elles étaient revenues à la normale, pourquoi les gâcher ? Et … Il avait aussi raison pour Dorian et Castiel. Le blond avait passé sa vie à rêver de ce père, et maintenant qu'il l'avait et avait même réussi à nouer un réel lien père/fils, il ne voulait pas tout gâcher. Ah ça par contre …

- Il va te tuer, crois moi …

Aujourd'hui, demain … Question de temps. Il sentit le souffle d'Alby sur sa peau, ses lèvre à la fois proches de siennes, mais trop loin à la fois. Tsss … Ne rien faire d'idiot … Ce serait idiot que d'aller quémander de l'aide à la mafia russe juste pour la liquider proprement ? Dorian referma les yeux un instant, pour se calmer. Pour avoir un bout de pensée cohérente. Puisqu'énervé il n'avait pas forcément les meilleures idées au monde, même si elles avaient le mérite qu'une fois exécutées, elles seraient efficaces. Il rouvrit les yeux, regardant le visage du brun.

- D'accord. Pour le moment, ne disons rien.

Si tel était le deal ….

- Mais il va falloir qu'on trouve une solution, et vite.

Jamais Dorian ne pourra supporter de le savoir auprès d'elle. Surtout après ce qu'il lui avait avoué juste avant. Le savoir avec cette fille, contre con gré … impensable. Il avait regardé plus intensément Alby, et, calme et décidé, ajouta :

- Elle ne gagnera pas.

Mes yeux plongé dans ceux de Dorian, j’affichais un sourire de soulagement quand celui-ci m’accordait son silence, n’était ce que pour le moment. Quand au faite de trouvé une solution rapidement, j’étais tout à fait d’accord, qu’on en doute pas. Je voulais que tout ça s’arrête. Pouvoir être avec Dorian. Pleinement et pas comme ça. Pas caché au fond d’une allée de bibliothèque… Non, elle ne gagnera pas. Quand bien même je ne savais pas comment faire pour le moment je voulais être avec Dorian et personne d’autre. C’était une certitude…

Replongeant sur ses lèvres sur celle de Dorian, je l’embrassant avec toute l’émotion que je pouvais lui faire passer. Mordant légèrement sa lèvre inférieure avant de dévier dans son cou. Ma main qui avait précédemment glissé sous son t-shirt continuait sa route en remontant sur son torse avant de redescendre vers son pantalon. J’avais envie de lui. La. Maintenant. Tout de suite.

- Hum ! Hum !

Stoppé net dans mes gestes, je me raidis en voyant une lumière pointer nos visages. Tournant la tête en la direction d’où celle-ci provenait, je sortie ma main de sous le t-shirt de Dorian pour me la mettre devant le visage, ébloui par les faisceaux. Derrière nous, une lampe torche dans la main et l’autre appuyé sur sa hanche, une vieille bibliothèque a l’apparence pas bien commode.

- Partez tout de suite ou j’appel la police pour atteinte a la pudeur.

- heu, oui ! Pardon !

Ni une, ni deux, je m’étais relevé, tendant ma main à Dorian pour aider celui-ci aussi a ce lever. Sans demander notre reste, je m’étais excusé une nouvelle fois, bien gêner avant de partir dans le sens inverse de la ou ce trouvait la dame. J’étais affreusement gêner mais a vrai dire, au fur et a mesure qu’on s’éloigné pour rejoindre le niveau principal de la bibliothèque, j’affichais malgré moi un sourire amusé. Tain c’est qu’on en tenait une couche nous deux…

De retour a la salle d’étude, j’avais entrainé Dorian dans un coin un peu isolé bien que malgré tout toujours un peu en vu du reste du monde. C’était juste histoire de pouvoir parler en toute discrétion.

- Bon… Il faut que j’y aille…

Nul doute que l’expression sur mon visage traduisait bien de ou il fallait que j’aille… Je relevai les yeux vers Dorian, me sentant malgré moi envahi d’un sentiment de culpabilité.

- Je t’appel demain. Pour de vrai !

Un mince sourire apparu sur mon visage, tentant vainement de dédramatiser cette situation…

Avec plaisir, il sentit les lèvres d'Alby enfin rejoindre les siennes, dans un baiser lourd de sens. Il était à la fois terriblement plaisant, et à la fois … triste. Du moins, Dorian en tout cas ne pouvait s'empêcher de ressentir ce dernier sentiment. Qui le quitta quelque peu en sentant qu'au dessus de lui, Alby commençait sérieusement à s'échauffer ! Et le pire c'est que ça n'était pas pour lui déplaire, même pas question de l'arrêter dans ses gestes ! Dorian aurait été partant pour continuer, mais ça, c'était sans l'intervention d'une tierce personne. Il sursauta quelque peu en entendant une voix et une lumière sur eux. Oups … Non mais c'est sûr qu'avec tout ça ils n'avaient pas besoin d'avoir en plus la police sur le dos ! Dorian accepta bien volontiers la main que lui tendait Alby pour se relever, et, pour sa part, partit sans demander son reste avec lui !

- Dur la vie de porn star …

Souffla Dorian sur le chemin.
Une fois tous les deux éloignés, ils se trouvèrent dans un coin, seuls, malgré le fait qu'ils n'étaient pas spécialement coupés du monde. Y aller …. Dorian ressenti clairement comme un pic se planter dans son cœur à ces mots et à la façon dont Alby les avaient dit. Sa petite promesse de l'appeler le lendemain ne l'apaisa pas des masses.

- J'y compte bien...

Il tendit légèrement la main, pour glisser ses doigts entre ceux d'Alby.

- Tiens moi au courant de tout. Même du pire.

Il voulait savoir ce qui se passait, et ne pas être pris au dépourvu, comme aujourd'hui. Il était sûr en tout cas que ce soir en rentrant, il aura bien du mal à jouer la comédie, genre tout va bien dans sa vie. Sûr que son père ou son frère sauront qu'il y a eu nouvelle embrouille, mais jamais ils ne pourront savoir la vérité. Comment la deviner ? C'est que dans les séries que des trucs se passent non ? A croire que non. Pour tenir, Dorian allait devoir se raccrocher comme un dingue aux mots que lui avait dit plus tôt le brun, et qui résonnaient encore dans sa tête.

Malgré le faite que des gens pouvaient nous voir, je ne dégageai pas ma main quand Dorian vint y glisser ses doigts entre les miens, au contraire, j’entrelaçais un peu plus les miens au siens…

- Promis.

Oui promis je ne ferais plus de cachoterie ou de plan foireux comme j’avais tenté d’en faire il y a peu. Je voulais être avec lui et personne d’autre donc même si cela risquait d’être dur pour les temps à venir je lui dirais tout et ensemble on trouvera bien un solution a tout ça.

Par réflexe, je jetai un petit coup d’œil à la salle mais en faite… je m’en foutais. Montant ma main libre a la nuque de Dorian, je m’avançai pour trouver une dernière fois ses lèvres, aussi agréable et douloureux cela pouvait être… Je m’étais reculé, lui tapotant doucement le bout du nez avec un doigt, affichant un petit sourire et un clin d’œil avant de partir. Avant de changé d’avis et ne plus être capable de le faire…