Encore une journée au boulot. J'aimais bien le boulot. Ça m'aidait à avoir un ut dans la journée. En prison il y avait toujours des heures fixes une routine... Pas que je comparais le boulot à la prison. Au contraire. Le boulot au garage de Chris me permettais de diversifier tout en restant une routine. Les même heures d'ouverture, toujours de la mécanique... mais chaque jour était différent et les heures supplémentaires rajoutaient une touche d'imprévisible. Une liberté encadrée en gros. Ce matin une magnifique audi S5 était arrivée au garage. Elle ne démarrait pas. J'en prenais la responsabilité et commençais mes recherches. Après une heure de travail j'avais réduit le champ d'investigation. La batterie était mal relié moteur . Du coup impossible de redémarre. Cella ne devrais pas prendre longtemps à être réparé. Les audi s5 étaient des modèle assez classique on dire, je savais que nous avions les pièces nécessaires à l'arrière de la boutique.
J'étais entrain de vérifier si les pièces dont j'avais besoin étaient bien à l'arrière lorsqu’un homme approcha. Je n'y prêtais pas grande attention jusqu'au moment il se trouva face à moi. Lui ! Un agent de la CIA si je ne me trompe pas. Je l'avais croisé une fois en prisons. Il avait certainement du interroger un autre détenu. Il avait aidé lorsqu'une bagarre s’était déclenchée. J'avais tout comme lui essayer d’apaiser le truc. Les bagarres en prisons ne sont jamais bon signes. Des petits coups de temps à autre mais sinon... Si jamais ça devenais plus gros c’est que ça cachait autre chose. Contre bande, meurtre, évasion... Pas qu'à l'époque j'aurais voulu foutre des battons dans les roues de mes quo-détenus de l'époque, mais je préférais éviter les massacres. J'avais été incarcéré innocent je ne voulais pas en ressortir coupable ! Je reconnaissait donc ce gars face à moi et eu un instant hésitation avant de lui répondre. Souriant aussi à mon tour.
« Bonjour, excusez si je ne vous serre pas la main, la mienne est pleine de graisse. Oui votre voiture est arrivée ce matin, j'étais entrain de m'occuper d'elle justement. Dans grosso modo une demi heure j'aurais finis. Il y a des chaises là si vous voulez ? »
Les chaises étaient justement à proximité de sa voiture. Je lui proposais pas un café. Déjà qu'il était réchauffé de ce matin et en plus on était pas un café non plus. Bon les chaises étaient pas du grand luxe, de simples bouts de plastiques, mais c'était déjà ça. Une fois sa décision prise je retournais à mon boulot : sa voiture. J'allais chercher la pièce en question et commençais les réparations. Je me couchais sur la petite plaque en boit avec des roulettes avant de passer en dessous de la carrosserie. Est ce que je devais engager la conversation ? Je n'en savais rien. Il n'avait peut pas envie de parler à un ancien taulard ? Et puis bon j'étais pas du genre bavard. Ni expressif. Je faisais souvent mon travail avec un mine neutre sans grande émotions. J'étais devenu comme ça. Les émotions étaient mes ennemies. Si je montrait la peur les autres en profiteront pour prendre le dessus. Si je montrait de la joie ou du bonheur les autres essayerons de faire disparaître ses émotions. Je préférais rester neutre. Cella n'engageait à rien. Et puis si vous alliez mal vous n'étiez pas obligé de le montrer.
Je décidais finalement de ne rien dire, me concentrant sur mon boulot. Les gens venaient ici pour leur voiture, pas pour taper la causette. Du moins d'après moi. Au bout de dix minutes je ressortis du dessous de la voiture et ouvrit le capot pour continuer les réparations par dessus. Je lançais un petit coup d’œil au type avant de demander plongé dans mon travail.
« La CIA est aussi chargé de vérifier que d'anciens détenus, incarcéré innocemment, se rétablissent bien dans la société ou c’est juste un hasard ? »
Je n’aimais pas les faux semblant. Il m'avait reconnu tout comme moi je l'avais reconnu. Inutile de passer par quatre chemin. Je ne sais pas si c'était un hasard qu'il soit ici ou pas, si pas et bien la CIA ne devais pas craindre quoi que ce soit de moi. J'avais la haine d'avoir passé huit ans en prison pour deux meurtres que je n'avais pas commis ainsi que pour un cambriolage, mais je n'allais pas commencer à mener des actions contre la police ou autre. Je voulais juste qu'on me fiche la paix et que cette fichu étiquette arrête de me poursuivre partout où j'allais.