AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Partagez
 

 Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Anonymous
Invité
MessageSujet: Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé]   Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé] Empty29/7/2015, 15:00

Ca faisait déjà deux jours qu’Evelyn avait quitté la maison de repos. Elle retrouvait son chez elle, son chat mais ce n’était pas pour autant qu’elle avait repris le boulot. Pas encore, mais ça ne serait pas tardé. Il n’empêche qu’elle commençait à angoisser de reprendre. Allez savoir pourquoi mais ça la stressait quelque peu. Ce n’était pas comme si ça ne faisait pas au moins deux bonnes semaines qu’elle n’avait pas remis les pieds dans ce foutu bar… D’autant plus ayant eu des nouvelles de son meilleur ami Virgile, apparemment, celui-ci s’était fait virer du Bloody Hell… Qu’est-ce que ça pouvait motiver si elle ne retrouvait plus son blondinet préféré au taff ! De toute, Evelyn pensait démissionner, non ? Pour travailler au musée de Brooklyn. Elle serait un peu folle de louper cette occasion qui ne se présenterait sans doute pas deux fois.

En parlant de musée, Evelyn venait d’ailleurs de sortir d’un entretien, histoire de discuter de la chose. Elle avait sorti la totale pour paraître « bien » en s’habillant d’une chemisette blanche et d’une jupe tailleur noire. Et pour ses cheveux, elle les avait laissé rebondir sur ses épaules. Elle traversa d’ailleurs la rue histoire de rejoindre sa voiture un peu plus loin… Elle ne remarqua pas la moto à l’arrêt de ce feu, elle était perdue dans ses pensées, et d’ailleurs, son téléphone se mettait à sonner dans son sac… C’était son boss du Bloody Hell. Tiens, qu’est-ce qu’il voulait ? Ce n’était que lorsqu’elle fut sur le trottoir qu’elle décrocha… En fait, c’était pour lui demander où était Virgile, du moins où il bossait… Pour dire, cet appel la surprenait bien… Evelyn avait l’impression que ses deux gus jouaient au chat et à la souris…. Elle avait vraiment du mal à les suivre.

Plus tard dans la journée, elle avait terminé ses quelques courses qu’elle devait faire et voudrait rejoindre la maison de repos qui était un peu en dehors de la ville… S’étant faite des amies là-bas, elle aurait apprécié leur faire un coucou mais sur la route un peu déserte, sa voiture lui fit une surprise… Une panne d’essence ? Mais on lui disait qu’elle en avait suffisamment… Ou ça déconnait sérieux là. Mais c’était ça, ça avait l’air d’être d’une panne d’essence… Evelyn soupira. C’était sa veine. Sortant son portable, elle appela alors un mécano pour qu’il arrive à sa rescousse. Elle devait avoir un numéro dans la boite à gants… Sur ce, Evelyn attendit sagement, pensive, adossée sur sa portière.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé]   Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé] Empty29/7/2015, 16:08


Le motard à la dépaneuse
Evelyn




Je claquais la porte de mon appart avant de descendre les marches à toute allure. J'allais être en retard à mon premier jour de boulot. je saluait la concierge vite fait avant d'aller dans le garage en sous sol et enfourcher ma moto. Une fois mon casque bien mis je démarrais et sortis prudemment, avant de m'élancer des les rues bondées de New York. J'avais bien mémorisé le chemin jusqu'au garage et me permis de me préparer mentalement à la journée qui m'attendait. Je devrais certainement commencer par des petits boulots comme assister, tenir la boutique du devant, ranger du matériel. Enfin je verrais bien ne arrivant. Je m’arrêtais au dernier feux rouge avant le garage et attendis en regardant distraitement autour de moi lorsque mon regard l'accrocha elle!  Une jeune femme sublime traversait la route à même pas deux mètres de moi. Elle avait des cheveux blond long qui volaient libre au vent. Sa tenue, un chemisier et une jupe, lui allaient à ravir. Je sentis mon estomac se crisper alors que je la regardais passer devant moi, un air soucieux sur le visage.  Lorsque mon regard passa le long de ses chevilles ce furent tout un tas d'autres pensées qui m'accablèrent. Et pourtant.... Ce fut son visage qui me hanta le plus. Inconsciemment j'avais arrêté de respirer et ne pouvais décrocher mon regard d'elle. Wow!

Lorsqu'elle décrocha son téléphone une fois sur le trottoir je ne pu toujours pas détourner le regard, la fixant intensément. heureusement que mon casque masquait mon visage! Je repris une grande inspiration lorsque le feux passa au vert et démarra en trombe voulant m'éloigner d'elle. Cette parfaite inconnue avait eu un impact impressionnant sur moi. Elle semblait douce et fragile et simplement sublime. J'avais eu envie de l'enlacer et ... Malgré moi bien plus encore. Elle était juste magnifique! Alors que je roulais le long des rues je remarquais que j'avais les mains moites et le coeur qui battait. Bordel femme! Je secouait la tête et essayais de me focaliser.

Aussi étonnant que ça puisse paraître je n'essayais pas d'ignorer l'effet qu'avait eu cette femme sur moi. Ma dernière histoire d'amour avait été un désastre et pourtant ... J'avais aimé mes moments avec Evengéline. Ca avait été agréable de pouvoir aimé quelqu'un de le couvrir d'attentions. Du coup je ne fuyais pas l'amour. Je prendrais juste plus de précautions... Mais cette femme qui avait traversé cette rue à même pas deux mètres! Wow!

Une fois garé, je rentrais dans le garage saluait sobrement le patron et me mis au travail qu'on m'avait assigné. Je fus heureux de pouvoir me concentrer sur autre chose. Je restais en retrait te peu bavard comme à mon habitude, mais cette fois parce que j’étais hantée de cette fille. La matinée se passa bien, l'heure de midi aussi. par contre l'après midi fut une toute autre chose. Lorsque j'aperçus une crinière blonde au comptoir de l'entrée je sentis mon estomac se serrer. Je savais que c’était impossible que ce soit elle et pourtant j'espérais. Pour un prétexte idiot je passait a l'avant boutique pour ne recevoir qu'une immense déception et douche froide en plein figure. Je retournais à mon travail, troublé et dépité en quelque sorte.

Quelques instant plus tard le patron m’appela. Lui même réparais une voiture d'urgence et préférais finir son travail correctement, mais il avait reçu un appel d'une voiture en panne. Il me fila les clef de la remorqueuse et demandais de ramener la voiture et la propriétaire ici pour qu'elle puisse avoir droit à une voiture de dépannage. Je hochais la tête et me mis en route! Alors que j'étais en chemin vers la route indiquée je regardais distraitement les passant à chaque feux rouge que je croisais. AU final je me dis que si j'avais réagis de la sorte c'était pour avoir eu huit ans d’abstinence.

Alors que je longeais la route je vis au loin une voiture à l’arrêt. Elle correspondait à la voiture signalée. Je m’arrêtais deux mètres devant elle avant de descendre du camion, après avoir enfilé ma veste bleu (tenue de travail).  Je fis le tour de la remorqueuse pour m’arrêter presque nette. La fille de ce matin.  Bordel! Alors que je la regardais je ne pus prononcer un mot. pourtant il le fallait.

Je finis par me gifler mentalement et lui demanda, un peu trop sec étant en colère contre moi-même:

"Vous savez à quoi votre panne est due?"

Je ne regardais pas ses yeux et décidais de me concentrer sur la voiture, levant le capots pour vérifier que là tout était en ordre. Je refermais le capot et me retournais vers elle toujours sans la regarder dans les yeux.

"Je vais remorquer votre voiture et vous viendrez avec moi jusqu'au garage histoire de vous donner une voiture de location."

Je lui indiquais alors d'aller s'installer dans la cabine du camion alors que je commençais le travail de remorquage. Ma veine fit en sorte que la pluie tomba à ce moment là. D'un côté je serrais trempé d'un autre ça me permettrais de reprendre mes esprits! Bordel cette file était wow!





© EKKINOX
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé]   Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé] Empty29/7/2015, 18:47

Pendant qu’Evelyn attendait la remorqueuse, elle en profita pour appeler son amie à la maison de repos histoire si c’était possible de reporter… Elle ne savait combien de temps tout ça allait durer cette affaire alors autant annuler. En tout cas, c’était bien sa veine… Pour une fois qu’elle utilisait sa voiture ! Elle devrait la vendre cette saleté puisque la majorité du temps, elle prenait le métro et le taxi, et encore ! … Elle pouvait appeler une connaissance pour la dépanner mais bon ce n’était pas comme si elle était bien entourée ou si son entourage possédait une voiture pour venir jusqu’à elle… Et n’ayant pas énormément d’argent… Elle avait même dû demander une avance sur son salaire le mois dernier à son boss et encore, depuis lors, ce n’était pas comme si elle avait remis les pieds au boulot avec ses soucis… Bon, elle ne savait combien cette intervention allait coûter mais de toute façon, il y avait toujours moyen de s’arranger, comme payer sur plusieurs mois…

Après avoir raccroché auprès de son amie, Evelyn attendit croisant les bras contre sa poitrine. Ca commençait à se rafraîchir alors autant attendre dans sa voiture au chaud pendant qu’on vienne la secourir. La remorqueuse ne tarda pas trop à venir. Evelyn finit par sortir de la voiture histoire de saluer son sauveur-mécano.

Bonjour.

Euh, what ? Soudainement, elle rêvait où il lui paraissait un sec et … froid ? Mais au moins, il allait faire son boulot…

Une panne d’essence… je crois.

Bon pas elle croyait… mais en tout cas, c’était inattendu cette froideur qu’elle ne préférait même pas chercher. Tant qu’il faisait son taff, après tout… Elle ne cherchait pas à se faire des amis.

Ok.

Après tout, il allait la remorquer jusqu’au garage, histoire de régler ce souci de cette voiture… En plus, voilà que la pluie se mettait à tomber soudainement, d’un coup. Il n’y avait rien de mieux pour mouiller, surtout qu’elle portait un haut blanc. Evelyn, avec l’aide de ses pauvres talons, se dépêcha un peu histoire de se mettre un peu à l’abri à l’intérieur de la dépanneuse. Elle passa une main dans ses cheveux légèrement humides. A regarder dans le rétroviseur sur sa droite, c’était bon, elle n’était pas forcément décoiffée tant que ça… Et quant à son chemisier, elle se rendit compte que maintenant qu’elle avait eu un bouton déboutonné laissant un décolleté un peu trop plongeant, donnant une bonne vue sur son soutif blanc… Bon, tout de même, un peu de décence…
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé]   Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé] Empty29/7/2015, 19:09


Le motard à la dépaneuse
Evelyn




Je m'adossais un naissant à la voiture de la jeune femme lorsqu'elle fut hors de vue et repris mes esprits. Oh bordel oh bordel oh bordel ! Elle était magnifique ! C'était bien la fille de ce matin. Toujours en jupe noir et talons accompagné d'un chemisier blanc. Elle était magnifique. Et sa voix était douce aussi. Je m'en voulu d'avoir été aussi sec avec elle. Mais il n'avait pas su autrement. Elle était... Elle était ... Wow ! La pluie qui avait commencer à tomber du ciel fut une vrai bénédiction. Rapidement il pleuvait des cordes mais ça me permis de me ressaisir. Je rattachais habillement la voiture à la remorque. Je souriais en voyant le modèle. Une ancienne Polo rouge. Ah les polo ! C'était les meilleures ! Une fois le travail fait je reprenais une inspiration, essayant de calmer mes nerfs avant de courir ver l'habitacle et me réfugier au sec.

La cabine, bien qu'elle soit spacieuse, n'était faite que pour deux personnes, trois maximum. Une banquette servait de siège conducteur et passager et n'était pas séparée par le boîtier de vitesse. Alors que je me laissais tomber sur le siège je fis tourner la clef pour allumer le chauffage sans allumer le moteur. Je réussit à faire un petit sourire à la jeune femme. Sourire qui se crispa lorsque je remarquais son décolleté. Oh bordel ! J'étais maudit. Je me détournais rapidement en arrière. Au dessus du dossie il y avait une sorte de renfoncement où on rangeais boites à outils, lampe de poche et tout autre bazar. J'y avait entreposé ma veste en cuir à la va vite en rentrant. Je m'emparais de celle ci et  la déployais avant de la tendre à la jeune fille. Je commençais timidement.

« Tenez... Pour évitez que vous ayez froid ! »

Je retentais le coup du sourire et pria pour qu'elle accepte ma veste et cache son foutu décolleté. J'étais conscient de tous les gestes quelle fit et aussi de son odeur. La pluie avait intensifié son odeur qui s'était rependue dans l'habitacle de la dépanneuse. Délicieuse odeur enchanteresse. J’enchaînais pour éviter de me focaliser la dessus.

« Désolé ma chemise est trempée vous permettez que je l'enlève ? »

N'attendant quasiment pas sa réponse je déboutonnais ma chemise trempée que fourrais dans le renfoncement et me retrouvais en t-shirt face à elle. Heureusement que j'avais un t-shirt. Quoi que vu le décolleté qu'elle avait abordé ça n'aurait été que justice de me retrouver torse nu devant elle. Je démarrais finalement l'engin et m'engageais sur la route.

«  Je vais continuer jusqu'à un endroit où je pourrais faire demi tour pour vous ramener au garage. »

Il fallait que je me concentre sur quelque chose. Elle était la près de moi, sur la même banquette. Sublime. Et ses jambes... Il fallait vraiment que je me concentre sur autre chose. Sans m'en rendre compte je lâchais avec intérêt en tournant légèrement la tête vers elle, sans lâcher la rue des yeux.

« Vous l'avez depuis longtemps la voiture ? »


© EKKINOX



voiture:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé]   Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé] Empty29/7/2015, 21:49

Franchement, Evelyn aurait dû prendre une veste en partant ce matin mais elle n’y avait pas pensé. Comme il faisait beau et tout ça, elle s’était dit que ça ne servirait à rien et qu’elle serait rentrée plus tôt que prévu… Elle ne s’était pas attendue à ce que le temps change radicalement… N’empêche, à l’abri dans la dépanneuse, il n’y avait pas le chauffage, Evelyn avait croisé ses bras, essayant de se réchauffer. Le mécano, l’ayant remarqué, lui proposa sa veste. Par sympathie ? Au vue de son sourire, il n’était peut-être pas aussi froid qu’il laissait transparaître.

Merci !

Elle récupéra alors la veste pour l’enfiler puis dégagea ses cheveux pour que ceux-ci ne soit pris au piège dans la veste. D’ailleurs, elle avait toujours eu un kiff pour les mecs qui portaient  ce genre veste, ça leur donnait un air de bad boy. En même temps, demander les goûts d’Evelyn en matière des hommes… hum. Non, il ne valait mieux pas demander puisqu’elle avait toujours eu des goûts douteux… Comme Castiel qui avait des enfants à droite et à gauche, ou encore son patron bizarroïde, Théodore Campbell, sur lequel elle avait flashé (même si ça avait été éphémère) ou encore tomber amoureuse de son cousin, Piers ? S’il vous plait, quoi… Un jour, ferait-elle une rencontre qui serait une exception à la règle ? Qui savait !

En tout cas, le mécano faisait comme à son aise à côté d’elle. Après tout, ce n’était pas comme s’il avait la chemise mouillée… Mais en dessous, il portait un tee-shirt… Bon, ce n’était pas comme s’il se déployait vraiment ? Il ne manquerait plus qu’il lui fasse un strip-tease avec la chance qu’elle avait… N’empêche, le mécano était pas mal dans son genre… Mais bon, si Evelyn partait dans ce sens-là, elle aurait l’impression d’être une morfale en manque.

Faites donc !

Cela équivalait aussi bien pour sa chemise ou le fait qu’il lui dise qu’il cherchait un endroit pour faire demi-tour. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien lui dire ? « Non, ne soyez pas à votre aise ou encore, mais non, ne cherchez pas à faire demi-tour ». Cela dit, ce mécano lui posa une question. Sûrement pour engager la conversation pour le trajet.

Un an à tout casser… Je ne m’en sers peu. Habituellement, je prends le taxi ou le métro…

Ou ses pieds. C’était beaucoup simple pour elle… De toute façon, elle vivait et travaillait dans le Bronx donc ce n’était pas comme si jusque-là elle avait eu cruellement besoin de se déplacer en voiture et encore, elle allait travailler à Brooklyn maintenant.

Je devrai penser à la vendre.

Quoique, une voiture pouvait toujours servir pour penser à partir en vacances ou se faire sortir un weekend en dehors de la ville, mais bon, tant qu’Evelyn pouvait éviter de prendre la voiture (ou du moins que ce soit elle qui conduisait) l’arrangeait… Pas que son accident de voiture 7 ans plus tôt l’avait amplement marqué que ça… Ce n’était pas comme si sa sœur avait perdu la vie à « cause » d’elle dans cet accident...

En tout cas, allez savoir pourquoi elle disait qu'elle pensait à la vendre. Il manquerait plus qu'elle finisse par lui raconter sa petite vie, bien qu'elle n'était pas du genre très loquace de ce côté-là. Cela dit, en ce moment même, Evelyn se tenait droite comme un i, avait croisé les jambes et tripotait son pendentif d'une main... Pas qu'il pleuvait à l'extérieur pouvait l'inquiéter ou lui rappeler des souvenirs mais non, Evelyn n'était pas du genre à être une angoissée de la vie.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé]   Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé] Empty29/7/2015, 22:44


Le motard à la dépaneuse
Evelyn




Elle m'avais sourit. mon coeur eu un raté. Cette femme était magnifique! Et elle devint encore plus sexy avec sa veste en cuir sur le dos. Lui qui avait voulu couvrir son décolleté, et bien c'était fait, mais l'effet restait le même: elle était diablement sexy. J'enlevais ma chemise trempée. je me réajustais dans mon siège avant de démarrer. Le jeans mouillé qui colle on a déjà vu plus confortable. Je fus heureux d'avoir pu sortir une question censée dans mon état. Je ne connaissais pas cette fille mais elle me faisais un effet. J'avais envie de la connaitre, qu'elle soit mienne et me considère comme sien. J'avais envie de la faire rire aussi! J'écoutais sa réponse et souriais rigolant doucement. Ah ces Newyorkais. Prendre une voiture dans une ville de dingue c'était pas tôt. mais ça voiture était chouette et fiable. je haussais d’ailleurs un sourcil étonné lorsqu'elle émit l'idée de la vendre.

"Pourquoi donc? Je connais ce modèle, très fiable et solide. SI on entreprend les bonne réparation et qu'on ne prend bien soin je suis sur que vous pourrez encore roulez avec durant des années. Maintenant c'est vrai que dans une ville comme New York c’est pas évident de rouler. Mais je vous conseille de la garder, ça peut toujours servir d'avoir une voiture et d'être indépendante des horaires ou d'autres personnes."

Je lui fis un sourire avant de me rendre compte que je m'imposais un peu trop dans sa vie. Si ça avait été un homme sur la banquette j'aurais déjà appréhender un premier coup de poing. On ne se mêlait pas des histoires des autres en prisons. Jamais. Je me mordis la lèvre avant de sortir d'une voix plus posée.

"Désolé, ce ne sont pas mes affaires. Oubliez ce que j'ai dis. Vous faites ce que vous voulez après tout!"

Je lui lançais un petit sourire à la fin pour lui indiquer que je ne disais pas ces propos méchamment avant de me concentrer sur la route, lui laissant cette fois ci le loisir ou non de continuer la conversation. Elle avait croisé ses jambes en s’asseyant faisant remonté la jupe doucement. Je voyais sa peau du coin de l'oeil même sans détourner le regard de la route. Avalant difficilement j'essayais de garder mon calme. Bon sang cette femme était... Elle était sublime! Et pas du tout prétentieuse! La manière dont elle lui avait parlé indiquait un certain degré de maturité qu'on ne retrouve pas chez chaque blonde, rien contre elle en général.

Je finis par faire demi tour dans un croisement et repris la route en direction du garage. Alors que j'allais demander si tout allait bien, je me permis de lui jeter un premier coup d'oeil depuis que j'avais démarré. Je perdis mon sourire lorsque je la vis crispée, tripotant nerveusement son collier, et regardant nerveusement la route. Je sentis une brique se former dans ma gorge. Et si elle était mal à l'aise à cause de moi? De ma présence? je reportais mon regard sur la route, me faisans déjà des filmes dans ma tête.

Peut être qu'elle savait que j'avais été en prison. Ça la révulsait peut-être? Elle avait peut-être peur que je l'attaque? D'un autre côté comment saurait-elle? Peut-être que si je lui demandais si tout allait bien, en ajoutant avec humour que je ne comptais pas la manger elle me dirais que ça n'a rien à voir avec moi. je pourrais alors lui demander doucement ce qu'il y avait, qu'elle pouvait en parler si elle voulait, mais que si elle voulait ne rien dire je ne le prendrais pas mal. Oui ça semblait une bonne approche. Et puis si elle avait lourd secret qui al rendait triste je pourrais peut être m’arrêter au bord de route et la consoler en la serrant contre moi? Sans jamais la forcer elle n'y serait pas obligée. Tout pourrais alors s’enchaîner, elle pourais enfuir son visage contre mon torse et pleurer un bon coup, pour après relever les yeux sur moi. Elle voudrais me remercier et n'arriverais pas à parler et je pourrais m'avancer doucement vers elle et l'embrasser. Enfin elle aurait toujours l'occasion de se retirer naturellement.. Et là je lui murmurerais:

"Tu es si belle, tu accepterais de sortir avec moi un soir?"

PUTAIN DE BORDEL DE MERDE!! Je freinais un coup sec avec la remorqueuse, nous projetant tous les deux en avant. Vive les ceintures de sécurités. Une fois la voiture à l’arrêt je me retournais vers elle d'un coup rouge de gêne.

"Je.. Désolé... Je ne voulais pas dire... En fin si vous êtes belle... mais jamais je n'aurais... Enfin je vous aurais fait un compliemnt certainement ... Mais dans un contexte plus ... Adéquat! Je suis... je suis désolé ça m'a échappé, j'étais perdu dans mes pensées et.. Et..."

Et puis pourquoi elle le regardait avec ses beaux yeux vert profond. C'était si rare les yeux vert mais si jolis... Il en perdais tous les moyens. Tout ce qu'il savait c'était qu'il était avec une femme formidable dans un remorqueuse, sous une pluie battante et qu'il lui avait demandé, perdu dans ses pensées, si elle voulais bien sortir avec lui. Soit c'était hyper romantique... Soit elle le prendrais pour un psychopathe et s'enfuirais... La il devra lui courir après sous la pluie et... J’arrêtais tout de suite le fil de mes pensées, de peur de retomber dans un mini filme, qui vu mon état se finira par un baisé et risquerait de mal se finir si une autre information lui échappait! j'avalais difficilement et pris quand même une précaution.

"Je vous jure que je vous ferais rien mais ne partez pas du camion. Avec la pluie qui tombe vous risquez une pneumonie! Si... Si vous voulez vraiment je vais attendre dans l'habitacle de votre voiture, et appeler mon patron avant, il viendra vous chercher et on ferra un échange de voiture...Si jamais vous..."

Putain. La bourde! En préséance d'une femme qui me faisais perdre tout mes moyen. Huit ans de prisons et je me retrouvais à bégayer devant elle sans savoir quoi faire. Seigneur aidez moi!

© EKKINOX
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé]   Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé] Empty30/7/2015, 10:54

Oui, une voiture était toujours utile pour faire plein de choses mais suffisait-il de s’en servir ! Evelyn l’avait acheté peu de temps après qu’elle ait débarqué à New York, pensant découvrir les alentours de New York pour visiter comme elle avait pu le faire à Louisville avec sa sœur, aimant se promener ici et là… Mais finalement, ce n’était pas le cas. Elle n’avait jamais eu véritablement l’occasion et le faire seule l’avait aussi démotivé. Si ce n’était également qu’une excuse pour éviter de reprendre le volant le plus possible…

Evelyn hocha la tête. Elle l’excusait de son … « intrusion » dans sa vie ? Oh non, pour faire ce job, il devait apprécier les voitures, non ? Il ne disait que son avis… et puis qu’importait, comme il le disait, c’était sa vie… Continuant leur route jusqu’à un croisement où le dépanneur put faire demi-tour, Evelyn resta silencieuse, jetant un œil inquiet vers ce temps pourri de l’extérieur. En fait, tant qu’elle ne retrouvait pas les buildings de la ville, elle n’était pas trop rassurée. C’était psychotique.

Puis cet homme sembla finir par rompre ce silence avec un murmure. Hein ? Qu’est-ce qu’il disait ? Rêvait-elle ou bien, il l’invitait clairement à sortir ? Mais il semblerait qu’il réalisait ou non ce qu’il venait de dire car il freina brusquement… Evelyn se mit alors à hurler sur le coup, et fut pencher en avant, à cause de la brutalité de l’arrêt. Heureusement sans doute qu’elle portait la veste en cuir, sinon elle n’imagina pas la marque de la ceinture qu’elle pourrait avoir sur l’épaule. Lors de cet arrêt si soudain, Evelyn avait eu l’impression de revoir son accident de voiture défilé sous les yeux. Mais tout allait bien. Cet inconnu n’était pas rentré dans une autre voiture, ni rien, nada. Plus de peur que de mal… Mais n’empêche, il lui avait peur, là. Respiration saccadée, sa poitrine se soulevait. Elle essaya de se calmer et d’avoir une respiration normale pendant qu’à côté d’elle, ce type essayait de trouver ses mots dans ses excuses et… Encore un peu, Evelyn se trouvait à côté d’un psychopathe. Avec la chance qu’elle avait et la manière dont elle la vivait … « dangereusement » et pas très « catholiquement », la vie ne l’étonnerait même plus de ce côté-là.

Elle se calma et le dévisagea alors. C’était tout simplement parce qu’elle lui plaisait ? Et… Pour peu, ça lui ferait bizarre… Depuis sa fausse-couche et peu de temps après cette fausse-couche, sa tentative de suicide, … ça lui donnait l’impression que ça faisait une éternité qu’elle ne s’était pas faite draguer, et en plus de cette manière… Tellement elle avait cherché à se remettre de ce mal-être qu’elle s’était focalisée et recentrée sur elle-même… Et en tout cas, toute cette histoire ne faisait pas de mal à l’égo… et ce n’était pas comme si elle se faisait draguer par un mec désagréable à regarder, bien au contraire… Il avait de la gueule. Viril. Le genre de chose attirant chez un mec. Selon ses critères.

Ce n’est pas grave !

Il avait l’air totalement affolé, disant ce qui lui passait à l’esprit, ne réfléchissant pas à ce qu’il disait réellement. Evelyn ne bougea pas de la banquette, posa sa main sur la sienne et le rassura :

Ramenez-moi au garage ! Tout simplement !

Si ça pouvait le rassurer, pauvre gus ! Elle était forte quand même si elle le perturbait. Vraiment. Pauvre gus, va ! Mais n’empêche, en essayant de bouger un peu, (histoire d’être bien assise sur la banquette à sa convenance puisqu’elle avait croisé ses jambes à la base, avant l’arrêt, elle les avait décroisé à ce moment-là) elle sentit une douleur dans son épaule, là, sous la ceinture. Elle ne put s’empêcher de faire une grimace de douleur, et par réflexe, avait posé une main sur son épaule.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé]   Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé] Empty30/7/2015, 12:15


Le motard à la dépaneuse
Evelyn



J'étais un parfait idiot! pire e ça!'ai été stupide! Putain elle devait croire que j'étais un psychopathe ou quelque chose dans le genre... Ou alors juste un con qui n'en vaut pas la peine. Elle posa sa main la mienne et j’appréciais ce contact. Elle avait la peau douce. Rajoutez à ça son odeur dans l'habitacle... Un vrai délice sous forme de torture. Malgré que le contacte soit agréable ses mots et geste me firent mal aussi en quelque sorte. J'avais l'impression qu'elle me traitais comme un gamin et c'était désagréable. D'un coup je me remémorais l'épisode d'esprits criminelle où l'infirmière pose sa main sur celle du patient al qu'il délire totalement. Dans le style: c’est pas votre faute si vous êtes fous à lié! Je fis un sourire de force. Je hochais la tête sans en rajouter d'avantage. Le silence est d'or dans certains cas et remis le camion en route soufflant un coup discrètement. Putain.

Si jamais elle en parlait à Chris j'étais foutu. Il avait été réticent d'engager un ancien détenu, même avec la preuve de mon innocence noir sur blanc. Mais bon, j'avais fait mes preuves et réussit à le convaincre. Maintenant si la jeune femme allait raconter cette scène à mon patron je risquait gros. Je devrais probablement passez des test psychologique pour voir si la prison n'avait pas affecté mon comportement. Je devrais certainement aussi aller dans un maison de réhabilitation. Je secouais la tête et me concentrais sur la route lorsqu'un geste sur ma droite capta mon attention.

En plus de lui avoir fait un peur bleu en freinant comme un dingue je lui avais fait mal. Ayé, on va rajouter coup et blessure au dossier. Je m’arrêtais plus doucement cette fois sur le côté de la route avant de couper le moteur et défaire ma ceinture.  Sans un mot je me mis genoux sur la banquette pour fouiller ce renforcement qui était derrière au dessus de nous pour atteindre le côté au dessus d'elle. J'en sortit une boite de premiers secours. En me rasseyant j'ouvris cette boite et en sorti une crème contre les bleu et les brûlures légères. Je la tendis à ma voisine et pris la parole d'une voix douce. Aussi loin que ma voix masculine pouvait être douce...Rassurante serait le meilleur adjectif.


"Tenez, ça vous aidera. Encore désolé. J’imagine que ce serrait déplacé de vous demander si ça ira pour l'appliquer après ce qui s'est passé... "

J'essayais de finir la phrase sur une touche d'humour, sans être certain de ce que je faisais. Je la regardais dans les yeux, inquiet quand même. Si jamais elle acceptais je me détournerais d'elle pour lui laisser un semblant d'intimité. Le truc c’est qu'il faisait noir dehors avec tout ça que l'habitacle éclairé allait se refléter dans les vitres. J'imaginais déjà la scène. Sauf que dans mon imagination elle en jouerais consciemment, jetant quelques regards brûlant par dessus son épaule. J'avalais difficilement face à elle. Naturellement elle me demanderais un coup de main et je pourrais toucher peau douce tendis qu'elle en profiterais pour passer sa main sous mon t-shir. Soit c'était moi soit il y avait une tension sexuelle dans cette foutue dépanneuse. Je repris mes esprit et me reculais. J'avalais encore une fois avant de lâcher de but en blanc:

"J'ai oublié de vérifier quelque chose dehors, je reviens!"

Je sortis sous la pluie battante et refermais la porte derrière moi avant d'aller jusqu'à ça voiture te de m'y adosser! Non mais elle était qui pour me faire un tel effet? Je me retournais pour adosser mon dos à sa voiture et acceptais plaisir la pluie qui me détrempa complètement. Un instant je l'imaginais devant moi avec son chemisier blanc détrempé, et sa jupe noir. Ses talon ses jambes ruisselant de la pluie tombante. Je me retournais encore une fois posant mes paumes sur la portière conducteur de la voiture rouge, fermant les yeux et essayant de me calmer. J'allais mourir! j'allais mourir ce soir et atterrir en enfer!



© EKKINOX
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé]   Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé] Empty30/7/2015, 15:19

Encore une fois, le mécanicien finit par s’arrêter au bord de la route. Pourquoi ? Il allait finir par la violer sur place dans un coin sombre ? Bon, il l’aurait sans doute fait bien plus tôt encore depuis le temps. En fait, si ce n’était qu’il lui portait une attention particulière puisqu’il avait remarqué qu’elle s’était fait mal sous le choc lorsqu’il avait freiné brutalement…

Merci…

Ouais, tout de même, malgré ses attentions, il lui paraissait un peu bizarre tout de même. Cela dit, Evelyn n’était pas assez près. Ce n’était pas comme si elle avait ses bizarreries elle aussi et qu’elle ne trainait pas des casseroles derrière elle… Elle le laissa sortir alors à sa guise, puisque selon lui, il avait oublié de faire un truc… ok. Pendant ce temps, elle enleva la veste en cuir de ses épaules, dégagea quelque peu sa chemise histoire de se passer la crème… Bon ceci fait, le fait que son « chauffeur dépanneur » soit encore dehors l’inquietait quelque peu. Il s’était enfoui ? Il s’était évanoui ou bien ? Elle pourrait encore attendre un peu ici, à l’abri … Mais bon, s’il avait fait un malaise, elle aurait bien l’air maligne et cruche d’attendre ici … A travers cette pluie, elle n’entendait rien d’autres. Pas de bruit. Rien. Qu’est-ce qu’il faisait réellement ? Mais qu’est-ce qu’il pouvait bien faire ? C’était vrai ? N’était-il pas sortir pour vérifier un truc … qui prendrait genre deux minutes ? Un peu impatiente, Evelyn finit par sortir. Ne savait-on jamais ! Comme déjà dit un peu plus haut, on ne savait jamais s’il lui faisait un petit malaise, le pauvre bougre !

La pluie encore battante, celle-ci l’arrosa, la mouillant de la tête au pied. Collant ses cheveux sur son visage… Sa chemise la moulait et se fit transparente. En haut de ses talons, elle finit par faire le tour du véhicule et le trouva là, adossé… Elle finit par se mettre face à lui.

Ca va aller ?

Bon, il n’allait pas mourir là ? Il allait finir par la ramener à bon port au final ? Hey ! C’était peut-être là qu’elle réalisait qu’elle aurait peut-être dû garder la veste sur elle. Enfin, non, elle ne réalisait pas vraiment. Elle passa une main dans ses cheveux pour dégager quelques mèches de sa figure. Remarquant qu’il se retournait pour etre face à sa voiture rouge et être du coup dos à elle, Evelyn ne put s’empêcher de poser une main sur son épaule… Hey, elle était là !

Vous voulez que j’appelle quelqu’un ?

En posant sa main sur son épaule, allez savoir si elle était consciente s'il pouvait y réagir brutalement ou non. Si c'était le cas et lui prenait le poignet, il pourrait se rendre compte de sa cicatrice qu'elle avait à l'intérieur de son poignet... Enfin, si c'était le cas mais il n'y avait pas de quoi...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé]   Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé] Empty30/7/2015, 16:19


Le motard à la dépaneuse
Evelyn



Il pleuvait. Il pleuvait des cordes et je me retrouvais dehors adosser à une voiture en train de fantasmer sur une femme se trouvant à même pas deux mètres de moi. Elle était si belle! Moi qui l'avais vu ce matin traverser la route quelques mètres devant moi... Je n'aurais jamais cru que je la reverrais ce soir en la dépannant. Elle était si jolie... Mais il fallait que je me calme! Elle n'était pas un objet vulgaire...Et elle semblait fragile. Déjà que j'avais merdé une fois j'allais devoir me tenir à carreau. J'avais cru la voir sous la pluie battante mais pensais que c’était encore mon imagination.

A force de rester dehors Je ne sentais même plus mes vêtements qui me collaient. Ils étaient devenus une seconde peau et ça ne me dérangeais plus. Je pris deux grandes inspirations avant que je ne sente un truc sur mon épaule. Reflex de détenu je m’emparais de la chose et me retournais. Je faillit plaquer la forme contre la voiture mais je m’arrêtais et avalais difficilement. Ah ... Ça avait pas été une illusions alors le fait de la voir trempée sous la pluie, son chemisier complètement transparent à cause de l'eau. Oh seigneur! Elle était si belle... Je clignais plusieurs fois des yeux avant de passer mon regard entre son poignet, que je tenais dans ma main, et ses yeux verts qui me fixaient.

"Dé... Désolé... C'était un reflex et..."

Je m’arrêtais remarquant que mes doigt touchaient une irrégularité dans sa peau douce. Je repassais une dernière fois mon regard de son poignet à elle, avant de doucement baisser la main, sans lâcher la sienne. je l'attirais doucement plus près et regardais la marque. Je relevais alors le regard sur elle; Oh j'en avais déjà vu des marques comme ça. Le suicide en prison... Un gras en portait trois à chaque poignet dans mon couloir... La quatrième fut la bonne. Et mon premier compagnon de cellule pareil... A la deuxième fois il réussit. Je restais un instant à la fixer, avant de lui prendre la main, entrelaçant mes doigts au sien pour la tirer en direction du camion, côté conducteur.

"Venez, vous allez attraper une pneumonie."

J'ouvris la portière et la laissait grimper avant moi, avant de monter à mon tour. J'avais laissé le chauffage allumé malgré le moteur coupé, ce qui fut agréable en rentrant. Je repris ma veste et la lui repassais sur ses épaules, bougeant les cheveux de sa nuque.

"Désolé je n'ai pas de serviette à proposer."

Je repris alors doucement son poignet et regardait la marque à la lumière de l’habitacle. Je ne la jugeais pas. Bien au contraire je trouvais ça injuste! Qu'est ce qui avait bien pu pousser une aussi belle femme à tenter de se suicider? je relevais le regard sur elle. Aucune trace de reproche ou de dégoût. Juste du questionnement et de l'inquiétude. Je relevais doucement mon autre main à son visage et remis une mèche derrière son oreille.

"Pourquoi?"

Je la regardais attendant une réponse. Je me plongeais dans ses yeux verts et savourais le moment, pour la première fois sas arrières pensées. Doucement je lâchais son poignet et pris sa main. Je fis de même avec l'autre. nous étions tous les deux trempés, seuls, dans cet habitacle. Et je me faisais un sang d'encre pour cette parfaite inconnue qui m'avait charmé dés le début. Je la regardais essayant de comprendre ce qui m'arrivait, mais avant tout ce qui lui arrivais à elle.

"Pourquoi une personne aussi belle que toi est amenée à faire ça? La vie vaut d'être vécue! Surtout quand on à tes yeux!"

j'avais murmuré. De peur de casser l'instant. Nous étions deux et j'avais l'impression d'être proche d'elle comme jamais je ne pourrais l'être. Je caressais ses mains des miennes te la regardais toujours sans aucun dégoût, juste de l'inquiétude. Je penchais légèrement la tête. QU'est ce qui pouvais bien amener une personne de vouloir se suicider? Des malheurs ... Mais quel genre de malheur? Manque d'argent? Non il y avait toujours moyen de s'en sortir à ce niveau là. Si jamais c'était vraiment l'argent elle serait bien superficielle, ce qui ne semblait pas être le cas. Je me dirigeais alors plus tôt vers un raisonnement affectif. La perte d'un proche? Un manque d'amour? Un chagrin d'amour? Une rupture?

Inconsciemment je la tirais doucement vers moi et passais un bras autour d'elle, rajustant ma veste sur ses épaules histoire qu'elle n'ai pas froid avant de doucement l’enlacer. Doucement j'avais ma tête vers la sienne, plongeant une dernière fois mes yeux dans les sien avant de doucement poser mes lèvres sur son front, essayant de la réconforter. Je voulais... Non je devais la protéger! Elle méritai! de vivre! Elle.... Cette sorcière qui m'avait ensorcelée et dont l'effet n'était que de plus en plus fort à chaque minute qui passe!



© EKKINOX
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé]   Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé] Empty30/7/2015, 22:15

Si Evelyn s’était attendue à une telle réaction de sa part, pas vraiment. La jeune femme sursauta, et était surprise, sans compter de la peur sur le coup. De voir ce type lui attraper le poignet comme ça, près à vous encastrer dans la voiture…. Ca n’avait pas été le cas mais tout de même… Et s’il pouvait lui la lâcher, ça serait nickel, mais il fallait qu’il s’attarde sur… sa cicatrice… Tellement surprise qu’Evelyn ne bougea pas. Elle avait l’impression de faire face à un psychopathe attiré par ses cicatrices, cicatrices dont elle cherchait à cacher… Elle détestait de mettre à nu ses secrets comme ça à la vue de tout le monde mais surtout vis-à-vis des inconnus…

Evelyn fut de si tôt ramenée à l’intérieur du véhicule en mode normal. Ce mécano dont elle ignorait toujours le nom la rejoignit à ses côtés, côté conducteur… Il lui remit sa veste sur ses propres épaules. Malgré ses petites attentions, Evelyn ne put s’empêcher de rester totalement tétanisée. Pourquoi ? Par sa manière de se comporter envers elle ? De ne pas avoir aucun dégoût vis-à-vis d’elle ? Portant un intérêt à ses cicatrices ? Pourquoi ? A part se trouver face à un dérangé, il n’y a pas d’explications plus plausibles… Quand Evelyn se disait qu’elle était un aimant de drôles de types…

Face à lui, Evelyn restait silencieuse. Elle pouvait ouvrir la bouche mais aucun mot ne sortit. Ce type pouvait être un psychopathe mais ce n’était pas comme si son regard n’exprimait aucune émotion… Bien au contraire. Evy resta plantée là, ne comprenant pas pourquoi cet intérêt, ce comportement vis-à-vis d’elle, vraiment… Elle ne parla toujours pas, ne pouvant expliquer pourquoi elle avait fait ce geste… Trop long à expliquer. Trop complexe. Trop… Trop dur. Elle était surtout trop honteuse.

Normalement, elle aurait enlevé ses mains pour éviter qu’il la touche comme ça car elle était bien trop honteuse. Trop honteuse de ses cicatrices, de son geste qu’elle avait pu avoir … et elle ne connaissait pas ce type pour s’ouvrir. Etant réservée de base, c’était difficile pour elle de parler d’elle et de ses sentiments… encore pire quand il fallait parler de ça. Normal, non ? Même pour son ami Virgile, elle avait dû mettre bien un an pour lui confier qu’elle avait eu un accident de voiture qui avait provoqué la mort de sa sœur… et bien un an au moins pour qu’ils soient aussi proches comme ils l’étaient. Elle resta là, complétement tétanisée, même si elle ne démontrait rien et essayait de rien paraître… Pourtant, il ne lui semblait pas lui vouloir du mal avec cet élan de tendresse… Pourquoi ?

Cette sensation d’être mise à nue, elle ne pouvait s’empêcher d'être mal à l’aise. Elle ferma un instant les yeux, ne bougeant toujours pas… On ne pouvait entendre que la pluie tombée à l’extérieur. Les larmes au bord des yeux. Voilà qu’elle se faisait trahir par ses propres émotions. Une larme coula le long de sa joue, à moitié dans les bras de cet inconnu… Oh, ça ne sera pas la première fois qu’elle pleurerait dans les bras d’un inconnu. Le meilleur exemple étant sa rencontre avec Castiel à l’église...
Celui-ci s’était amusé à se faire passer pour le prêtre dans un confessionnal, et la jeune femme venait après son cauchemar. Elle avait revécu l’accident de voiture et ce rêve l’avait chamboulé…  Après la confession, Evelyn s’était rendue compte qu’elle ne parlait pas à un vrai prêtre… Et après avoir chialer un bon cou, le seul moyen de la consoler avait été de s’envoyer en l’air dans le confessionnel… Et oui, sa rencontre avec lui s’était passée ainsi avant de se retrouver marier avec lui, complétement bourré à Las Vegas… On avait déjà tous fait un truc super méga catholique dans notre vie… Bon, pour cet exemple, cela ne signifiait pas qu’Evelyn allait faire la même chose, se faire consoler de la même manière dans ce véhicule non plus…
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé]   Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé] Empty30/7/2015, 23:18


Le motard à la dépaneuse
Evelyn



Je la tenais contre moi, douce et fragile. J'avais vu ses larmes. J'avais posé mes lèvres sur son front en guise de réconfort, espérant que ça marche. mais c'était au moment ou je la tenais contre moi que je réalisais que ... Je ne la connaissais pas, elle ne me connaissait pas. j'éprouvais un truc pour elle, mais elle? Je la trouvais sublime et attirante mais elle? Elle devais me prendre pour un psychopathe .... Hé merde! Huit ans de prison.... Avant j'avais quelques conquêtes sans rien de sérieu... Huit ans de prisons et je ne sais plus adresser correctement la parole à une femme. Il fallait pourtant que .. Non en fait il ne fallait pas, je voulais qu'elle accepte un rendez vous. Jusque là je m'y étais pris de manière maladroite, voir flippante. En prisons on m'avais appris à raisonner en étapes, de manières ordonnées. Je décidais donc de changer de comportement; il le fallait.

Je la gardais contre moi, voulant la réconforter. Je laissais quelques minutes s'écouler avant de très doucement la reculer, affichant un sourire tendre. La mètre en confiance. C'était peut être un bon début, une bonne première étappe! Je me détournais une seconde pour attraper un paquet de mouchoir sur le tableau de bord avant de lui tendre le paquet. Je repris la parole d'une voix rassurante.

"Désolé je n'aurais pas du. C'était déplacé. C’est juste que... Désolé de le dire ainsi , mais... Ça me perturbe qu'une femme aussi sublime que vous essaye de se suicider."

Je la regardais droit dans les yeux. Je devais lui montrer que dorénavant je n'agissais plus sans réfléchir. Que je contrôlais tous les gestes que je faisais, c'était l'étape deux. Que j'agissais volontairement. Je me reculais alors, la lâchant entièrement avant de relever le bas de mon t-shirt, toujours détrempé et me collant à la peau, histoire de lui montrer mes cicatrices. Etape trois: lui faire comprendre que je comprenais. Qu'elle n'était pas seule. Une cicatrice au nouveaux du ventre, une autre sur les côtes. Je la scrutais, vérifiant qu'elle avait bien vu, avant de rabaisser mon t-shirt.

"Chacun à ses cicatrices... pour certains elles sont plus visibles que pour d'autres... Je suis désolé de ne pouvoir éffacer les vôtres..."

Etape quatre: évitez le tutoiement, sauf permission contraire. Je voulais vraiment... Passer ma main dans ses cheveux, reposer mes lèvres sur son front, reprendre ses mains dans les miennes... Mais je ne pouvais pas juste me laisser aller au pulsions. Plus maintenant. En prison tout était simple. Dans le bâtiment tout est ordonné et clair, dans la cour tout est impulsif, la lois du plus fort; ici je ne devait plus agir comme ça. Pendant un instant je m'imaginais comment j'aurais réagis si je n'avais pas été en prisons.

J'aurais probablement été aimable dés le début. Peut être que j'aurais bugué au début mais je me serrais ressaisit. Sur le chemin du retour j'aurais fait la conversation, essayant des touches d'humour par ci par la. J'aurais aussi essayer d'avoir quelques infos sur elle avant de, au moment de lui dire au revoir juste avant qu'elle n'entre dans la voiture de location mise à disposition par le garage, lui glisser mon numéro, rajoutant avec un sourire: "au cas ou vous auriez besoin d'un coup de main." Ca aurait été tellement mieux comme rencontre... tellement plus normal.... D'un autre côté... Cella faisait huit ans que rien n'était plus normal dans ma vie.

Je me reculais pour être à nouveau face au volant, avant de lui sourire pour m'excuser une dernière fois. Mieu vaut jouer cartes sur table. En partie! Je m'armais de mon courage et me lançais.

"Désolé encore de mon comportement je n'aurais pas du. Par contre quand je dis que vous êtes sublime, je le pense!"

Mon coeur avait battu légèrement plus vite en disant la fin de ma phrase et mon sourire était devenu un peut plus gêné. Je me tournais finalement vers le  volant pour démarre le camion et reprendre la route. AU bout d'à peine quelques seconde je demandais d'une voix inquiète.

"Ça va un peu mieux? Tantôt... Vous paraissiez vraiment anxieuse. Quelque chose ne vas pas? J'ai... Enfin à part tout ce que s'est passé depuis, j'ai fait quelque chose de mal? Je peux aider?"

Je lui lançais un rapide coup d'oeil, tout en restant focalisé sur la route, toujours sous l'averse. Je lui laissais une chance de se confier, sans pour autant insister. Elle était libre de décliner ou non.

Finalement je m’arrêtais quelques temps plus tard au dernier feux rouge avant le garage. Si il n'y avait pas eu tout ça j'aurais pu lui proposer de manger une pizza bien chaude au garage une fois arrivé, au sec. Mais en avais-je encore le droit? "Salut, tu dois penser que je suis un psychopathe, mais tu veux quand même manger une pizza avec moi?". Je rigolais doucement pour moi même avant de perdre le sourire. Je lui jetais encore un rapide coup d'oeil en mode panique avant d'expliquer.

"Je vous en prie ne pensez pas que je me moque de vous! C'est juste que je me disais que je vous inviterais bien à manger une pizza au garage, on à un resto ou un commande régulièrement, pour que vous vous séchiez un peu mais je me rend compte que ... je dois vous paraître légèrement déranger non? Alors si en plus j'en rajoute avec la pizza..."

Je fis un tout petit sourire d'excuse, essayant de faire comprendre que je n'était vraiment pas quelqu'un bourré de mauvaise intentions.  Et que si j'avais ri ce n'était vraiment pas à cause d'elle! J'étais juste tombé totalement accro en moins de 5 minutes! Mais bon... Elle avait ce je ne sais quoi....Si fragile et pourtant elle semblait si forte à la fois. Elle ...Elle m’intriguait et me perturbait. Et pourtant c'est une sensation de froid et de tristesse qui se rependit en moi. Qu'elle femme sensée accepterais de croiser, ne serais-ce que pour récupérer les clef de sa voiture au garage, un gars comme moi qui s'était conduit en parfait idiot, psychopathe et débile?!

© EKKINOX
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé]   Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé] Empty31/7/2015, 12:35

La jeune femme ne savait pas pourquoi il agissait ainsi avec elle alors qu’elle ne le connaissait ni d’Adam, ni d’Eve. N’empêche, quand il se détacha doucement d’elle, Evelyn le regarda, ou plutôt l’observa, toujours silencieuse ; comme si elle guettait le moindre mouvement brusque pour se sauver d’ici… (alors qu’une personne normale se serait sans doute déjà enfouie au milieu de nulle part avec ses talons au pied ? Sauver sa vie motivait !).

Ce beau mécano lui tendit un paquet de mouchoirs. D’abord, hésitante, elle le récupéra tout en effleurant les doigts rugueux de cet homme. Ce dernier, par la suite, souleva son tee-shirt (cherchait-il à l’enlever ?). En fait, ce n’était que pour lui démontrer ses propres cicatrices, et notamment une bonne vieille cicatrice sur son ventre… C’était à se demander comment il s’était fait ça ? Lors d’une agression ? Comment ? Pourquoi ? Il avait également vécu un drame dans sa vie ? Pourquoi lui montrait-il tout ça ? Pour la rassurer ? Parce que c’était facile pour lui de lire entre les lignes ? C’était perturbant.

Evelyn releva ses yeux pour les planter dans ceux de Liam. C’était perturbant tout de même. Etait-elle aussi transparente que ça ? Pouvait-on la lire comme dans un livre ouvert ? C’était aussi perturbant que ce soit aussi amené directement, de but en blanc, sans crier gare… En tout cas, aussi perturbant qu’un type voulait vous aider ainsi ? Du moins en premier lieu cherchait à comprendre tout ça, son histoire ? Pourquoi avait-elle tenté de supprimer ? Pourquoi autant d’intérêt ?

Cet inconnu à ses yeux finit par rapprendre la route, en mode normal. Bon, Evelyn avait eu le temps de reprendre ses esprits pour essayer de saisir tout ce qui venait de se passer sous ses yeux. C’était à la fois incroyable et perturbant à la fois. Comment pouvait-on se sentir aussi proche d’un individu comme ça ? Surtout que celui-ci le laissait quelque peu perplexe… Il était désolé de ne rien pouvoir faire pour ses blessures mais personne ne pouvait faire quoique ce soit. Personne. Les blessures physiques cicatrisaient mais les blessures mentales, c’était autre chose.

Je… Ca va mieux. C’est que … J’suis pas rassurée dans les transports avec ce temps…

En gros, c’était ça… Bon, après, laissons à l’imagination mais c’était son gros point noir puisqu’elle n’avait jamais été des plus à l’aise dans les voitures, surtout quand c’était elle qui conduisait et encore lorsqu’il faisait mauvais temps… Tout ça n’était que les séquelles de son accident de voiture, sept ans plus tôt.

Bon, il fallait peut-être qu’elle parle ou quoi parce que durant tout le trajet, elle ne pouvait continuer d’être aussi silencieuse. Pourtant elle plaisait à ce type, non ? Et à le regarder du coin de l’œil, si on faisait abstraction de cette bizarrerie qui s’était déroulée, ce mec était bien le genre qui lui plaisait physiquement… Evelyn réussit tout de même à décrocher un sourire quand même. Tout ceci était ridicule. Il devait avouer qu’il était quand même mignon à vouloir l’inviter ainsi mais avec une certaine maladresse.

On ne m’a jamais fait un coup de drague pareil ! finit-elle par dire honnêtement.

Là, elle ne savait plus si elle devait rire ou pleurer…

Va pour une pizza un soir… Mais tout d’abord, il y a bien une chose à savoir, je ne sors pas avec les inconnus… C'est toujours mieux de mettre un nom sur un visage. fit-elle avec un sourire.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé]   Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé] Empty31/7/2015, 22:15


Le motard à la dépaneuse
Evelyn



Elle semblait si fragile. Si délicate aussi. Lorsqu'elle répondit à ma question tout un poids s'enleva de mes épaules. Bon sang, elle me parlait. Elle ne s'enfuyait pas. Il fallait donc que je continue à agir normalement. Étapes par étapes! Enfin d'abord il fallait que je la ramène au garage. Le reste du trajet se passa en silence. Ce n'était peut être pas si mal. je me focalisait sur ma conduire, faisant doublement attention. Oui en effet le temps n'était pas très adéquat pour rouler à du 100 à l'heure. D'un autre côté... peut être que je devrais dire quelque chose? Mais quoi?! "désolé de m' être conduit en psychopathe?". Ouai non... Le silence c'était peut être la meilleure solution!

Je roulais au travers des rues de New York, avant d'enfin arriver à Brooklyn. Nous y étions bientôt. Bizarrement les incertitudes reprirent au moment ou on approchait du garage. Peut être parce que ce moment touchait à sa fin. Ce moment.... Agréable? Désagréable? Je n'en savait plus rien. Bizarre conviendrais mieux. Ni positif ni négatif. Marquant mais bizarre. Je jetais un coup d'oeil vers elle et m'imaginais lui demander si elle voulait manger une pizza ce soir. Je riant pour moi-même. Qui voudrais manger une pizza avec un type comme moi! Je me justifiait ensuite, histoire qu'elle ne pense pas que je me moque ou autre chose. J'étais bon pour l'asile je pense.

Alors que je lui annonçait la raison de mon rire, je fus étonnée de sa réaction. Alors qu'elle parlait de coup de drague j’allais répliquer que non pas du tout, mais aucun son ne sorti de ma gorge alors que je plongeais dans ses yeux verts. Je rougis alors doucement. je n'avais plus rougis depuis;.. Depuis bien longtemps mais cette fille.... je reportais mon regard sur la route alors que le feux passa au vert et fit un sourire forcé.

"J'imagine que mes prédécesseurs sont nombreux et beaucoup plus doués que moi? Et moins bizarre?"

Je tentais une touche d'humour mais au fond j'était triste. Huit ans de prisons;.. Ne plus savoir comment se comporter en société, sauf lorsqu'on reste distant.... Et voila que je croise cette sublime fille et ... BOUM! Qui étais-je pour mériter son attention au sons affections? Une fille qui avait tenté de se suicider avait besoin de stabilité, de repères.... Et je ne pensais pas pouvoir la combler à ce niveau. Autant que j'étais prêt à la coyer, à lui porter de l'affection, lui montrer qu'elle en vaut la peine... Au temps un ex détenu n'était peut être pas la meilleure chose pour elle.

Je tournais vivement la tête vers elle lorsque à mon plus grand étonnement elle accepta... Elle acceptais vraiment de manger une pizza avec moi dans le garage ce soir? Je laissais passer mon regard d'elle à la route avant de finalement manœuvrer pour rentrer dans le garage. Vu l'heure le patron était certainement partit du coup actionnait la porte automatique à distance. Le temps qu'elle monte je me tournais vers cette femme.

"Vous... Vous voulez vraiment manger une pizza... là maintenant avec moi? Après... Après tout ce qui s'est passé?"

Je la regardais totallment étonné et pourtant je ne pouvais empêcher à une note d'optimise de se glisser dans mon intonation. j'avais donc encore une chance? Je garais le camion dans le garage et coupais le moteur avant de rire doucement.

"Oui, un nom serait-un bon début! Liam... Liam Andrew. Enchanté!"

Je lui tendis ma main, plongeant encore une fois mon regard dans le sien. Elle avait de si jolis yeux! Mètre un nom sur ce visage aiderais certainement. Et puis , qu'elle me donne son nom était bon signe non? Peut être que....

© EKKINOX
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé]   Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé] Empty1/8/2015, 15:12

En fait, c’était à se demander ce que tous les mecs avaient à se comparer au niveau drague ? Enfin que ce cher type puisse se comparer à d’autres dragueurs qu’elle avait pu avoir ? Certes, certains s’en sortaient plutôt pas mal mais bon, lors de ses métiers exercés, elle en avait vu des vertes et des pas mûres. Que ce soit au niveau technique ou bizarrerie, Evelyn n’était plus à ça près.

Peut-être pas aussi original ! répliqua Evelyn.

Quoi ? Un peu de bonté dans ce monde de brut ! Peut-être un peu trop de bonté ou de l’inconscience, sans doute ! Evelyn pouvait paraître un peu méfiante, et à la fois réservée, mais pour se plonger dans des aventures amoureuses … c’était plus fort qu’elle ! Quand on disait qu’elle vivait dangereusement, elle vivait réellement dangereusement à se jeter comme ça, tête baissée… Et encore, même quand elle était à son appartement, elle était du genre à ne pas fermer sa porte à clé. Qui savait si l’amour tapait à sa porte, elle serait déjà grande ouverte pour le laisser entrer… Son cousin Piers n’avait pas tort dans un sens quand il lui avait dit qu’il avait peur des rencontres qu’elle pouvait faire, ici, seule à New York si elle agissait ainsi à jouer avec le feu, laissant le bénéfice du doute.

En tout cas, ce type semblait carrément surpris qu’elle puisse accepter son invitation comme si c’était une demande tout à fait désespérée après le coup qu’il venait de lui faire un peu plus tôt… Coup qui avait été au final sans méchanceté mais plutôt avec bienveillance, tout aussi bizarre soit-il.

Evelyn acceptait donc tout en demandant son nom : après tout, elle n’était tout de même pas folle si elle ne lui demandait pas comment il s’appelait, histoire d’avoir des présentations correctes.

Evelyn. Evelyn Morgan… se présenta-t-elle à son tour tout en lui serrant sa main légèrement noircie dû aux moteurs.

Ils finirent par sortir du véhicule et s’approchèrent du bureau pour la paperasse… Au passage, Evelyn emprunta un stylo et écrivit alors, histoire qu'il ait son numéro de téléphone.

Voilà mon numéro de téléphone pour me joindre…

Bien qu’il aurait son numéro par le biais de la paperasse rempli mais …

Histoire de voir quand on la mange cette pizza…

Après avoir noté son numéro, elle commença à enlever la veste qu'elle avait sur le dos dans l'idée de le lui rendre...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé]   Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé] Empty2/8/2015, 21:16


Le motard à la dépaneuse
Evelyn



Je la regardais dans les yeux, avant d’éclater de rire. Oui en effet ils n'étaient certainement pas aussi original que moi. Je me calmais doucement gardant un sourire, maintenant que l'ambiance était plus détendue. J'essayais encore une touche d'humeur, mais restais sur mes gardes de peur d'aller trop loin.

"Oui en effet. Au mins vous aurez de quoi rire plus trad!"

Nous arrivâmes finalement au garage et je pus enfin mètre un nom sur son visage. Un instant je crus mal entendre. Evangeline? Non... Mais je me détendis directement en comprenant que c'était Evelyne. C'était un très jolis prénom. Doux et élaguant en quelques sortes. Il lui allait bien. je gardais mon analyse pour moi. non mais elle allait finir par appeler les flics si elle savait tout ce à quoi je pensais. Nous finîmes par sortir de la remorqueuse et je nous dirigeais vers le bureau pour les papiers, qui furent vite remplis, et pour lui donner les clefs de la voiture de l’occasion.

Mes gestes étaient mécanique. j'étais perdu dans mes pensées. Toutes étaient en train de s'imaginer le rencard. Il y avait moyen d'aller dans un petit bistro sympathique ou nous pourrions discuter des heures. Si tout se passait bien je pourrais l'inviter une fois chez moi, naturellement je ne savais pas cuisiner et devrais lui avouer le soir même que tout ce que j'avais fait était juste immangeable. Je nous voyais bien finir par commander chinois et êtres à l'aise sur le canapé de mon salon, à rire de tout et de rien. Au fils des conversations on se serait rapproche et e pourrais passer une mainsur sa joue avant de doucement... Je reprenais pied avec la réalité brutalement lorsqu'elle me tendis un bout de papier. Son numéro. Le saint Graal pour moi. J'étais étonné qu'elle me le donne après tout ce qui s'était passé.

Néanmoins je lui fis un sourire heureux avant de prendre un papier à mon tour et lui notais mon numéro.

"Au cas ou vous ayez un soucis avant que je ne vous contacte..."

Alors que je lui tendais le papier nos doigt s’effleuraient une deuxième fois. Ce petit contact m'avait déjà électrisé la première fois , la je sentais des frissons me passer dans tous le corps. Je sentis un sensation agréable lorsqu'elle évoqua la pizza. Elle flirtait là non? légèrement ? Rien qu'un peut? Je lui fis un clin d'oeil comme réponse, n'étant pas sur de pouvoir dire quelque chose de correcte pour le moment. Alors qu’elle était sur le point d'enlever ma veste je fis un geste pour l’arrêter.

"Garder la donc le temps de rentrer chez vous au sec et au chaud. Vous n’aurez qu'à me la rendre... La prochaine fois!"


Je m'étais légèrement rapproché d'elle en faisant mon geste, pour prendre doucement son poignet justement pour cette raison. Alors que je me trouvais si près d'elle je sentis encore une fois son odeur me chatouiller le nez et mes yeux se perdirent dans ses émeraudes. Elle était si belle. je sentais mon coeur s’embrasser doucement pour accélérer. Mon regard dériva doucement de ses yeux vers ses lèvres. J'avais envie de l'embrasser. J'avais tant envie de l'embrasser... Alors que j'allais me pencher en avant je me rendis compte que je recommençais! Les étapes Liam! Les étapes! je finis par me reculer d'un pas, lui lâchant le poignet de la même occasion et lui faisant un sourire, comme si de rien n'était.

"Sérieusement, gardez là jusqu'à la prochaine fois."

Je finis par lui donner les clef de la voiture de location et remplis les papiers nécessaires avant de lui demander si tout ira bien. Le moment de se dire au revoir approchais. Alors que je la ramenais à l'entrée du garage je me demandais combien de temps je tiendrais avant de lui écrire? Je vérifiais bien que son numéro était dans ma proche avant de lui ouvrir la porte de la voiture et de le souhaiter une bonne soirée en lui promettant que je la tiendrais au courant pour sa voiture, mais que ça ne devrait pas prendre plus d'une semaine. Et puis il y avait encore cette pizza non?


© EKKINOX
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé]   Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé] Empty4/8/2015, 00:27

Pour en rire un peu plus tard, c’était sûr qu’Evelyn allait sans doute y repenser ! Elle allait finir par faire un bouquin avec toutes les dragues inimaginables et originales qu’on avait pu lui faire. N’empêche, celle-ci sortait tout de même de l’ordinaire… il n’y avait pas plus ordinaire d’avoir eu peur de se confronter un psychopathe ? Vraiment … Ah vraiment, Evelyn devait avoir un côté dérangé à sa manière…

Après les formalités, les papiers, voilà qu’Evelyn avait décidé de lui donner son numéro… Liam lui donna le sien en retour… Leurs doigts s’effleurèrent quelque peu. Pour le coup, Evelyn planta son regard dans le sien. S’il n’y avait pas un truc qui se passait, elle ne savait ! Non mais sérieux, ce genre d’histoire ne lui était jamais arrivé et elle était peut-être folle d’accepter mais pourquoi pas ? Cet homme avait su lire entre les lignes, enfin … d’une certaine manière. Il savait pour sa tentative de suicide et pourtant ce n’était pas comme si ça lui avait peur, fuir ou encore l’empêchait de la draguer ? Peut-être profitait-il mais il y avait un truc qui faisait que ce n’était peut-être pas le cas. Lui aurait-il montré sa cicatrice sur son ventre ? Ou encore… Non, bien au contraire, il lui semblait sincère. Maladroit mais sincère. Vraiment, cette rencontre pouvait sembler chelou au premier abord, mais depuis quand les histoires d’amour commençaient d’une manière banale ? Oui, Evelyn avait peut-être ce côté dérangé à croire que les contes de fées pouvaient exister ? (ou si ce n’était pas sa manière non plus de se jeter dans la gueule du loup pour … bref ! c’était une histoire ! ne gâchez pas sa naïveté, ni son côté fleur bleue !)
Au moment où elle voulut lui rendre sa veste, Liam la retint, tenant à ce qu’elle la garde… La meilleure technique pour s’assurer qu’ils se revoient ? Il n’y avait rien de mieux qui marche. Pour le coup, Evelyn avait baissé rapidement son regard mais les relever très vite pour les replanter dans les siens quand il l’avait retenu. Et en ce moment, n’était-ce elle ou elle avait l’impression que le mécanicien tentait de l’embrasser ou … feintait-il ? Allez savoir … En fait, ce mécanicien allait la perturber à coup sûr avec ces petits gestes et attentions… N’empêche, le fait qu’il soit mouillé de la tête au pied n’enlevait rien à son charme. C’était que … ça le rendait très sexy…

Ok alors… fit-elle, un peu perturbée avant de se ressaisir en esquissant un large sourire sur ses lèvres.

Finissant les formalités, Evelyn récupéra alors la voiture de location en dehors du garage où Liam l’accompagna en bon mécanicien – ou en bon.. .gentleman ? – Après un au revoir poli, Evelyn finit alors par s’en aller dans cette nouvelle voiture pour rentrer jusqu’à chez elle… et pour sûr, elle allait se remémorer cet étrange moment.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé]   Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Le motard à la dépanneuse [Liam - Terminé]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» You're in my mind ! [Liam - Terminé]
» Serenity, Sun... and You [Liam - Terminé]
» De la prison au garage [Liam]
» "Vieux motard que jamais" [Alexis]
» C'est toi Liam ?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Life In New York :: Corbeille :: Messages Supprimés :: Sujets suppr-
Sauter vers: