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 Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.

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MessageSujet: Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.   Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry. Empty3/9/2014, 18:00

    Une longue journée, j’ai envie d’en finir. J’ai envie de partir. Loin d’ici. J’en peux plus de cette vie, je suis à bout. Je suis épuisé, physiquement et psychologiquement. Je lâche un long soupire quand même pas mal saoulé puis je glisse mes doigts dans mes cheveux. Aucun client, de toute façon je peux m’accorder une heure de pause ou deux, j’en ai eu trois aujourd’hui, c’est déjà pas mal, puis ce soir je pense que j’en aurai encore d’autres. M’enfin bon. Je me lève et je décampe, me dirigeant vers l’appartement avant de prendre le livre que m’a prêté Castiel et les notes qu’il m’a donné pour que je puisse apprendre à lire, puis à écrire. J’essaye de faire les deux en même temps, ce n’est pas simple mais bon. Il m’apprend aussi à parler mieux anglais. Je m’en sors pas mal, mais parfois je ne trouve pas mes mots. Je me dirige ensuite dans un parc après m’être changé pour me mettre à l’aise, un jogging puis un gilet puis je me glisse au pied d’un arbre avant d’ouvrir le livre et de tenter à lire, murmurant, suivant de mon doigt. C’est compliqué, puis j’ai un peu de mal et il y a des mots que je ne connais pas, dont j’ai oublié la signification et la prononciation.

    Je travaille pendant une heure environ la lecture après l’avoir refaite plusieurs fois afin de m’entrainer puis je ferme le livre et je travaille sur mon écriture maintenant, ayant pris une pochette pour pouvoir écrire dessus bien que ce ne soit pas le mieux mais bon, à l’appartement je suis sûr que Loreleï peut me trouver et je n’ai pas envie qu’il voit ce que je fais. J’ai peur qu’il me hurle dessus, qu’il jette les livres, qu’il me surveille un peu plus. Je soupire puis je rate, ayant un peu plus de mal à écrire et je soupire. Je sais au moins écrire mon prénom et la phrase « Je m’appelle Anton » mais d’une manière bancale, ça ne me plait pas. Je froisse le papier, me décourageant un peu. « J’y arriverais jamais … » Dis-je en russe, me parlant à moi-même puis soudain, une ombre. Je relève les yeux en direction de la personne qui me fait de l’ombre, m’apprêtant à râler avant de me reculer, me collant un peu plus à l’arbre en voyant mon proxénète. Un client s’est plaint de mon absence ? Un de ses toutous m’a surveillé ? Je ne sais pas. Je déglutis difficilement. « Loreleï je … » Je n’ai aucune excuse à lui fournir, rien du tout. Je déglutis puis je rassemble vite mes affaires, les serrant contre moi et je me lève ensuite. « Je vais vite aller … je m’excuse … » Dis-je un peu paniqué et chamboulé, terrorisé aussi. Je sais, du moins je pense qu’il ne me fera pas de mal, du moins, je l’espère.
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MessageSujet: Re: Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.   Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry. Empty3/9/2014, 18:51

Loreleï ∞ Anton
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Être maquereau, ce n'est pas de tout repos. Certes, il faut que je reste à la "maison" pour vérifier que filles et garçons font bien leur boulot, et surtout, qu'ils se font payer. Mais il y a aussi pas mal de démarchages pour trouver de nouveaux gros poissons, ou pour partir à la chasse aux clients. Souvent, les gros clients comme les PDG ou les grands patrons n'osent pas prendre le risque de se faire voir près d'un bordel. Alors, c'est nous qui devons nous déplacer dans les bâtiments de ces lâches. Inutile de dire que ça m'ennuie au plus haut point, mais ça va tout de suite mieux lorsqu'ils tendent un chèque à plusieurs zéros pour organiser des soirées ou autre. Aujourd'hui, c'est le cas, et c'est en rentrant d'un rendez-vous avec un gros patron que je décide de faire un petit détour par Central Park avant de rentrer.

Je ne manque pas d'observer attentivement tous ceux qui m'entourent : c'est carrément devenu un réflexe avec le temps, il ne manquerait plus qu'une petite perle me passe sous le nez. Mais en m'avançant, je remarque une silhouette trop familière. Quelqu'un qui ressemblerait à Anton ? Ça m'étonnerait, puis à mon avis, je l'aurai déjà remarqué - et j'aurai doublé mon chiffre d'affaires par deux, aussi. Continuant de m'avancer, je prends soin de ne pas venir directement vers lui, mais j'arrive un peu par derrière. Je sais bien qu'il a droit à des pauses par jour, je connais aussi son planning et je sais qu'il a déjà du avoir des clients aujourd'hui. C'est pour ça que je ne compte pas le réprimander. Mais en baissant les yeux, j'aperçois quelque chose qui me laisse sur le cul : des lettres à reproduire, et lui, il tient un stylo dans sa main. Un. Stylo. Je fronce les sourcils, plus que surpris. Ça a l'air de faire son petit effet, puisqu'il a l'air apeuré. Il ne fait rien de mal d'accord, mais va savoir de quoi il est capable quand il arrivera à écrire. « - Ça fait combien de temps que tu fais ça dans mon dos ?! » Je le regarde rassembler ses affaires, et je pousse un soupir. « - C'est Ty, c'est ça ? » Ce gamin alors, toujours prêt à aider son prochain, même quand on ne lui a rien demandé.
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MessageSujet: Re: Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.   Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry. Empty3/9/2014, 19:10

    C’est pas facile d’être une prostituée tous les jours. J’ai envie de m’enfuir, souvent. J’ai envie de partir, de fuir. J’y arriverais un jour. Je lâche un long soupire puis je regarde autour de moi. J’aimerais trop être à la place des autres, ils ne s’imaginent pas combien leur vie est belle, combien ils sont libres. Moi je suis pris aux pièges, j’appartiens malheureusement à quelqu’un. Quelqu’un qui m’utilise pour gagner de l’argent, qui vend mon corps, qui m’empêche de faire ce dont j’ai envie. Je me mutile oui, au bas ventre, puis aux chevilles, surtout aux chevilles. Voir le sang couler me fait du bien, éprouver la douleur ça me fait du bien, ça me soulage. Je ne devrais pas, mais bon.

    Je me sens bien là, à Central Park. Je me sens libre, j’ai l’impression que rien ne peut m’atteindre et, je peux faire ce dont j’ai envie sans que l’on ne vienne m’accoster, me demander mes prix et me faire des attouchements. Je vois une ombre, je m’attendais à n’importe qui sauf à Loreleï et évidemment, je recule, je serre mes affaires contre moi. J’ai peur. Je le regarde et je déglutis difficilement. « Je te le cache pas … je ne te l’ai pas dis … » Et c’est une grande différence, ça. Il me parle de Ty. Je fronce les sourcils, trouvant ça absurde avant de secouer la tête. « Je ne l’aime pas. » Il est trop bizarre, il se met torse nu, moi aussi et il me demande simplement des câlins. Il s’énerve ensuite et me frappe avant de s’excuser. Je pense que son fils a un problème psychologique. « C’est juste moi … c’est handicapant … puis j’apprends un peu mieux votre langue aussi… » Puis le jour où je saurai me perfectionner, je partirais, loin d’ici. Quitte à retourner en Russie, je m’en fiche. Je baisse mes yeux et recule légèrement, tenant à vouloir tout de même une certaine distance. « Pourquoi tu ne veux pas apprendre à moi ... ? »
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MessageSujet: Re: Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.   Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry. Empty6/9/2014, 19:40

Loreleï ∞ Anton
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Ce qui me surprend le plus, ce n'est pas de découvrir Anton ici, mais c'est de découvrir ce qu'il tenait entre ses mains. Des prostituées qui veulent apprendre à lire ou à écrire ? J'aurai décidément tout vu. Enfin, ce n'est pas n'importe quel genre de prostituée, c'est ma petite perle rare. Certes, c'est pas aussi grave que si il était allé me dénoncer aux flics, mais ça me laisse quand même sur les fesses. Je roule un peu des yeux en l'entendant et je retrousse mon nez. « - Je vois que t'es doué pour jouer sur les mots en tout cas, c'est déjà ça. » Je pousse un petit soupir alors que je lui demande si c'est Ty. Il veut tellement se différencier de ce que je fais, cet imbécile, qu'il en serait bien capable. Toujours à s'occuper de ce qui ne le regarde pas de toute façon. Curieusement, la réponse qu'il me donne me satisfait, et j'affiche même un petit sourire. De la jalousie ou un orgueil mal placé ? Peut-être, mais quelque part, ça m'arrange qu'il ne l'aime pas. Toutefois, sa réponse m'intrigue un peu.  « - Tout seul ? Et comment tu te serais procuré tout ça ? C'est bien quelqu'un qui a fait les modèles, non ? » Si c'est quelqu'un qui connait sa condition, ça ne me plaît pas trop. Ça veut dire qu'il va peut-être l'aider à s'échapper, peut-être qu'il ou elle va essayer de convaincre Anton de dénoncer mon affaire aux flics. « - Parce que, ce n'est pas aux macs d'apprendre à lire ou à écrire... » Dis-je d'une voix plate avant de tendre la main, attrapant l'un des modèles. Je l'examine quelques secondes avant de lever les yeux vers lui. « - Mais j'imagine que si je ne veux pas que tu te livres trop à quelqu'un, je n'ai pas le choix, mh ? » J'arque un sourcil avant de me rapprocher de lui. « - Pourquoi est-ce que tu veux apprendre à lire et écrire ? »
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MessageSujet: Re: Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.   Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry. Empty10/9/2014, 15:49


    Je sais qu’il se pose des questions, qu’il se demande ce que sont mes intentions. Vouloir apprendre à lire et écrire, c’est signe que l’on veut partir et fuir. Il n’a pas tord, j’en ai bien envie mais malheureusement je ne peux pas. Puis j’ai aussi un statut plutôt important, donc je le conserve comme je peux, ne voulant absolument pas baisser dans son estime. Je reste un peu loin de lui, me collant quasiment à l’arbre, gardant ce que j’ai dans les bras contre moi et il me parle de son fils me demandant si c’est lui. Je lui assure que non, lui parlant également du fait que je ne l’aime pas. Je vois que cette réponse le satisfait, mais pas de trop non plus. Je secoue la tête lorsqu’il me dit que quelqu’un a fait les modèles. Je veux protéger cette personne, je lui dois tout d’ailleurs. « Je suis parti au magasin, et j’ai demandé s’il n’y avait pas des choses comme ça pour apprendre … » Il me déclare ensuite que ce n’est pas à lui de m’apprendre tout ça. Je baisse un peu mes yeux puis il attrape un modèle. Je veux pour lui reprendre mais trop tard. Je déglutis puis je reste silencieux. Non en effet, il n’a pas le choix, pas réellement. M’enfin, s’il ne le fait pas, je verrais Castiel, et même s’il le fait je continuerais à le voir. Il se rapproche de moi, je sens la peur s’incruster au fin fond de mes tripes. Je hausse les épaules. « Je … parce que c’est handicapant … déjà pour utiliser le téléphone … imagine c’est la police ! Moi je décroche tout le temps parce que j’ai peur de louper tes appels … et vu que je ne sais pas lire je ne peux pas sélectionner … enfin, tu comprends ? Puis j’aimerais lire des livres, comme tout le monde … » Dis-je en soupirant un peu et je tends ma main pour qu’il me rende mon modèle, bien que j’ai peu d’espoir qu’il me le rende, et même en entier. « Je ne partirais pas … » Dis-je dans un murmure, car je sais pertinemment qu’il a peur de ça. Tous macs auraient peur que sa pute, la meilleure parte. Je lui adresse un petit sourire. Au pire, je saurais me faire pardonner, comme à chaque fois, en lui donnant ce qu’il aime le plus.
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MessageSujet: Re: Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.   Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry. Empty15/9/2014, 23:35

Loreleï ∞ Anton
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Il me dit qu'il a eu tout ça de lui-même, mais j'ai quand même beaucoup de mal à le croire, pour la pure et simple raison qu'il n'a pas d'argent. L'argent qu'il peut se faire en travaillant, c'est moi qui le récolte, moi et moi seul, et à ce que je sache, l'argent ne pousse pas sur les arbres. Encore moins le matériel nécessaire pour apprendre à lire ou écrire. Pour moi, c'est quelqu'un qui lui donne, quelqu'un dont il ne veut pas me dire le nom. Peut-être qu'il est effrayé à l'idée que je devine qui c'est. « - Tu es allé au magasin ? » Je fronce les sourcils avant d'incliner ma tête sur le côté, incrédule. « - Mais pour se procurer quelque chose il faut de l'argent A moins... A moins que tu ais volé ceci ? » Auquel cas, quelque part, je serai fier de lui : c'est qu'il sait faire quelque chose de ses dix doigts, autrement qu'en procurer du plaisir aux clients. Comme quoi, en vivant sous "mon toit", ça rend créatif dans ce domaine. Mais s'il a vraiment volé ça, ça peut aussi être problématique à cause des caméras de surveillance...Je n'ai pas franchement envie qu'on le retrouve, qu'on découvre qui il est, et qu'on remonte ensuite trop facilement jusqu'à moi et tout mon réseau.

Je me saisis d'une des planches de son matériel. Je me rends bien compte qu'il ne veut pas que j'y touche, mais je n'y fais pas attention. Les lettres sont un peu tremblantes et parfois il y a quelques ratures, mais ça se voit qu'il fait des efforts. C'est déjà mieux que les premières lettres qu'il a tentées. Son argument sur la police me frappe, et j'avoue qu'il n'a pas spécialement tord. Ça pourrait être une protection comme une autre. A condition qu'il ne me la fasse pas à l'envers, bien sûr. Je pince mes lèvres en réfléchissant à cette éventualité, puis, comme s'il s'était soudain mis à lire dans mes pensées, je l'entends murmurer qu'il ne partira pas. J'affiche un petit sourire en coin alors que je lui rends alors sa planche. « - J'espère bien... » Je susurre à mon tour, pour l'en informer, mais aussi comme une menace, comme pour sceller ce "contrat". Je lui fais alors signe de me montrer le reste de ses affaires avant d'enfoncer mes mains mes poches. « - Alors, dis-moi tout. Tu en es où ? »
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MessageSujet: Re: Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.   Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry. Empty17/9/2014, 15:11

    Je ne m’attendais pas à voir Loreleï ici, je pensais que j’allais avoir un peu la paix, je pensais que je pouvais en profiter pour m’améliorer en orthographe, améliorer mon écriture mais non, je me trompais. En fait, il est partout où je vais, malheureusement. Il me surveille, je le comprends, avoir un bon élément et lui laisser trop de liberté et ne pas le surveiller de près, c’est prendre le risque de le perdre tandis que là, il sait ce qu’il a entre les mains et il ne compte pas me laisser partir. Je lui sors des excuses bidonnes. Il me parle ensuite de magasin et je fronce les sourcils. Je devrais peut-être dire oui ? Même si je ne comprends pas trop. « Oui… » Et après s’il me demande le pourquoi du comment, s’il me demande comment j’ai payé tout ça ou qu’il me pose des questions auxquelles je ne saurais répondre, je ne suis pas dans la mouise, n’est-ce pas ? Déjà qu’il doit bien être énervé et frustré, je prends le risque de l’énerver encore plus. Il me demande si j’ai volé. Je l’observe et je fronce les sourcils. « Vo…quoi ? Je ne comprends pas … » Voler, ça me dit quelque chose. Ah ! Comme la jeune fille au magasin ! « Prendre des choses, les mettre dans sa poche et partir sans donner de l’argent ? » Mais je ne veux surtout pas qu’il sache que Castiel m’aide, qu’il sache qui c’est et surtout qu’il aille à sa rencontre et qu’il lui fasse regretter le fait de m’apprendre à lire et à écrire, qu’il m’apprenne à voler un peu de mes propres ailes. Je lui dis que je ne partirais pas, dans un murmure, légèrement apeuré tout de même. Je sais qu’il a envie que je le lui dise, je sais qu’il a envie de l’entendre et si ça peut le rassurer, autant lui dire. Il me murmure un j’espère. Je frissonne et je déglutis difficilement. Ca veut tout dire, le connaissant je le prends comme une menace, comme un ordre déguisé. Je relève les yeux vers lui hochant la têt e et reprend ensuite la feuille, me sentant un peu mieux, un peu plus détendu.

    Il me demande où j’en suis, glissant ses mains dans ses poches. Je fronce les sourcils, ne comprenant à nouveau pas. La barrière de la langue, l’incompréhension, la peur … c’est emmerdant, ça vous empêche de comprendre beaucoup de choses. Je pense qu’il parle du travail. Je hausse les épaules. « J’ai rien sur moi. » Dis-je en soupirant puis je le détourne ensuite. « Je dois rentrer… tu veux venir ? Pour récupérer l’argent … » Bien que je sache qu’il n’y aura pas que ça, le connaissant. Je lui adresse un faible sourire puis je tourne les talons après avoir vérifier que je n’ai rien oublié puis je me dirige vers mon appartement et ouvre la porte avant de tout poser sur la table de la cuisine puis je file prendre l’argent, cachant un ou deux billets même dans le tiroir de mon chevet puis je reviens à lui et je lui tends ce que j’ai pu gagner aujourd’hui puis je me dirige vers la cuisine pour prendre ensuite un truc à boire et à manger, poussant les affaires pour m’asseoir, lâchant un long soupire.
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MessageSujet: Re: Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.   Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry. Empty20/9/2014, 23:35

Loreleï ∞ Anton
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
La barrière de la langue, évidemment, ça a toujours causé un grand problème, et plus encore lorsque le stress et la panique sont aussi de la partie. Apprendre à lire ou à écrire, ce ne serait pas une si mauvaise chose que cela, finalement...Je fronce un peu les sourcils lorsqu'il me parle de magasin. Je ne vois pas très bien là où il veut en venir, et je doute aussi qu'il sache bien de quoi je veux parler. S'il est allé au magasin, c'est bien que quelqu'un l'a accompagné et a payé, ou alors, il a volé. Ca serait bien logique, puisque je ne lui laisse jamais d'argent. Je pince mes lèvres entre elles en attendant qu'il comprenne de lui-même - et aussi parce que je ne peux pas me permettre de hausser le ton comme je le fais au bordel. Finalement, il comprend ce que "voler" veut dire, et j'attends une réponse de sa part. « - C'est ça. Alors, c'est ce que tu as fait ? Ou...Peut-être que quelqu'un t'a aidé à le faire ? » Je plisse un peu mes yeux, comme pour le sonder. Il me dit alors qu'il ne partira pas, et ça me rassure, même si évidemment, il n'a intérêt de faire quoi que ce soit pour m'échapper. Ce serait se mettre inutilement et stupidement en danger, et pour pas grand chose, en plus.

Lui ayant pris quelques accessoires de son matériel, je lui demande alors où il en est, mais là encore, le message ne passe pas vraiment. Fronçant les sourcils, j'ouvre ma bouche pour répliquer, lui dire que je lui demande simplement où il en est dans son apprentissage, puisque je me retrouve bien obligé de lui apprendre moi-même. J'aurai presque envie de l'arrêter, mais finalement, c'est l'amusement qui prend le dessus, et je transforme mon sourire en un petit rictus. Ça m'amuse oui, et puis s'il me donne au moins son argent, ça fait preuve de sa bonne foi. Il a pris un peu de liberté avec cet apprentissage, mais il sait quand même qu'il vit encore sous mon toit, qu'il est encore sous mes ordres, et qu'il le sera probablement toujours. Cet argent, c'est un peu de courage pour lui apprendre à lire et à écrire, non ? En contrepartie, tant qu'il continue à m'appartenir et qu'il a compris qu'il ne devait pas jouer au con, ma foi...

« - Je te suis. Je suis curieux de voir ce que tu m'as ramené de beau aujourd'hui. » Il a l'air tout paniqué en plus, et ça m'amuse davantage ; sa naïveté m'amuse, mais je ne le montre pas spécialement. Je ne suis pas quelqu'un que vous verrez sourire très souvent. Le suivant alors jusqu'à son appartement, je m'installe sur le lit en l'attendant et je recompte derrière lui les billets qu'il me tend. La somme est plutôt satisfaisante. Hochant la tête, je fouille la liasse de billets dans ma poche avant de lever les yeux vers lui. « - Très bien, mais je voulais dire : quel est ton niveau en écriture ? Tu arrives à lire quelques mots ? » Dis-je en pointant les planches du doigt, histoire de ne pas tomber dans un nouveau quiproquo. C'est que c'est drôle, oui, mais au bout d'un moment, ma patience peut avoir certaines limites, qu'il ne faut surtout pas franchir, volontairement ou non.
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MessageSujet: Re: Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.   Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry. Empty21/9/2014, 00:29

    Je me sens un peu ridicule de ne pas le comprendre, parfois. Mais en même temps, quand il m’a arraché la seule femme qui comptait le plus pour moi, je ne parlais quasiment pas anglais. Et encore aujourd’hui j’ai du mal, j’ai du mal à comprendre et ce n’est pas facile pour moi tous les jours. J’aimerais bien lui arracher les yeux, lui dire que parfois j’en ai marre qu’il ne fasse pas non plus d’efforts pour m’expliquer. Je sais qu’il en a rien à foutre, mais quand même, un minimum. Je l’observe à sa question puis je secoue la tête. « Je l’ai fait moi. » Après ça, s’il m’engueule tant pis, au moins Castiel ne sera pas dans cette histoire, il ne découvrira pas son existence, ni rien. « Arrête de penser que quelqu’un m’a aidé … j’ai besoin de personne. » Dis-je en soupirant un peu. Il me demande ensuite où j’en suis. Forcément, à chaque fois on parle de boulot et j’admets que là, je viens de comprendre qu’il ne parlait pas forcément de ça. Je me fais un peu petit puis je pince mes lèvres entre elles et je tourne les talons me dirigeant vers l’appartement.

    Une Fois là-bas, je cache un minimum de billets puis je viens ensuite à lui et lui donne le reste. Je lui fais un petit sourire, en espérant que ça lui plaise puis je le laisse compter et je mange les gâteaux que j’ai pris dans le placard avant de l’entendre et je tourne la tête vers lui avant d’incliner ma tête puis je hausse les épaules. « J’arrive juste à écrire mon prénom et un peu mon nom de famille … puis j’arrive seulement à lire les deux premières pages du livre que j’ai là. Puis sur mon téléphone j’essaye aussi de repérer un peu, par exemple ton prénom ou celui de Mark. » Enfin bref, c’est pas facile tous les jours et le pire c’est d’alterner boulot/apprentissage parce que le boulot, ça me crève. Je regarde les billets qu’il se met dans la poche et je serre un peu les dents, sentant ma colère montée. Je suis certes très zen d’habitude, mais le fait de n’avoir aucune intimité ni … rien, ça m’énerve. « espèce de con … » Dis-je en russe, un peu bas, pour moi tout seul puis je finis de boire mon verre de lait et je me lève pour tout mettre dans l’évier et je me tourne vers lui. « Dis … t’en as pas marre de te foutre de ma gueule … ? Je te respecte, tu devrais en faire de même … » Tentais-je, ayant quand même la peur au ventre, mais qu’importe. Je serre les dents et je croise mes bras. « J’aimerais que tu aies confiance en moi, un peu, et que tu me laisses de l’argent … tu vois pour manger dehors ou autre, m’acheter des vêtements … » Je plante mon regard dans le sien aussi. « Quelqu’un m’a aidé, et ce quelqu’un au moins il me traite pas comme toi tu le fais. Il me menace pas, il ne me traite pas comme de la merde. Il est doux et attentionné. Il s’occupe de moi, il me comprend. Il est bien loin d’être comme toi. Il m’apprend, et en échange je lui fais plaisir. » Avouais-je. Je baisse un peu mes yeux, je serre les dents. Il ne faut pas que je pleure, il ne faut pas que je me montre faible. Je relève la tête ensuite, affrontant son regard. « Lui, il a tout compris à la vie. Toi non. Ce n’est pas comme ça que ça marche. Est-ce que tu es heureux … ? Hein ? Etre aussi vil et cruel … il te manque quelque chose à ta vie, quelque chose que personne n’a encore su te donner. C’est pour ça que tu te réfugies dans les bras de ces femmes, dans les miens. T’as peur de finir seul. T’as besoin de te sentir aimé… et en ayant toutes ces femmes, tous ces hommes qui ne sont rien qu’à toi, tu es heureux de savoir qu’ils sont tous aussi malheureux que toi. Tu es un homme égoïste et odieux … »

    Un regret. Soudain. J’ai peur. Mais au moins c’est dit. Certes je ne lui ai pas tout dit ce que j’avais sur le cœur, car disons qu’en anglais ce n’est pas simple de savoir s’exprimer comme il faut. Je serre les dents puis je l’observe. « Tu peux me frapper si tu veux … de toute façon, c’est tout ce que tu sais faire … » Dis-je fermement, tout en serrant les poings, prêt à encaisser si jamais.
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Anonymous
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MessageSujet: Re: Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.   Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry. Empty29/9/2014, 15:26

Loreleï ∞ Anton
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
C'est bien normal que je me fasse du soucis et que je lui pose de nombreuses questions. Je veux savoir s'il cherche à protéger quelqu'un ; je veux aussi savoir si ce pseudo quelqu'un pourrait nous causer des ennuis ou non. Je n'ai pas spécialement envie de trouver des flics devant ma porte, de subir interrogatoires sur interrogatoires, pour au final me retrouver derrière les barreaux. Je me mets alors à lui poser plusieurs questions, à lui demander s'il a volé tout ce matériel, ou si quelqu'un l'a aidé à le voler. J'ai un peu de mal à lui faire comprendre où il veut en venir, mais finalement, après quelques secondes, il avoue que c'est lui qui a dérobé ces planches. Dubitatif, je pince mes lèvres entre elles avant de hocher la tête. « - J'espère que c'est vrai et que personne n'a pu te rattraper, alors. Les magasins c'est filmé, il se passe quoi s'ils t'identifient et qu'ils remontent jusqu'à moi hein ? » Je monte un peu le ton et je pousse un soupir avant de me diriger avec lui jusqu'à ce qui nous sert de bordel. Ça doit faire un moment qu'il a ça, et pour l'instant je n'ai eu aucun signe des flics, mais quand même, ça m'inquiète. Je vais quand même pas l'enchaîner pour être sûr que personne ne le reconnaisse ! « - La prochaine fois que tu veux un truc tu le dis, et on verra. » Avec toutes mes fausses cartes de crédit et mes faux papiers bien faits, ce sera déjà moins risqué, même si ça ne garantit pas non plus une sécurité à 100% non plus.

Une fois dans sa chambre, je m'assois sur le lit. « - Bon, c'est déjà un début. Tant que t’arrive à reconnaître nos deux prénoms pour le téléphone, ça me convient. C'est même largement suffisant. Je t'apprends à lire et à écrire, et le téléphone, c'est un bonus. On verra bien si tu mérites cette récompense, ok ? » Je lève les yeux vers lui et j'affiche un petit sourire avant d'examiner les planches, l'écriture tremblante de la première et une autre beaucoup plus fine et travaillée. Il a fait des progrès, et tout seul si j'ai bien compris, je devrais pas avoir trop de mal. Je prends ensuite les billets qu'il me tend et je compte tout avant de ranger la liasse de billets dans l'une des poches intérieures de ma veste. Je baisse à nouveau les yeux vers les planches, sauf que j'entends quelque chose qui ne me plaît pas. « - Excuse-moi, Ponatchevnaïa ? » Dis-je froidement, le toisant ensuite de haut en bas, sourcil arqué. Je n'aime pas quand il parle Russe, et il le sait très bien. Une chance pour lui que je ne comprenne pas cette langue ? Peut-être, mais justement, hors de question que je le laisse prendre sa petite revanche de cette façon-là. Je n'ai pas à lui poser la question deux fois que je sens déjà qu'il monte sur ses grands chevaux. Serrant les dents, je finis par me lever tout en le fixant. « - Tu veux des croissants tous les matins en te levant, avec ça ? Le rôle d'un mac n'est pas de respecter, c'est de faire rouler les affaires ! J'ai rien à faire avec toutes tes merdes là ! Tu devrais être content que je les ai pas encore cramées ! » D'ailleurs, c'est ce que je vais faire si la discussion continue dans ce sens-là. Qu'est-ce qui se passe, il sort une fois seul dans un magasin alors après il a besoin de libérer un trop-plein d'assurance ? Il a goûté à la liberté et il ne peut plus s'en passer ? Désolé mon beau, mais tu seras toujours à moi.

« - Tu te prends pour qui exactement ? Une dame de compagnie ? Ta place est ici ! Tu veux un truc, tu demandes, et t'attends ! T'es resté trop longtemps au soleil, c'est ça ? Tu veux faire une révolution à toi tout seul ? » J'arque à nouveau un sourcil avant de sourire, lâchant même un petit rire, partagé entre le sarcasme et l'amusement. Les choses prennent un tour qui ne me plait pas, mais alors pas du tout. « - Tu veux partir ? Mais je t'en prie. » Je me dirige alors vers la porte et je l'ouvre, lui désignant le couloir du doigt. « - Je te laisse cinq minutes avant que mes gars te retrouvent. » Cette fois je ne rigole plus, je le fixe sévèrement. Il sait ce qui arrive à ceux qui jouent un peu trop aux malins. Curieusement, l'envie leur passe très vite. « - Il ? Il ?! » Je serre les dents avant de m'approcher rapidement de lui, poings fermés. « - Qui est-ce ?! Oh laisse-moi deviner : il t'a fait croire de belles choses et maintenant tu vas me dire que tu es amoureux de lui ? Qu'il va venir sur son beau cheval blanc te délivrer et te convaincre de me dénoncer ? Hm ? Tu veux me dénoncer ? Mais tu n'es qu'une pute. Qui pourrait te croire ? Personne... » J'effleure sa joue du bout des doigts, un sourire mauvais sur le visage, alors que j'empoigne sa gorge tout en l'entendant. Je ne serre pas ; c'est plutôt comme un avertissement. « - J'ai horreur qu'on me psychanalyse... » Je souffle contre ses lèvres. Le frapper ? Oh ça oui, mes mains me démangent, mais justement, j'ai une idée derrière la tête. Souriant en coin, je relâche sa gorge puis j'attrape l'une des feuilles laissées sur le lit. Lui montrant, je la déchire tout lentement, avec un grand sourire, avant de finalement la mettre en boule et de lui lancer au visage. « - Autre chose, peut-être ? Donne-moi le nom de ton sauveur. »
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MessageSujet: Re: Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.   Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry. Empty29/9/2014, 15:57

    Je ne supporte vraiment plus la façon dont il me parle, dont il me traite. En fait, quand je le regarde, j’ai envie de le tuer. De l’étrangler, qu’il subisse les pires horreurs de la vie. Il ne mérite pas de vivre la conscience tranquille, et même « heureux ». Il ne mérite pas tout ce qu’il a. Qu’il le sache, un jour ça finit par se payer. Je ne dis rien à sa remarque. Bien sûr je ne peux lui mentir, l’approuver. Ce serait m’enfoncer encore plus. Je l’insulte en russe et heureusement pour moi, il ne comprend pas. Je me mets à hausser les épaules puis je soupire et je me mets à lui cracher tout ce que je pense de lui en pleine tête. Ma foi, faut bien en payer le prix non ? Je serre les dents à ce qu’il me dit et je me recule d’un pas quand il se met à se lever. Suis-je aller trop loin ? Non. Il s’emporte seulement vite, c’est tout. « Tu me dois quand même le respect ! Tu crois que c’est bien d’agir comme tu le fais ? » Dis-je en haussant le ton et je pince mes lèvres entre elles. Je ne supporte pas du tout la façon dont il me parle. Je serre les poings et les dents. « Ma place n’est pas ici ! C’est toi qui a voulu que ça en soit ainsi ! T’as tué ma mère, et tu m’as pris avec toi ! Je ne voulais pas de ça ! Je n’ai jamais voulu être cette chose. … » Dis-je en sentant une boule se former au fond de ma gorge et je serre les dents, refusant de pleurer pour ce type. Bien que je l’ai déjà fait. Et plus d’une fois.

    Il se dirige vers la porte et l’ouvre puis je déglutis difficilement en l’entendant. Je ne dis rien, enfin, j’en ai déjà trop dit. Il s’approche de moi rapidement, telle une furie. Je déglutis difficilement et je recule, quitte à me coller au mur en mettant mes mains devant moi. « Je ne suis pas amoureux de lui … » Dis-je dans un murmure, baissant mes yeux. « … moi je t’aime … » Je sursaute quand il empoigne ma gorge et je plante mon regard, effrayé, dans le sien. Il va me tuer. Un jour, il le fera. De toute façon, c’est mon destin. Il me lâche et se dirige vers les planches, prend une feuille et la déchire lentement. Je l’observe, sentant la colère montée. Il me la balance en pleine figure. Je ferme mes yeux puis je les rouvre et plante mon regard dans le sien. « Jamais … jamais tu le sauras … même en me menaçant … » Je ramasse la feuille et je serre les dents avant de la jeter à la poubelle. Je le pousse violemment ensuite, quitte à ce qu’il tombe puis j’attrape un vase et je le lui brise sur la tête. Une fois assommé, je l’observe, me rendant compte de la connerie que j’ai faite. Je pince mes lèvres entre elles et sent les larmes monter. Je suis dans la merde. Je prends un couteau de cuisine et je me dirige rapidement dans la chambre avant de lever mon t-shirt et de gratter mon tatouage, qui fait que je lui appartiens. Je serre les dents, tant la douleur est vive. Je me dépêche ensuite de faire mes affaires, de prendre l’argent que j’ai mis de côté puis qu’il a sur lui avant de partir en courant, ne sachant absolument pas ou aller.

    J’enfile mon gilet et glisse la capuche sur ma tête avant de me diriger dans un coin de rue, me dissimulant derrière une poubelle, ne sachant pas trop où aller, n’osant pas non plus aller m’aventurer chez Castiel de peur que l’on me suive. Je ramène mes jambes à moi, tentant de me faire le plus discret possible, retiré dans l’ombre. Je crains le pire. Je regrette. Je n’aurai jamais du. S’il me frappe jusqu’à la mort, je considérais qu’il a raison. Et que c’est ma punition.
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MessageSujet: Re: Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.   Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry. Empty2/10/2014, 22:57

Loreleï ∞ Anton
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Plus le temps passe, et plus je sens que mes nerfs risquent de ne pas survivre à cette altercation. C'est qu'il commence à me courir sur le haricot le petit, et puis bien comme il faut ! Pourtant il ne m'a jamais fait ça, c'est bien le seul à ne m'avoir jamais énervé, à avoir toujours tout fait pour que je demeure satisfait. Qu'il retourne sa veste d'un seul coup, ça ne me plaît pas, mais alors pas du tout. Ajoutez à cela le fait que je ne comprenne pas d'où ni pourquoi une mouche semble l'avoir piqué, alors je pense que vous comprendrez facilement mon état. Il me parle de respect, chose qui m'énerve au plus haut point. Je lâche un petit rire mauvais avant de rouler des yeux. « - Tu me demandes du respect ? Allo ? On fait pas vraiment dans le social, ici. Tu ne trouves pas déjà que tu as un traitement de faveur par rapport aux autres ? Tu as une chambre pour toi, alors que d'autres doivent partager quand ils travaillent pas. Je t'ai même fait monter en grade, t'es pute de luxe, les plus galeux ne peuvent plus te toucher, de quoi est-ce que tu te plains ? » Il veut pas que je lui amène son petit-déjeuner tous les matins et que je lui masse les pieds quand même, si ? Je serre les poings en l'entendant alors que je m'approche de lui. « - Je t'ai recueilli ! Je t'ai offert un toit ! Si je t'avais laissé, tu aurais fini dans un orphelinat ! C'est ce que tu aurais voulu ? Aller de famille en famille ? Qui te dit que tu aurais quand même pu être heureux, là-bas ?! »

Il finit enfin par m'avouer qu'il y a bien quelqu'un qui l'a aidé. Un homme en plus. Alors là, je pense que ma veine à la tempe s'est mise à pulser dangereusement. C'est quoi, son chevalier servant qui va le libérer de sa prison ? Je le regarde reculer et je l'écoute me dire qu'il ne l'aime pas. Bon, ça me satisfait. La suite, par contre, me laisse pantois. Écarquillant un peu les yeux, j'ai l'impression de m'être pris une enclume sur la tête. « - Tu...Quoi ? » Est-ce que c'est une nouvelle manière d'essayer de m'amadouer ? Je fronce les sourcils alors que pour le coup, je ne sais pas où me mettre, et encore moins quoi répondre. Il m'a pris par surprise et j'ai mon cœur qui s'est mis à battre dangereusement. Je veux lui faire dire le nom de l'autre, sauf qu'il refuse. Bien. Me saisissant de l'une des feuilles de son travail, je la déchire et je lui balance alors à la tête, histoire de le faire réagir. Et ça, pour le faire réagir...Lorsqu'il me pousse, je finis par perdre l'équilibre et je finis par tomber. Je grogne de mécontentement alors que je tente de me redresser.

« - Petit... » Mais je n'ai pas le temps de me réveiller : c'est le trou noir. Lorsque je réouvre les yeux, je sens d'abord que je suis allongé par terre. J'ai mal à la tête, et lorsque je retourne autour de moi, je comprends bien pourquoi : disons que les bris de vase tout autour de moi me donnent un indice plutôt convaincant. Serrant les dents, je me lève, peut-être un peu trop vite, et j'attends de retrouver mon équilibre avant de me saisir de mon téléphone portable. « - Mark ? Anton Ponatchevnaïa s'est barré. Prends une voiture et commence à faire une patrouille. Ne le laisse pas filer. Il ne doit pas être bien loin de toute façon. » Je raccroche ensuite rageusement et je quitte la chambre, me rendant bien compte tout en fouillant mes poches qu'il a aussi récupéré l'argent que j'avais sur moi. Sortant en trombe, je prends ensuite ma voiture et je commence à faire le tour des rues voisines, espérant qu'il ne s'est pas passé trop de temps entre son départ et mon réveil.
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MessageSujet: Re: Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.   Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry. Empty3/10/2014, 08:47

    Je sais que ça le surprend, mais qu’il se rassure, je me surprends également. Jamais je n’aurai cru qu’uun jour je lui parlerais ainsi, je me rebellerais autant mais en même temps, il l’a cherché. Je commence à en avoir tout de même un peu marre qu’il me prenne pour un idiot. J’en ai marre qu’il me traite comme la dernière des merdes. Bien sûr j’ai toujours été le seul à ne jamais rien dire, à ne jamais me rebeller mais en même temps, je n’ai jamais osé parce que j’avais trop de respect pour lui. Beaucoup trop même, j’en suis sûr mais vu que du respect, il n’y en a que dans un sens, forcément ça ne va pas aller. Je serre les dents face à ses paroles. Bien sûr qu’il a raison, bien sûr que je sais a chance que j’ai d’être traité comme il le fait mais voilà, j’en ai un peu marre de servir de jouet sexuel de tout le monde,de n’avoir rien comme argent. De n’être même pas respecté. Je serre les dents lorsqu’il se vante limite de sa générosité. Crois moi, Loreleï, j’aurai certainement été plus heureux. Je ne vivrais pas dans la peur chaque jour d’être tué au moindre faux pas, je ne vendrais pas mon corps à tout va. Je suis certain que j’aurai eu une vie meilleure, quitte à être trimballé de famille en famille. Au moins je n’aurai pas eu ce mode de vie. « Peut être que j’aurai pas eu à ouvrir mes jambes à n’importe qui ! Peut-être que l’on m’aurait vraiment aimé pour ce que je suis, et non pas pour ce que je sais faire. » Puis, je lui balance en pleine tête que cet homme je ne l’aime pas non, mais que j’aime Loreleï. Un peu maso, n’est-ce pas ? Ou peut-être quelque chose me pousse à l’aimer parce que j’ai trop peur. Mais en tout cas, jamais il ne saura le nom de celui qui m’a aidé. Je ferais tout pour le protéger, quitte à y passer, à subir les pires tortures. Jamais je ne parlerais.

    Il a l’air surpris face à mon aveux. Oh ? Ca lui fait tut drôle ? Jamais je n’aurai cru lui faire autant d’effet, le troubler autant mais c’est satisfaisant, c’est presque drôle. On dirait qu’il n’a jamais entendu ça de sa vie. Pourtant il a eu une femme, un enfant avec. Je ne comprends pas. Ou alors il est vraiment étonné et jamais il n’aurait cru qu’un jour quelqu’un aurait pu lui dire ça, quelqu’un comme moi. Mais bien vite je m’emporte, je m’énerve et je le regrette aussitôt. Je le pousse violemment sur le sol et j’attrape un vase pour l’assommer avant qu’il n’eut le temps de faire quoique ce soit. Je prends mon argent puis récupère celui qui se trouve dans sa poche puis quelques affaires avant de fuir et de me diriger dans une ruelle, me dissimulant dans l’ombre, mes genoux ramenés à moi. Je suis conscient que je me suis attiré des ennuis. Je suis conscient qu’il va me le faire regretter et me le faire payer. Je tremble légèrement. Mark répondit à Loreleï puis parti bien vite à ma recherche. Je me lève puis je regarde autour de moi, pas rassuré et je marche rapidement, pire, je cours. Je percute quelque chose, ou même quelqu’un puis je relève les yeux en direction de la personne et je déglutis difficilement. Mark m’attrapa par le bras et le resserra fortement avant de me planter une seringue puis d’un coup … plus rien.

    Lorsque je me réveille, je ne me trouve même plus dans la rue. Je me sens engourdi. Je suis dans une pièce. Ma vue est troublée. Puis, soudain, la panique. Mais je ne le montre pas, je sais ce qui va m’arriver. Je sais ce qui va se passer. Je ne pourrais pas y échapper. Je ne bouge pas, à quoi bon ? Si ce n’est pour m’enfoncer encore plus et que cette fois-ci, il me tue. De toute façon, ça me soulagera et je pourrais enfin reposer en paix, cesser de vivre et voir ces horreurs qu’ils me font subir. J’ai envie que ça s’arrête. S’il me tue, je me sentirais enfin délivré et soulagé qu’enfin on me foutera la paix. J’entends une porte s’ouvrir, je me crispe légèrement. « Loreleï…Je suis désolé…. » Dis-je encore sonné, entre deux sanglots.
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MessageSujet: Re: Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.   Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry. Empty6/10/2014, 19:08

Loreleï ∞ Anton
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Autant dire que je suis hors de moi, évidemment, lorsque je l'entends me tenir ce genre de discours. Oh, il aurait été plus heureux hein ? Oui, à partir de suppositions il estime qu'il aurait été plus heureux, tu parles. Avec des "si", on peut faire de grandes choses hein, on aurait peut-être même pu mettre Paris en bouteille. Mais si ses paroles me mettent dans tous mes états, malheureusement, je n'étais pas au bout de mes surprises. Lorsque je reviens à moi, je suis une véritable boule de nerfs. Je comprends rapidement ce qui s'est passé, et je dois quand même me concentrer et prendre sur moi pour ne pas me planter en voiture, lorsque je fais plusieurs fois le tour du quartier pour le rechercher. Je ne sais pas quelle mouche l'a piqué, mais j'ai soudainement l'envie de lui faire passer cet élan d'audace, et très vite en plus de ça. J'ai la mâchoire crispée et mes mains serrent le volant beaucoup plus fort qu'il ne le faut ; je crois même que je pourrais carrément l'arracher, si je tirais encore un peu. En entendant mon téléphone sonner, je grogne un peu, mais je me dépêche de décrocher en voyant le nom de Mark s'afficher. J'affiche un petit sourire satisfait lorsqu'il me dit qu'il l'a retrouvé et ni une ni deux, je retourne rapidement vers le bordel.

[...] Sirotant mon verre de whisky, une main plongée dans une poche de mon costume, j'observe la silhouette encore inconsciente d'Anton avant de l'entendre gémir, puis bouger un peu. Je pose mon verre sur la table basse près de moi avant de lâcher un petit rire mauvais en l'entendant. « - Bah voyons, maintenant que tu es dans de beaux draps, tu es désolé. » Je secoue la tête alors que je m'approche de lui. « - C'est trop facile... » Je m'agenouille ensuite et je viens prendre sa mâchoire entre mes doigts, plantant mon regard dans le sien. « - Je ne sais pas pour qui tu te prends exactement mais crois-moi que ça ne va pas durer. Et tu as tout intérêt à me dire qui est ce type dont tu me parlais... »
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MessageSujet: Re: Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.   Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry. Empty6/10/2014, 21:02

    Je suis conscient de combien j’ai pu énervé Loreleï et ça me fait peur, très peur. Je me demande bien ce qui va m’arrivé, le connaissant. Il va se venger, il va sûrement me le faire regretter et amèrement. J’ai peur. J’ai très peur. J’aurai dû réfléchir mais ça m’a enlevé un énorme poids bien que l’on ne puisse pas parler correctement avec lui. On ne pourra jamais parler correctement avec cet homme. Comme dit il ne fait pas dans le social, donc il s’en fiche totalement. Je lâche un long soupire puis je reste dans mon coin sauf qu’évidemment, il arrive à me trouver, son bras droit me trouve m’assomme et m’emmène. Je ne sais pas où je suis lorsque je me réveille, certainement dans une cave, dans un sous-sol ou que sais-je. Mais je sais qu’ici, je ne suis pas le premier que l’on a emmené. Je ne suis pas le premier que l’on aurait pu torturé. Je suis sûr qu’ils ont tués plus d’un.

    Je gémis, ayant mal à la tête et je regarde autour de moi puis j’aperçois Loreleï et je lui prie de m’excuser. Bien sûr, ça ne va pas être simple, le connaissant. Tant pis ? Je serre les dents puis il s’approche de moi et je déglutis difficilement. Aucune pitié, cet homme là, même pour ceux qu’il pourrait « apprécier ». Il attrape ma mâchoire entre ses doigts, je plante mon regard dans le sien, déglutissant difficilement. « Je t’ai dit que tu ne le sauras pas …que je ne te le dirais pas … et ça ne changera pas … même en me torturant. » Dis-je en plantant mon regard dans le sien. « Il n’a rien à voir dans l’histoire, c’est moi qui lui a demandé. C’est à moi que tu dois faire payé. » Et je le protègerais. De loreleï, de Mark, de tous ces gens mauvais. Je veux lui montrer que j’arriverais à lui tenir tête, je veux briser la glace et faire tomber le masque. Je sais qu’au fond, c’est un homme bon. Nous ne sommes pas tous foncièrement mauvais. C’est une image que l’on se donne, pour se protéger de quelque chose. « Et je t’ai dis que je t’aime toi, qu’est-ce que tu souhaites de plus de moi pour que tu crois ce que je dis ! » Dis-je en haussant le ton, continuant de l’observer. « Je t’ai toujours dit que tu peux me faire confiance … et je suis désolé si j’ai agi comme ça avec toi, mais j’ai eu peur. » Je serre les poings et je déglutis difficilement avant de soupirer. « T’es pas obligé de jouer ce jeu auquel tu joues depuis des années … pas avec moi. Je sais qu’au fond, tu es un homme bien. Qu’est-ce qui t’empêche de l’être ? Toi aussi tu as peur … hein ? »
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MessageSujet: Re: Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.   Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry. Empty10/10/2014, 19:40

Loreleï ∞ Anton
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Ce n'est pas la première fois qu'on cherche à me tenir tête, mais le fait qu'Anton s'y mette aussi, évidemment que ça me fait quelque chose. Je ne veux pas laisser passer ça, mais je ne veux pas non plus lui faire regretter ce qu'il a fait comme je le ferai pour tout le monde, même si c'est quand même grave, et même si je devrais justement en faire un exemple. Pourquoi est-ce que je ne veux pas m'en prendre à lui ? Officiellement, parce que c'est ce qu'il m'a demandé, et je ne voudrais pas lui accorder ce plaisir, même s'il l'a bien mérité. Officieusement, parce que sa "déclaration" m'a troublée ; je ne sais pas si c'est tout un mélange d'émotions qui lui a fait dire ça, s'il ne le pensait pas ou s'il le pensait. Mais il y a eu quelque chose dans sa voix qui a fait que j'y pense sans cesse, et bien sûr, ça, ça m'énerve encore plus.

Lorsqu'il revient enfin à lui, la première chose qu'il fait est de s'excuser. Certainement parce qu'il sait ce qui risque de se passer, parce qu'il sait qu'il n'est pas le premier ni le dernier à se retrouver là. Il sait aussi ce qui s'est passé ici - tout le monde le sait. Lorsque je viens à lui, j'attrape sa mâchoire entre mes doigts et je lui demande encore une fois le nom de celui qui l'a aidé. Mais évidemment, il refuse. Le contraire m'aurait étonné. « - Ton courage te perdra un jour, tu sais ? » Dis-je en arquant un sourcil. Mais tant pis, qu'il ne me le dise pas pour le moment, c'est pas grave. Je peux toujours faire installer des mini-micros discrets sur chacun de ses vêtements ; ça sera plus simple pour comprendre ce qu'il dit, et peut-être même que je pourrai enfin savoir quel est ce mec qui m'emmerde déjà. Puis pourquoi pas rajouter une petite puce ou une balise GPS tiens, pour savoir où il se trouve, tout le temps ?

« - Tu m'aimes...? Tu m'aimes ou tu veux m'amadouer pour pouvoir t'en sortir plus facilement ? Tu ne serais pas la première à essayer. » Je l'écoute ensuite patiemment et je pince mes lèvres en l'entendant. Non. Non, là il va clairement trop loin. Je serre les dents alors que j'accentue un peu la pression de mes doigts sur sa mâchoire. Je rapproche mes lèvres des siennes avant de l’observer par-dessus mes cils. « - N'essaie surtout pas de me psychanalyser...J'ai horreur de ça. » Je souffle contre ses lèvres. « - Debout, allez. » Je le fais ensuite se redresser avant de le plaquer ensuite contre le mur le plus proche. Je le maintiens par le col de sa chemise alors que je viens me coller aussi à lui, plantant mon regard dans le sien. « - Qu'est-ce qui te fait croire que tu sais tout sur tout, mh ? Ou que tu me connais ? Tu ne sais absolument rien de moi. » Je serre les dents avant de lui mettre une gifle, emporté par mes propres émotions. « - Je t'interdis d'avoir pitié de moi...C'est plutôt moi qui ait de la peine pour toi. Se mettre en danger pour se sentir exister... »
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MessageSujet: Re: Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.   Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry. Empty12/10/2014, 11:09

    Je ne sais pas ce qui m’a pris de lui tenir tête. J’ai été idiot oui, mais disons que je voulais m’exprimer, je veux le faire réagir. Je veux que l’on me respecte quand même un minimum. J’en ai marre de cette pression, d’avoir cette peur constante qu’un jour il m’arrachera la vie sans me prévenir. Il a beau me dire que je suis son « chouchou » ou même son protégé, il me traite quand même comme les autres. Bien sûr j’ai eu le droit d’avoir un privilège qui n’est pas donné à tout le monde … mais c’est sa façon de montrer qu’il tient aux gens ? Weird. Mais bon, me voilà maintenant dans de beaux draps. Je déglutis difficilement puis je finis par me réveiller un peu, regardant un peu autour de moi et je plante mon regard dans le sien. Je pince mes lèvres entre elles à ses paroles. Je refuse de parler de cet homme. Je refuserais quoiqu’il arrive de parler, de dire son prénom et de lui dire où il habite. « Il faut bien en avoir, du courage, dans le monde dans lequel je vis … » Dis-je dans un murmure.

    Je finis par lui faire une petite déclaration. J’essaye tant bien que mal de taper où ça fait mal, de le comprendre. Je n’ai pas envie de le détruire, simplement de le comprendre. De savoir pourquoi. Je serre les dents à ses questions. « J’ai toujours été sincère. » Dis-je dans un murmure. Il accentue la pression sur ma mâchoire. Je grimace. Il rapproche ses lèvres des miennes. Je l’observe puis je déglutis et il me demande de me lever. Mais je n’eu pas le temps de faire quoique ce soit qu’il me lève et me plaque contre le mur, se collant à moi. Je le regarde, effrayé. Je ne sais pas du tout ce qu’il va me faire, mais je sais bien que je vais passer un sale quart d’heure. Il me met une gifle, ma tête part sur le côté. Je ferme mes yeux sous la douleur puis je redresse ma tête et l’observe. « J’essaye juste de comprendre … Je n’ai pas pitié de toi. Qui peut avoir de la peine pour toi ? Tu as tout ce que tu veux … tu as plusieurs vies entre tes mains, et du jour au lendemain tu peux en briser autant que tu veux. » Dis-je dans un murmure puis je déglutis difficilement. « Je dois te connaitre mieux que les autres, déjà … tu passes plus de temps avec moi qu’avec elles, qu’avec Mark ou les autres. » Dis-je en baissant ensuite mes yeux puis je glisse une de mes mains à sa joue lentement, la lui caressant lentement. Peut-être que dans mes bras, il oublie tout en l’espace de quelques secondes. Peut-être qu’il s’y sent mieux. Je ne sais pas. En fait oui, je ne sais rien de lui, je ne sais pas à quoi il pense et parfois, j’en suis bien content. Cet homme doit avoir des idées sombres, tordues et malsaines.

    Mais c’est comme ça que j’ai appris à l’apprécier, c’est pour ça que je me suis attaché à lui. Maso, non ? Non, je suis juste persuadé que derrière tout ça, c’est un homme qui sait aimé passionnément, qui sait prendre soin de ceux qu’il aime sauf que quelque chose l’a brisé, quelque chose l’en empêche. Un masque, rien de plus. Je le détaille avant de déposer mes lèvres contre les siennes, l’embrassant tendrement, fermant mes yeux, glissant mes deux mains sur ses joues.
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MessageSujet: Re: Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.   Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry. Empty21/10/2014, 22:03

Loreleï ∞ Anton
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Déjà que Mark trouve ça plutôt louche que je décide de m'"occuper" de lui tout seul, si en plus il essaie de me psychanalyser ou de me faire dire des choses qui ne me ressemblent pas, alors je suis pas sorti de l'auberge. Je ne sais pas à quoi il joue mais ça ne me plaît pas vraiment. Je ne sais pas ce qu'il cherche : me faire craquer ? Me faire avouer ce que je garde enfoui en moi ? Ce qui me bloque, et ce dont je me ressers comme d'un défouloir pour mieux me soulager ? Mais même moi je ne sais pas ce que c'est. Je sais seulement que quand je fais du mal autour de moi, je me sens un peu moins vide. Je n'ai jamais cherché à voir plus loin que ça : pour moi, je suis quelqu'un de fondamentalement mauvais, sans plus. Je ne me suis jamais remis en question et je ne désire pas le faire - parce que j'ai peur de ce que je pourrais découvrir ? Peut-être bien, oui. J'affiche un petit sourire lorsqu’il m'annonce qu’il n'a pas d'autre choix que celui d'être courageux. C'est pas faux. Mais ce qu'il m'a dit tout à l'heure continue quand même de me turlupiner. « - Sincère ? Pourtant, il me semblait aussi que tu as été très sincère en me lançant toutes ces atrocités au visage...Tu comprends bien que j'ai du mal à démêler le vrai du faux dans ta...Sincérité. » Je retrousse un peu mon nez avant de le redresser complètement et de le plaquer contre le mur le plus proche.

Je serre les dents et je lui mets ensuite une claque avant de me coller contre lui, plantant mon regard dans le sien. J'ai envie de lui faire passer l'envie de me faire croire qu'il me connaît si bien. Mais en même temps, j'ai aussi envie de voir ce qu'il pourrait encore inventer pour essayer de m'endormir. J'affiche un petit sourire en l'entendant et je passe une main dans ses cheveux. « - C'est vrai, j'ai tout ce que je veux. Mais je vais te dire quelque chose, mon petit Anton : la vie est un jeu. Il y a ceux qui jouent, et ceux qui sont les jouets. Et je n'ai pas vocation à devenir un jouet. » J'affiche un petit sourire en coin avant de plisser mes yeux en l'entendant. « - Peut-être que je te donne à voir uniquement ce que je veux que tu vois...Peut-être que je te manipule comme je veux. Je peux te faire frissonner quand je veux... » A ces mots, je laisse ma main glisser le long de son corps. « - Je peux te soulager en t'informant que tu n'auras plus que de gros clients... » Je me penche à son cou avant de venir mordiller le lobe de son oreille. « - Je peux te contrôler comme une marionnette... » Dis-je en soufflant contre son oreille. « - Alors dis-moi, à quoi bon chercher de l'amour là-dedans ? »

Je suis surpris par son baiser mais je n'y oppose pas de résistance. Je me recule ensuite après quelques secondes avant de le détailler à mon tour, posant mes mains sur les siennes pour le faire lâcher mon visage. « - Tu as juste développé un syndrome de Stocklom... » Dis-je faiblement. « - Personne ne peut m'aimer, je le refuse ! »

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MessageSujet: Re: Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.   Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry. Empty22/10/2014, 17:18

J’essaye de le réveiller, de le secouer un peu. J’essaye de le faire réagir comme je peux mais j’ai l’impression que ça ne marche pas. Dois-je continuer malgré tout ? Oui, oui je vais continuer jusqu’à ce qu’il faiblisse, jusqu’à ce qu’il remarque que ce que je dis est vrai, jusqu’à ce qu’il m’avoue que j’ai totalement raison. Je veux qu’il fasse tomber ce masque. Je veux qu’il s’ouvre à moi. Je veux le sauver des ténèbres et submerger son cœur sombre de lumière. Qu’il trouve enfin la paix, qu’il soit en paix avec lui-même. Je sais qu’il n’est pas foncièrement mauvais, personne ne l’est. C’est juste que quelque chose nous empêche d’être une bonne personne. Quelque chose de notre passé ou qui nous tourmente. Une maladie. Je l’observe et je déglutis difficilement. « Tu me fais peur Loreleï … Je ne sais pas comment agir avec toi … mais je n’ai pas envie d’avoir peur de toi … parce que l’homme que tu montres à tout le monde, ce n’est pas vraiment ce que toi tu es … » Dis-je faiblement.

A sa claque, ma tête part sur le côté et je le laisse se coller à moi. Je déglutis difficilement et frissonne lorsqu’il passe une de ses mains dans mes cheveux. « Et moi je n’ai jamais eu envie de devenir le jouet de ceux qui jouent … » Dis-je dans un murmure. Ses paroles, sa main qui glisse le long de mon corps me font frissonner. Cet homme me fait perdre la tête, cet homme me rend fou. Il embrasse mon cou et viens mordiller le lobe de mon oreille et il souffle contre cette dernière. Ses paroles me font du mal. Ca me blesse. Je ne suis rien à ses yeux, finalement, seulement le meilleur gigolo qui lui permet de se remplir les poches autant qu’il le souhaite. « Un jour, tout s’arrêtera … parce que les gens mauvais ne vont jamais bien loin. Un jour ça se retournera contre toi … » Dis-je dans un murmure. « Le pouvoir ne rend pas les gens heureux. Les hommes comme toi ne sont pas heureux. Ce qui leur manque c’est l’amour … mais ils se cachent, parce qu’ils sont trop fiers. Quand ils sont très vieux, ils sont seuls…. Et ils mourront seuls. Personne ne viendra les pleurer… »

Je finis par l’embrasser, peut-être que j’évite les dégâts, peut-être que j’arriverais à le faire craquer. Il se recule ensuite et ôte mes mains de son visage avant de me dire que j’ai développé une « maladie ». « Non !! Moi je ne suis pas les autres ! Moi je t’aime pour ce que tu es. Moi je t’aime parce que je sais qui tu es réellement. Je le sais parce que j’arrive à voir le bon côté des gens, bien que pour les autres se soient des pourritures … Mais je sais que tu es pas comme eux, ouvre les yeux Loreleï ! Qu’est-ce qui t’empêche d’aimer quelqu’un …. Qu’est-ce qui t’empêche d’être heureux ? Pourquoi tu es comme ça … ? Est-ce que tu t’es déjà posé ces questions là ? » Je renifle un peu et je baisse mes yeux avant de glisser ma main à sa joue, la caressant du dos de mes doigts lentement et j’incline ma tête lentement sur le côté. J’ai envie de l’aimer, j’ai envie de le connaître. J’enlève ensuite ma main de peur qu’il ne devienne d’un seul coup violent avec moi. Je pince mes lèvres entre elles et me détache du mur avant de me rasseoir sur la chaise. « Si tu veux me faire regretter tout … fais-le … mais vite… » Dis-je en regardant le sol, déglutissant difficilement.
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MessageSujet: Re: Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.   Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry. Empty24/10/2014, 22:29

Loreleï ∞ Anton
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Il me dit que je lui fais peur, et ma foi, jusqu'à preuve du contraire, c'est bel et bien le rôle que je dois jouer, le sentiment que je dois lui inspirer. C'est dans l'ordre des choses ; qui se prendrait d'affection pour son mac, son bourreau ? Et qui pourrait succomber devant l'une de ses filles, devant à priori, un jouet parmi tant d'autres ? Nous deux ? Non...Non. Je veux pas. Je veux pas parce que ej n'y suis pas préparé ; ce n'est pas "normal".  Je fronce les sourcils en l'entendant et je pousse un long soupir avant de détourner le regard. « - Arrête...Tu m'as toujours connu comme ça, les filles que tu connais t'ont toujours dit que j'étais comme ça. Les autres macs me craignent, on n'ose pas me tenir tête même quand il doit y avoir conflit...Alors pourquoi est-ce que tu as tous ces doutes ? Pourquoi est-ce que tu t'imagines des choses qui n'existent peut-être pas ? Je ne suis pas..."Faible". » Je serre les dents alors que mon corps tout entier se crispe. Ne pas penser au Loreleï d'avant, celui qu'on traitait de lâche avant de le connaître...Non. Je suis beaucoup mieux comme ça. J'ai construit ma carapace, mon royaume, et maintenant, tout le monde me respecte. C'est beaucoup mieux ainsi. Inutile de parler du passé. Le passé est mort.

J'affiche un petit sourire en coin en l'entendant mais je ne dis rien. Il est audacieux, courageux. C'est même ce qui me plait le plus chez lui. Mais ça peut aussi s'avérer tout aussi dangereux pour lui. Je me mets alors à caresser son corps, à humer son odeur ; je souris en le sentant frissonner sous mes mains, et je me mords la lèvre. Son odeur, ces sensations...Il me rendra fou. Je mordille le lobe de son oreille et je lève ensuite les yeux vers lui avant de froncer les sourcils. Son raisonnement tient la route, mais...« - Peut-être que je suis l'exception qui confirme la règle, mon chou. » Je souffle contre ses lèvres, avant de déposer un léger baiser, presque chaste, contre ces dernières. Il finit par m'embrasser, je prolonge son baiser et je retire ensuite ses mains de mes joues. Aimer ? Est-ce qu'il sait seulement toute la signification de ce mot ? Pour moi c'est impossible, il a sûrement du développer une autre forme de soumission. Il doit être trop craintif, il doit chercher un moyen de me satisfaire sans que je ne devienne violent ; je ne vois que ça. Comment peut-on aimer quelqu'un comme moi ? Surtout dans sa position...

« - Cesse de parler de choses que tu ne connais pas ! » Dis-je en haussant un peu plus le ton. « - Tu ne connais rien à l'amour. J'ai eu une femme et un gosse, j'ai déjà de l'avance sur toi. Assez pour te dire que l'amour rend faible ; il n'existe pas. Ce n'est qu'une étincelle ; ensuite, tout un tas d'émotions surviennent. Mais l'amour ne fait plus partie du tableau. Ce n'est que poudre aux yeux pour se mettre les gens dans la poche. Je ne sais pas ce que tu attends, mais je ne peux pas te l'offrir Anton... » Le pauvre. Convaincu de quelque chose qui n'existe pas. Je le suis des yeux ensuite et je pousse un long soupir avant de serrer les poings. « - J'ai pas envie de me salir les poings, tu m'es encore utile. Tu restes ici pour le moment et si je t'ordonne d'être "gentil" avec plusieurs clients, qu'ils soient un ou dix, tu le fais, compris ? Consière toi en sursis. »
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MessageSujet: Re: Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.   Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry. Empty25/10/2014, 12:28

    J’ai l’impression qu’il résiste, qu’il ne veut réellement par s’ouvrir. Je ne sais pas comment le pousser à bout, comment lui faire ouvrir les yeux. Il se méfie, c’est normal. Mais je ne veux pas. Je l’observe et pince mes lèvres entre elles, ne lui répondant pas. Bien sûr que si, ça existe et je le sais. Bien sûr que si, je sais qu’au fond il est comme ça mais il s’est construit un personnage dans lequel il s’y sent bien. Il est persuadé qu’il est à l’abri. Qui me dit que le soir en rentrant il ne repense pas à sa vie d’avant ? Il ne se montre pas faible devant nous, mais je suis sûr que derrière le rideau, quand personne n’est plus là, c’est un autre homme. Je frissonne à ses attentions, bien évidemment que je réagis vu qu’il me fait tourner la tête. Il me rend dingue, ça me fait du bien. Je déteste sa phrase, il n’est pas l’exception à la règle. Il n’y en a pas. Il n’est pas comme ça. Je serre les dents, voulant répliquer mais je me retiens, ne disant rien.

    Il hausse le ton et me balance des mots blessant en pleine figure. Il ne me croit pas. Il doit penser que ce sont des sornettes pour mieux l’endormir. Alors que non. Je déglutis difficilement et serre les dents, sentant les larmes me monter au nez. Bien sûr que si, je sais ce que c’est l’amour, certainement mieux que lui. J’en ai reçu de l’amour durant mon enfance, et d’un seul coup il m’a arraché à ce mode de vie là. L’amour d’une mère, c’est tout ce qu’il y a de plus important. Enfant, j’ai aimé aussi une fille ou deux. C’est vrai que je n’ai jamais eu de femme ou d’enfant, c’est vrai que je n’ai pas cette expérience là mais je suis jeune. Je finis par retourner m’asseoir et je relève les yeux vers lui avant de me lever, me mettant réellement en colère, plus que jamais. « TU ME ENERVES ! » Je finis par pleurer, de rage et de tristesse. « Bien sûr que je sais ce qu’est l’amour, oui je n’ai pas eu de femme ou d’enfant mais je connais. Je dois même mieux le savoir que toi. C’est plutôt à moi de te dire que tu ne connais pas. Est-ce que tu as aimé ta femme ? Est-ce que tu aimes ton fils ? Est-ce que t’as seulement au moins une fois aimé quelqu’un dans ta vie … ? Alors si tu es réellement cet homme méchant et cruel, comme tu veux me le faire croire, alors non tu ne sais pas ce que c’est. Les hommes comme toi ne savent pas. » Dis-je en haussant le ton.

    « Et je ne dis pas ça pour te faire plaisir, je ne te mens pas. Arrête de rejeter tout être qui veuille t’aimer. Quelqu’un t’as fait du mal ? Quelqu’un t’as déçu ? Regarde-moi, Loreleï. Tous les jours on me fait du mal, tous les jours on me rabaisse et on me rappelle que je ne suis qu’une merde. Juste une personne que l’on utilise pour se faire du bien. Je dois alors être comme toi ? Je dois alors me cacher derrière une personne que moi je ne suis pas ? » Je déglutis difficilement, les larmes dévalent le long de mes joues et je m’approche vers lui, mettant mes mains sur ses épaules, le secouant un peu« Je t’aime Loreleï !! Je t’aime, tu comprends ?? » Dis-je en russe, dans un murmure, presque un chuchotement, la voix tremblante, plantant mon regard dans le sien. « Si je reste encore près de toi … c’est parce que j’ai peur oui, mais pas suffisamment. Qu’est-ce qui me retient ici … ? Rien. Je ne ai plus rien. Je veux mourir, tout le temps, je me fais du mal physiquement … mais tu es là. Alors je pense à toi et je me dis que … que même si tu viens seulement pour me sauter, ou même pour me crier dessus ce n’est pas grave … Je ne suis pas fou … Non. C’est juste que quand tu es là je … je me sens bizarre… » Dis-je la gorge serrée et je baisse mes yeux. « Si tu ne me crois pas … alors plus rien ne retient ici … Non, je ne ferais plus rien pour toi, je ne te écouterais plus. Je vais aller à la police, et je vais leur dire. » Je relève les yeux vers lui et j’essuie mes yeux ensuite. Je ne sais plus quoi faire, j’arrive à un stade où je ne trouverais plus les mots pour le persuader. Puis il est vrai que, plus rien ne me retient ici. Plus … rien. Depuis bien longtemps. Peut-être qu'avec mes dernières paroles, il m'ôtera la vie. Il m'enlèvera tout un poids, je pourrais enfin avoir la paix. Le repos éternel. Je n'ai plus espoir de toute façon, plus aucun.
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MessageSujet: Re: Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.   Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry. Empty30/10/2014, 23:45

Loreleï ∞ Anton
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Si j'attendais qu'il se réveille, c'était bien sûr pour lui passer un savon, et peut-être même le taper un peu, uniquement pour lui faire peur, et bien sûr, lui faire regretter son geste, lui faire comprendre que ce qu'il a fait, c'est grave, très grave. Inutile de dire que ce revirement de situation me déconcerte et ne me plaît pas, mais alors pas du tout. Je ne me sens pas dans mon élément ; c'est comme si c'était un décor différent, comme si on essayait de creuser quelque part en moi. Je sais bien que c'est ce qu'il a envie de faire ; il veut me faire cracher le morceau, m'analyser, me décortiquer, m'arracher les vers du nez et révéler ce qu'il veut entendre. Mais je ne veux pas. Je ne veux pas creuser sous ma carapace ; si j'ai mis autant de temps pour la construire, si j'ai galéré à avoir autant de pouvoir, ce n'est pas pour voir tout se démolir en une dizaine de minutes.

Il me dit qu'il m'aime et pou moi, c'est comme me recevoir une dizaine de paire de claques. C'est impossible qu'on puisse aimer quelqu'un comme moi ; m'aimer, ça veut dire qu'il y a une faille quelque part, que j'ai laissé entrer une lueur d'espoir, de gentillesse ou même de générosité, à un moment ou à un autre. Et ça, c'est impossible. C'est même pas une question de métier ou de crédibilité, c'est juste que je ne veux pas être aimé. On dit aimer pour ne plus être seul ; aimer, c'est juste hypocrite, égoïste. C'est du moins ce que j'essaie de lui faire comprendre, pensant plutôt qu'il a développé un symptôme de Stockholm bien carabiné, mais qu'il ne s'agit en aucun cas de sentiments. Serrant les dents, je le suis alors des yeux jusqu'à la table, sursautant légèrement lorsque je l'entends hurler, entre deux sanglots. Il me reparle de ma femme et de mon fils. J'écarquille un peu les yeux, comme pris par surprise. « - Je...Ça n'a rien à voir. Tu vois à quoi peut mener l'amour ? A rien. La destruction. Le regret. Les faux-semblants et des questions sans réponse. » Je détourne le regard alors que je sens que mes yeux sont devenus beaucoup plus humides que tout à l'heure. Bordel de merde. C'est comme si je ne contrôlais plus rien du tout. Il a raison. Bordel il a raison. J'ai fait l'erreur d'aimer une fois dans ma vie, mais j'ai tout gâché ; j'ai blessé, j'ai déçu, j'ai hurlé, j'ai tué.

Je ferme un instant les yeux et je pince l'arrête de mon nez, sentant une boule étrange se former au fond de ma gorge. Je suis quand même attaché à Anton...Je veux le protéger des autres macs, des clients trop insistants, de Marc...Non. NON NON NON. C'est impossible. Je veux pas. « - Ma vie ne te regarde pas... Je n'ai aucun compte à te rendre et tu n'as aucun droit de savoir ce qui m'a conduit à prendre tous ces chemins dangereux. » Évidemment que ce qu'il me dit me touche, mais je m'interdis d'y répondre. Parce que je ne sais pas ce que ça pourrait provoquer, parce que je ne suis sûr de rien. Et parce que depuis qu'il a ouvert la bouche, il me trouble, putain. Il me crie quelque chose en russe avant d'éclater en sanglots redoublés, et mon malaise s’agrandit. Je ne parle pas russe mais je ne pense pas qu'il me faille un diplôme en langues étrangères pour bien comprendre ce qu'il me dit. Mon cœur s'emballe lorsqu'il parle de suicide, de déception, de suicide. Ça se mélange, ça va pas trop vite. Je n'arrive plus à tout suivre, avec ce qui se passe en moi, et ce qu'il lui arrive. M'approchant rapidement de lui, je pose mes mains sur ses épaules avant de le plaquer une nouvelle fois contre le mur. « - La ferme...Ne dis plus rien. » J serre les dents et je plonge mon regard dans le sien avant de plaquer mes lèvres contre les siennes, durement. J'entrouvre finalement les lèvres avant d'entamer un baiser plus tendre. Bordel, qu'est-ce que je fous ?
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MessageSujet: Re: Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.   Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry. Empty6/11/2014, 21:46

    J’ai l’impression qu’il est entrain de perdre pieds. J’ai l’impression de le déstabiliser de plus en plus. Est-ce que j’ai réussi à creuser ? Est-ce que j’ai réussi ? Je ne sais pas, mais j’aimerais. J’aimerais qu’il s’ouvre à moi, j’aimerais qu’il me parle. Ca me rassurerait, et ça me prouverait, que ce n’est pas un être maléfique, pas comme il se définit. Je ne sais plus comment faire, je suis à bout d’arguments mais il résiste et j’ai de plus en plus de mal. Peut-être qu’il s’en fiche, peut-être qu’au fond oui, c’est un être con que l’on ne peut tout de même pas changer mais je m’en fou. Je l’aime comme il est, avec ses défauts et non, je n’ai aucun syndrome ni rien. Je l’aime, et c’est tout. Je serre les dents. Il ne voit que le côté négatif, il me parle de son expérience mais l’amour non, ce n’est pas ça. L’amour est un sentiment qui nous veut du bien. Et si on se donne la possibilité d’être heureux, et l’envie alors, on l’est. Je le vois perdu. Peut-être que j’ai réussi. Mais je suis à bout. Si je n’ai pas réussi, alors je ne sais pas ce que je pourrais faire de plus. « Bien sûr que si, tu as des comptes à me rendre. Tu as tué ma mère, tu m’as offert un cadeau empoisonné qu’est ma vie. » Si tu ne peux rien faire de plus, je te demande juste de me sauver. De me redonner goût à la vie, parce que là j’ai qu’une envie, c’est de m’en aller. Plus rien ne me retient ici de toute façon. Je m’attends à ce qu’il me claque, mais j’ai l’impression qu’il n’est plus là lorsque je lui parle, j’ai l’impression qu’il ne m’écoute qu’à moitié ou même pas du tout.

    Il s’approche rapidement de moi, j’ouvre ma bouche en grand, surpris et il pose ses mains sur mes épaules m’ordonnant de la fermer. Je plante mon regard dans le sien, à mon tour, ayant tout de même un peu peur puis il plaque ses lèvres contre les miennes. Je ferme mes yeux, soupirant d’aise et je glisse mes mains à ses joues, venant mêler ma langue à la sienne, dans un baiser tendre, sans aucune violence ni … rien. Et ça me change. Il n’y a rien de pervers dans ce baiser, rien. Si ce n’est de la tendresse et sûrement beaucoup de choses qu’il souhaiterait dire. Je finis par mettre fin au baiser et me détache lentement puis l’observe et affiche un faible sourire, caressant sa joue de mon pouce. « Moi, je te laisserais pas … parce que je suis pas comme les autres … moi je t’aime vraiment … » Dis-je dans un murmure et je glisse à nouveau mes lèvres contre les siennes, le collant à moi, dans un baiser tout aussi tendre et passionné, glissant mes bras autour de son cou, venant caresser sa nuque de mes doigts puis je détache mes lèvres. « Je te le promets … Tu seras heureux … Je te donnerais tout ce que tu souhaites … Je ne t’abandonnerais pas.. » Je me détache un peu du mur, froid, frissonnant puis je glisse mes bras autour de son cou et le serre contre moi, l’enlaçant, fermant mes yeux, humant son odeur.
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MessageSujet: Re: Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.   Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry. Empty14/11/2014, 19:30

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There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Plus il parle, et plus j'ai l'impression que quelque chose se passe en moi. C'est bizarre. C'est comme s'il en disait trop, comme s'il sortait toutes ces choses qui sont enfouies en moi depuis trop longtemps. Ma solitude, l'injustice de me retrouver tout seul, cette vie que je n'ai pas franchement choisi, les choses que j'ai du me résigner à sacrifier...Ce reflet que je ne supporte plus. Ce besoin d'amour propre stupide que je ne peux avoir qu'en rabaissant tous ceux qui m'entourent. Ce trop plein d'assurance qui me permet de me lever tous les jours, mais derrière lequel je me cache comme un lâche. Je serre un peu les poings lorsqu'il me parle de sa mère. Sa mère...C'est vrai que je l'ai faite souffrir elle aussi ; je ne vais pas dire que je n'avais pas conscience de ce que je faisais, ça serait quand même bien hypocrite de ma part. Disons plutôt que je n'étais pas conscient de ce que cet acte allait me faire devenir. « - Tu proposais quoi ? Que je te tue aussi ? Je touche pas aux gosses... » Dis-je faiblement puis je soupire et je détourne le regard.

Ça en est trop pour moi. J'ai envie de le faire taire, mais j'ai aussi envie de faire taire toute cette vague de sentiments qui semble prendre part en moi. Parce que je ne les comprend pas. Arrêtant de réfléchir, je me vois alors rapidement le plaquer contre le mur, et observant son visage, je finis par plaquer mes lèvres contre les siennes, poussant un long soupir de bien-être lorsque ce contact m'électrise totalement. C'est loin d'être la première fois que nous nous embrassons, mais c'est différent, cette fois. C'est même mieux. Mais lorsqu'il met fin à ce baiser, je reprends peu à peu mes esprits, mais je suis toujours aussi perdu en plongeant mon regard dans le sien. « - Tu...Tu m'aimes ? » Cette fois ce n'est pas dit avec méchanceté ; c'est chuchoté du bout des lèvres, parce que je n'arrive pas à y croire. Mais on dit bien que les gestes valent mieux que des centaines de paroles, et il y avait définitivement quelque chose dans ce baiser. Je ne saurais pas décrire précisément ce qui m'arrive, mais je ne peux pas dire que tout ça me laisse insensible...Je soupire alors que je le laisse venir contre moi, encore déboussolé et surtout sur le cul de voir à quel point la situation a changé aussi rapidement. « - Je...Je mérite pas d'être aimé...Qu'est-ce que tu peux voir en moi ? Qu'est-ce qui te fait t'attacher à moi ? Je t'ai toujours traité comme de la merde... »
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MessageSujet: Re: Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry.   Anreleï ► don't hurt me, I'm sorry. Empty23/12/2014, 17:37

« Non, tu les prends avec toi, tu t’en occupes jusqu’à ce qu’ils aient l’âge pour se prostituer … » Dis-je en soupirant. J’aurai aimé qu’il me tue, j’aurai aimé rejoindre ma mère. J’aurai aimé ne plus vivre ici, ça aurait été moins dur pour moi. Je vois bien que j’arrive à l’atteindre, à lui faire perdre la tête, à le déboussoler. Pas que ça m’amuse, mais je me sens quand même mieux, plus léger et surtout, j’ai beaucoup moins peur. Peut-être que ça ira mieux entre nous ? Peut-être que je n’aurai plus vraiment à le craindre ? Je hoche la tête lorsqu’il me demande si je l’aime et je lui adresse un faible sourire. Je viens contre lui et je niche mon visage dans son cou, humant son odeur, ce doux parfum de son eau de cologne. Je caresse son dos lentement avant de me détacher et de lui afficher un faible sourire. « Tu passais du temps avec moi …puis … je sais voir le bon côté des gens, je sais que les gens comme toi ne sont pas tous mauvais. Quelque chose vous pousse à être comme ça, ou alors vous êtes formés dès petit comme ça … Tu sais en Russie, il y a la mafia, et ils sont comme ça aussi …mais eux, ils sont vraiment mauvais. » Je plante mon regard dans le sien, l’observant, le détaillant et je caresse sa joue de mon pouce. Ca me fait drôle, vraiment. Je sais que c’est une relation que je ne devrais pas entretenir avec lui, si cela se trouve, ça va conduire à ma perte. Tant pis. De toute façon, vous savez, au point où j’en suis, je pense que ce n’est pas bien grave. Une emmerde de plus ou de moins, ce n’est pas ça qui va faire la différence. Je finis par me reculer, regardant autour de moi et je lâche un petit soupire. « On … On peut sortir d’ici … ? »
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