Perdu dans l'école (Naëlle & Alex) [Terminé]

Depuis mon arrivé à New York, je savais que tôt ou tard j’allais devoir reprendre les cours. Et comme prévu j’avais fait ma première journée à St Jude, une école pour fils de riche. Le bas j’avais vécu un enfer, je ne voulais pas y retourner pour tout l’or du monde. A ma demande et à force de supplication, mon père, Castiel, avait fini par céder et me faire changer d’établissement.

Me voilà donc inscris dans une école privée encore, avec uniforme, plus de mon niveau social et mixte. lycée St James. Bien que l’établissement soit très différend des écoles Londonienne je me sentais plus à ma place. Cas m’avait amené ce matin là. On n’avait rencontré la directrice qui soit dite en passant gentil pour une directrice.

Après avoir parlais avec elle un moment, Cas repartit et je la suivis jusqu'à une classe. Elle m’introduit dans le lieu me présenta et repartit, j’esquissais un faible salut de la main, et pris place au fond e la salle seul. J’avais sentit les yeux rivaient des autres sur moi, du devant de a salle jusqu’au fond. Un cours de géo super je suis nul dans cette matière.
Le moment de la délivrance sonnait enfin. Ouf, je croyais que ce cours n’en finirait pas. Avec mon sac sur le dos, j’arpentais le couloir à la recherche de la salle de mon prochain cours, bien compliqué tout ça. Des couloirs de partout et des salles à pertes de vue.

Planter là au milieu du couloir, ce dernier se vidant, je tenais à la main le numéro de la prochaine salle, mais sans savoir où aller, c’est alors que je vis une fille, mon dernier espoir je courus vers elle :

« Hey toi la fille, salut, je m’appelle Alex, je suis nouveau et perdu, tu pourrais m’indiquer la salle 102 s’il te plaît »

Je lui décochai mon plus beau sourire.

Naëlle ne s’était pas vraiment rendu compte que les mois aient défilés à une de ces vitesses. Pour elle, elle était encore plus ou moins encore vers la rentrée. Tout ça pour dire, qu’elle ne s’était pas aperçue du temps qui passe. Pourtant, il avait fêté ses dix-sept ans en même temps que la nouvelle année. En bref, qu’elle vivait sa vie de lycéenne comme ses camarades, même si elle y mettait un peu moins de fantaisie ou de folies. Quoi qu’il fallait reconnaitre que ça c’était légèrement amélioré depuis quelques temps.

La métisse poussa un long soupir. Elle commençait à en avoir sa claque, dans les couloirs il n’y avait que la « St Valentin » sur toutes les bouches. Sans oublier les questions « Est-ce que tu crois qu’il va m’inviter à passer la soirée avec lui ? », « J’aimerai bien qu’il pense à m’offrir des fleurs ! » et tout un panel d’interrogation du même acabit. Et encore, elle s’estimait heureuse qu’il n’y ait pas de bal au lycée pour cette fête. Enfin bref, heureusement que ses copines, Johanna et Suzan, n’étaient pas comme les autres lycéennes. Oui, elles avaient des projets mais elles n’en faisaient pas une montagne. En même temps, elles pouvaient peut être passer des heures au téléphone pour en discuter sans qu’elle ne le sache.

Et il fallait aussi reconnaitre que les garçons n’étaient pas en reste de leur cote. Mais c’était beaucoup plus précis. Comme du genre « Nous allons diner dans le resto le plus huppé du moment, après nous irons finir la soirée dans la suite que je nous ai réservé ! Elle va me tomber tout droit dans les bras ! ». Comme c’était romantique, surtout que ça serait papa et maman qui payeraient pour ses folies. Mais à leur décharge, il fallait reconnaitre que certaines de ses filles tomberaient effectivement dans leur bras.

La sonnerie retentit, marquant la fin de l’heure du cours de… Du cours de quoi déjà ? De math probablement. Comme elle avait du mal dans cette matière, il lui arrivait un peu trop souvent de décrocher et de se mettre à rêvasser ou à partir sur une autre planète. La demoiselle prit en note ses devoirs avant de ranger ses affaires pour aller en cours d’Histoire.

- Les filles, allez-y ! J’ai oublié mon bouquin dans mon casier ! Annonça-t-elle après avoir regardée dans son sac à dos.

Elle tourna les talons pour se rendre à son casier, et de cette façon, Jo et Suzan pourraient avertir leur professeur de son retard. Et hop, comme ça elle évitait une retenue ou un avertissement, même si elle risquait de se récolter un devoir supplémentaire.

Après avoir récupéré son bien, Naé était en train de faire chemin inverse pour assister à son cours d’Histoire, lorsqu’elle se fit apostropher par quelqu’un.

- Quel sens de l’observation, Alex ! ne put-elle s’empêcher de rétorquer.

Enfin, en même temps de nos jours, les hommes aussi portaient les cheveux longs mais pas les jupes plissées et courts sur des collants en laine, au couleur de l’école. Elle leva un sourcil quand il tenta sur elle son sourire de tombeur.

*Encore un Anglais et il est encore pour moi !* contasta-t-elle silencieusement quand elle reconnut l’accent. Le premier avec qui elle avait à faire portait le nom de Connor Montgomery. Et autant dire que les souvenirs de cette rencontre n’avaient aucunes chances de s’effacer de sa mémoire. Et autant dire, qu’elle espérait que cet anglais-là ne soit plus calme que le premier.

- Naëlle, en première et en retard pour son cours d’Histoire, finit-elle par dire. Mais étant déjà –comme dit « en retard » - autant conduire le nouveau à la salle 102. Je vais même t’y conduire, viens !

Autant dire que ladite salle n’était pas du tout dans le secteur, de celle de Naëlle. Elle était en train de le conduire vers l’escalier, afin de gagner les salles réservées pour les sciences : biologie, physique et chimie. Quand…

Et oui, quand l’alarme incendie se mit beugler dans les couloirs.

La lycéenne ne fut pas vraiment étonnée de la réaction du nouveau. Déjà, elle s’était arrêtée en plein milieu du couloir. Ensuite, toutes les portes s’ouvrirent quasiment en même temps et un flot de lycéens en uniforme crapahutèrent pour rejoindre le point de rassemblement pour le comptage.

«  C’est quoi ? Il se passe quoi ? Une alerte incendie ? »

- Oui, on peut dire que tu es un petit chanceux ! Déclara Naé.

Elle lui avait confirmé qu’il s’agissait bel et bien d’un exercice en cas de feu. La direction vérifiait au moins, une fois par trimestre, que les enseignants et les lycéens réussissaient à quitter les lieux dans les temps. La demoiselle attrapa – par la manche de son blazer - le nouveau venu et l’entrainait avec elle.

- Il faut qu’on aille au point de rassemblement, commença-t-elle à lui expliquer. Il y a des professeurs qui vont passer parmi nous pour demander nos noms pour nous cocher sur leur liste. Ne t’affole pas si on te le demande plusieurs fois. C’est pour les comptes.

Les deux adolescents arrivèrent à destination et attendirent patiemment qu’on vienne vers eux. Pendant ce temps, Naëlle regarda les visages présents dans cet air. Elle fut rassurée de voir Jo – qui lui adressa un regard interrogateur – et Suzan sur les lieux. Un premier professeur s’avança vers eux :

- Vos noms et prénoms ?

- Naëlle Sullivan et Alex Harper, le renseigna-t-elle.

C’était peut-être idiot mais Naé ne savait pas trop quoi dire. Elle avait du mal à discuter avec les gens qu’elle ne connaissait pas, à cause de sa timidité. Même si dernièrement, elle avait fait des progrès à ce niveau. La benjamine des Sullivan était en train de jouer avec un caillou avec l’un de ses pieds, quand un nouveau prof leur demanda leur identité, elle releva la tête et tomba sur le regard noir de Connor. Heureusement que le petit nouveau déclina leurs noms et prénoms.

La jeune femme se mordit la lèvre inférieure parce qu’elle était mal à l’aise par la situation. Ces relations avec Connor étaient plus que tendues depuis quelques temps. Et pour être honnête, elle se sentait responsable de ce qu’il se passait entre eux. Johanna avait bien essayé de l’interroger sur ce sujet mais elle n’avait pas ouvert la bouche, même sous la menace d’aller demander à l’intéressé. Au contraire elle avait failli rire, parce qu’il y avait plus de chance que Connor soit aussi muet qu’une carpe de son côté. Enfin, Naëlle ne savait pas si oui ou non elle l’avait mise en application sa menace.

Maintenant qu’elle avait vu le regarde noir de l’Anglais en dernière année, elle avait l’impression qu’il était toujours en train de la fixer. Même quand on leur avait donné l’ordre de retourner dans leur salle de cour respective.

Elle avait tourné les talons, sans même s’apercevoir dans un premier temps qu’elle était suivie du dénommé Alex. Quand elle en prit conscience, elle poussa un soupir mais pas contre lui, seulement face à la réaction qu’elle avait eue un peu plus tôt.

- Le mieux que je puisse te conseiller, ça serait de sympathiser avec un élève de ta classe, lui avoue Naé. Mais tu es le bienvenu à ma table à l’heure du déjeuner, si tu n’as pas encore eu l’occasion de te faire un ami.

Elle le laissa seul devant la salle de Chimie, avant de partir en courant vers le secrétariat pour obtenir un billet de retard. Autant sauver ses arrières en prenant cette précaution, néanmoins elle n’échappa pas à un exposé sur le procès des sorcières de Salem.

La demoiselle s’installa à une table libre, quand elle eut terminé de faire remplir son plateau. Elle était assise depuis deux ou trois minutes quand Jo et Suzan firent leur apparition.

- C’était qui le type avec toi ? Commença par demander Suzan.

- Il se passe quoi exactement entre Connor et toi ? Fut la question de Johanna. Et cette fois, tu ne t’en sortiras pas avec ton « absolument rien ».

Naé ne put réprimer un sourire. Décidément, rien n’échappait à ses deux sorcières de meilleures amies. C’était amusant de les voir réagir de la sorte en voyant leur copine accompagnée d’un inconnu, ou encore dans des situations comme celles des derniers jours et de ce matin.

- Il s’appelle Alex je sais pas comment, il vient d’arriver ici ! Répondit elle dans un premier temps. Ici, signifiant aussi bien le lycée St James et notre belle ville de New-York.

Et comme elles savaient lire entre les lignes, ça voulait dire qu’il n’avait pas encore lié connaissant avec leur camarade. Mais qu’elle n’en savait pas plus à ce sujet, il faudrait qu’elles l’interrogent si elles désiraient en apprendre d’avantage.

- Johanna, s’il te plait ! Lui demanda-t-elle pour qu’elle arrête avec ce sujet. Je n’en sais rien, point à la ligne. Je ne vais pas inventer un mensonge juste pour te satisfaire, même si ça serait plus facile pour moi et que tu arrêtes de m’interroger sur ça.

La benjamine des Sullivan s’intéressa à son plateau. Ce n’était pas appétissant mais il fallait qu’elle mange quelque chose, ayant cour de sport en fin d’après-midi. Si seulement, elle avait pu se casser une jambe, ça l’aurait bien arrangée pour le coup. Elle détestait de plus en plus cette matière, d’autant plus que leur prof était incompétent et qu’il enseignait comme à l’ancien temps. Vous vous imaginez grimper à la corde ? Et subir les moqueries des autres parce que votre popotin ne daigne pas monter de quelques petits centimètres ? Eh bien voilà à quoi correspondaient les cours de sport au Lycée St James. Et si elle mangeait quelque chose, elle pourrait peut-être avoir une indigestion.

Elle était en train de mettre à ce qui ressemblait à des petits poids dans sa bouche, quand Jo s’écria et fit de grands signes au nouveau.

- Jo, t’es franchement pas sortable !

- Chérie, tu me diras merci plus tard ! Rétorqua-t-elle à la métisse.

Naé leva les yeux au ciel. Mais qu’est-ce qu’elle avait encore en tête ? Qu’est-ce que ça allait lui apporter comme problème par la suite ? Même si Johanna faisait tout et n’importe quoi, elle l’adorait parce qu’elle était toujours là quand on avait besoin d’elle. Tout comme Suzan, d’ailleurs.

Alex finit par s’asseoir avec elles, et Johanna s’adressa à lui comme s’ils étaient déjà amis. Naé faillit éclater de rire.

- Bah, c’est bien ce que j’ai dit, non ? Interrogea-t-elle les deux autres filles. Je l’ai bien appelé, Alex ?

Mais Johanna ne se laissa pas démonter pour autant, ni n’attendit la confirmation des deux autres pour entreprendre son numéro de charme. Suzan se pencha vers Naé pour lui murmurer quelque chose à l’oreille :

- Tu crois que ça suffira à lui faire comprendre que tu n’as d’yeux pour que lui ? Elle désigna Connor d’un petit mouvement de menton, qui observait à la dérober vers leur table. Puis elle reprit la parole un peu plus fort pour s’adresser à Jo : Jo, tu ne vois pas que tu effrayes le nouveau ? Elle se tourna vers Alex et ajouta : Ne t’inquiètes pas, elle n’a encore jamais mordu un des garçons pour qui elle a le béguin.

Voyant Alex de plus en plus mal à l’aise, Naé voulut essayer de détendre l’atmosphère.

- Ne t’en fais pas, c’est la façon de te bizuter et de te souhaiter la bienvenue parmi nous !

En revanche, ce qu’elle n’avait pas prévu c’était que Johanna irait jusqu’à mettre une main sur sa cuisse. Ni qu’elle allait rapprochait sa chaise près de la sienne et se montrer de plus en plus entreprenante. Comme elle le dirait plus tard à Naëlle, Alex était en quelque sorte de la chair fraiche au lycée.

- Au fait, est-ce que l’une de vous a vu Jordan aujourd’hui ? Voulut savoir Naé.

La situation était cocasse mais elle ignorait si elle devait rire ou pas. Il fallait admettre qu’elle en aurait ri en temps ordinaire mais là, le cœur n’y était pas. Enfin c’était ainsi depuis quelques jours déjà. Elle avait échoué à toutes les dernières interrogations qu’elle avait passées, même en ayant étudié. Ca entrait pour y ressortir instantanément. En même temps, elle passait des heures à fixer le fond d’écran de son téléphone. C’était une photo de Connor, qu’elle avait prise sans qu’il ne s’en aperçoive ou qu’il avait fait semblant de ne pas s’en rendre compte. L’Anglais occupait ses pensées et lui manquait terriblement. Elle ne rêvait que d’une chose : se jeter dans ses bras et lui dire à quel point elle l’aimait. Surtout qu’elle s’y était prise comme un manche pour lui dire ce qu’elle ressentait pour lui.

Mais hélas, on était dans la vraie vie et dans cette vie ça ne se déroulait pas comme dans les films. Il n’y aurait jamais de prince charmant pour elle, enfin c’était plus une image qu’autre chose. Son rêve était en train de devenir cauchemar mais elle ne pouvait pas se plaindre, elle était l’unique responsable de la situation.

Elle jeta un coup d’œil vers lui et sentit à nouveau les larmes monter comme à chaque fois.

*Mais quelle conne je suis !* pensa-t-elle tout en plantant ses ongles dans la paume de sa main. Au moins, elle pourrait se justifier si elle se mettait à pleurer comme la pauvre idiote qu’elle était.

Bref quoi qu’il en soit, la voix du nouveau la ramena sur Terre et à ce qu’il se déroulait à leur table. Johanna était toujours en train de jouer les séductrices auprès d’Alex mais apparemment le jeune homme était mal à l’aise par la situation.

La lycéenne préféra rester en retrait. Autant laisser les deux autres adolescents se débrouiller, surtout que Jo n’en ferait qu’à sa tête, quand ça lui plairait. Il fallait reconnaitre qu’elle n’avait pas son pareil pour faire le contraire de ce qu’on lui demandait de faire.

- Je l’ai vue de ce matin, annonça Suzan. Elle était en grande discussion avec Caroline mais je n’en sais pas plus.

Pour le coup la déclaration de Suzan attira l’attention de Jo sur elle, lâchant par la même occasion la cuisse d’Alex pour pianoter sur la table avec ses ongles.

- J’espère juste qu’elle ne lui a pas cherché des noises parce qu’elle l’aurait vu discuter avec nous, dit Naé.

Il n’était pas rare de voir Caroline faire en sorte de les discréditer, elle et Jo. Elle essayait de gagner à sa cause les personnes qui s’approchaient un peu trop d’elle, mais elle n’avait aucune idée du pourquoi du comment. Ceci dit, elle espérait que cette fois ça n’aurait aucune conséquence sur leur amitié.

Comme on dit « jamais deux sans trois ». En espérant juste que ça serait le dernier coup dur parce que là, elle n’en pouvait plus parce que ça n’arrêtait pas depuis ses neuf ans. La mort de son père, sa mère enfermée dans un hôpital psychiatrique, etc…

- Presque, Alex ! Répondit malgré tout Naé. Tu es au moins le 15e nouveau depuis la rentrée. Bizarrement, quasi que des Anglais. La Reine a du faire un prix de groupe ou donner une prime au Lycée.

C’était aussi une plaisanterie mais elle pouvait être très mal interprétée.

- Alors tes impressions sur le lycéen et tes camarades jusqu’à présent ? S’enquit la douce Suzan.

Naëlle était inquiète de ne pas avoir vu sa nouvelle amie de la matinée. C’était pour cette raison qu’elle avait posé la question. Son inquiétude s’amplifia quand elle eut vent de la réponse de Suzan. Heureusement qu’elle n’était pas cardiaque, mais à force de se ronger les sangs elle risquait fort un ulcère à l’estomac. Mais là, il s’agissait quand même de Caroline Baker dont il était question.

Cette fille les avait pris en grippe depuis l’an passé. Naé comme à son habitude avait décrété qu’il ne fallait pas répliquer, qu’elle se lasserait vite. Au contraire, cette animosité avait grandi depuis quelques mois. Le plus embêtant dans l’histoire, c’était qu’elle ignorait la raison qui l’avait mise dans sa ligne de mire. Encore Jo, c’était compréhensible : elle balançait des rumeurs, avait une réputation de « Marie couche toi là ! ». Hormis le fait d’être née sans le sous, Naé était discrète, effacée. Ceci dit, la métisse faisait de son mieux pour l’ignorer et à avoir le moins possible de contact avec cette dernière.

Cependant la réaction du nouveau la fit tiquer. Johanna s’écarta de lui avec une mine dégoutée. Suzan, fidèle à elle-même, préféra de pas répondre à la question.

- Oh oh, on dirait que Miss Caroline Baker a un admirateur ! Cracha Jo, mais elle ne tenta plus de jouer les séductrices.

Naëlle lui balança un coup de pied sous la table.

- Je ne sais pas laquelle de vous deux m’a fait ça, mais elle va me le payer ! Oui, elle était aussi un peu mauvaise joueuse quand elle s’y mettait.

La benjamine Sullivan prit la parole pour répondre à la première interrogation, ne pensant pas subir un interrogatoire.

- Comme tu l’auras deviné, c’est bien d’elle qu’il s’agit !

Et encore une fois, Suzan vint à la rescousse de Naé.

- Euh… Alex… Comment dire ? Tu as vu la réaction de Johanna ? Je pense que nous sommes les plus mal placées pour répondre à tes questions.

- Comme Suzan est trop gentille pour le dire autrement, Caroline pourrait sortir avec un troll ou un canard, on n’en a rien à foutre ! Cette fille, c’est une plaie, une vipère et j’en passe. Mais tu peux aller questionner ses sbires. Tu ne pourras pas les rater, elles sont toujours coller à son cul et elles adorent parler d’elle.

- Euh… Ce que veut dire Jo, c’est que nous ne faisons pas parties de son cercle d’amis. Et que moins on la voit mieux on se porte, tenta de tempérer Naëlle.