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 Les joies de la Big Apple [Rose] [Terminé]

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MessageSujet: Les joies de la Big Apple [Rose] [Terminé]   Les joies de la Big Apple [Rose] [Terminé] Empty29/11/2010, 16:29

New York, ville qui regorge d'habitants, vivant ça et la, s'entassant dans les immeubles coûtant une fortune pour une seule pièce. Et il faut bien que ces personnes la payent leur loyer, leur nourriture et autre. Donc il leur faut un travail. Et un moyen d'y aller. La plupart prenaient le métro, entassés sous terre. Kurtis les admiraient ces gens la. Il ne supportait pas de rester enfermé dans un caisson plein de types pas net, non merci il l'avait pris une fois, pas deux. Donc on éliminaient ce moyen de transport pour lui et la moitié des New Yorkais. D'autres prenaient le bus. C'était sympa mais on sait peut être quand on y monte mais jamais lorsqu'on en descends. Et on es pas sûr d'arriver à l'heure ou à l'endroit prévu. Ceux qui prenaient un taxi et payaient un max. Donc non Kurtis avait fait son choix quand à son moyen de transport depuis des années maintenant. C'était la voiture. Sa voiture favorite, une Audi R8. C'est connu, la voiture c'est sacré pour un mec. Surtout au prix ou elle était. C'est presque indécent. Oh après on n'a qu'une vie, notre fric on l'emmènera pas au paradis, s'il y en a un. Donc c'est avec elle qu'il allait chaque jour ou presque lorsqu'il n'est pas ailleurs à son bureau.

Ce matin ci il s'était réveillé à 6h, comme beaucoup d'autres matins. A peine eut il le temps de s'étirer qu'il sortit du lit motivé pour la journée à venir. Premier réflexe du matin, était d'aller filer sous une douche rapide afin de se réveiller. Il en sortit ensuite et enfila un peignoir. Il mit ensuite ses cheveux en place et se rasa. Une fois cela de fait, il alla à la cuisine prendre un petit déjeuner. Petit déjeuner qui ne se composait que d'une tasse de café, il ne supportait pas de manger le matin, c'est que plus tard qu'il y arrivait. Sinon il était malade. Donc du café et le journal du matin, tranquillement dans son canapé. Environ un quart d'heure après, il se releva pour aller s'habiller. Pantalon noir, chemise grise et veste noire, chaussures noires, plus chaudes vu que dehors il neigeait. Il neigeait? Kurtis s'approcha de la fenêtre comme s'il découvrait le monde. Trois quart d'heure qu'il était debout et il venait de remarquer qu'il neigeait! Fichtre! Oh il espérait que les routes allaient être praticables, par ce que vu la couche de neige qu'il y avait il était pas sorti de l'auberge. Bon, ne traînons plus. Il termina de se préparer et alla revêtir son manteau, une écharpe autour du cou, son porte document à la main et il sortit de son appartement. Le refermant derrière lui il se rendit à l'ascenseur pour aller au garage. Il ne croisa personne dans les couloirs ou l'appareil et tant mieux. Arrivé à sa voiture il l'ouvrit et s'y installa. Il mit le contact et fit ronrroner le moteur. Hum quel plaisir. Il mit ses mains sur le volant et sortit du garage pour s'aventurer dans la jungle urbaine.

Les premières routes furent praticables sans soucis, bien dégagées, pas trop encombrées, du moins pas plus que d'habitude. Il croisa les doigts pour que ça continue ainsi. Il ne les a certainement pas assez croisés, car au bout d'un moment, en pleine rue, il n'eu d'autre choix que de s'arrêter. Loin devant lui s'étendait à perte de vue des voitures.... Ah les embouteillages matinaux quel plaisir vraiment! Soupirant, il laissa sa tête se poser sur son siège. Pas de pot. La neige et les voitures ça ne fait pas bon ménage, vraiment pas. Bon, y'a plus qu'à prendre son mal en patience. Pour ça un peu de musique? Il alluma la radio, et, pendant un quart d'heure environ, se laissa à écouter les infos. Pas de musique pour lui ce matin, ô monde cruel! Lassé d'entendre au final les mêmes choses il coupa la radio. Regardant devant lui, pas d'amélioration à noter. C'était bouché dans les deux sens. Bon... Il regarda autour de lui, et vit que certains, sortaient de leurs voitures. Ok il fait meilleur dans la voiture mais bonjour les courbatures. Quoiqu'avec sa voiture, c'était top confort. Mais au bout de vingt minutes de stagnation, il se décida à en sortir à son tour. Ah un peu d'air frais, que ça fait du bien! On se sentait revivre. Bon on exagère un peu la, mais c'était déjà mieux. Ils avaient raisons ces automobilistes, se dégourdir un peu les jambes ne fait pas de mal!
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MessageSujet: Re: Les joies de la Big Apple [Rose] [Terminé]   Les joies de la Big Apple [Rose] [Terminé] Empty29/11/2010, 19:56

Quelle folie ! Pourquoi avoir accompagné sa collègue Olivia chez elle, la veille ? Rose et elle avaient fini leur service un peu plus tôt dans la journée pour une fois ! C’était vers les 15 heures à tout casser, et donc Olivia lui avait proposé de boire un café dans sa demeure. En passant, elle s’était dit qu’elle pourrait lui montrer ses nouvelles chaussures… Genre, Rose avait besoin de se déplacer pour ça, quoi ! Non mais la vraie raison, c’était que la voiture d’Olivia était en révision au garage. Elle qui utilisait la voiture tous les jours, elle était bien embêtée… Contrairement à Rose, qui elle, ne vivait pas loin de l’hôpital. Mais bon, autant se dire, pour cette petite soirée, elles allaient passer un super bon moment. Alors, comment refuser… Et la soirée passée, on pouvait dire qu’elles s’étaient amusées, les deux fifilles n'avaient même pas vu le temps passé et voilà que Rose se retrouvait à dormir là au lieu de rentrer à l’appartement de son frère… Et puis c’était qui qui bossait le lendemain ? Rooooose ! Olivia, elle, elle avait pris son congé. Pépère quoi ! Et qui allait rouler dans la neige vers les 7 heures du matin ? C’était bibi ! La jeune femme aurait dû prendre le même exemple : repos quoi ! Mais bon, vu tout le boulot et le manque de personnel, elle ne pouvait pas vraiment non plus ! Déjà une infirmière en moins, c’était juste-juste... Alors deux en moins… Ce n’était pas mieux !

C’était alors parti sur les routes. Rose était partie un peu en se dépêchant. Olivia lui avait permis de lui emprunter des affaires… Chose qui ne se faisait pas prier. D’ailleurs, généralement, Rose ne mettait pas vraiment beaucoup de temps à se préparer… Sauf quand elle prenait son quart d’heures pour bien prendre soin d’elle… Un quart d’heures qui se transformait en… une bonne heure ?

Les routes étaient un peu dégagées pour le moment et encore mieux, la voiture n’avait pas gelé donc Rose avait pu partir tranquillos… Elle avait juste gratté le pare brise, tout ça… Donc ça allait… Car franchement, Rose n’avait pas tellement envie de s’énerver au volant de bonne heures…. Déjà qu’elle n’était pas vraiment du matin, alors s’il y avait un souci avec la voiture, il n’y avait rien de pire pour commencer la journée. Et ne parlons pas trop vite puisqu’en fait, les ennuis n’étaient pas encore arrivés : les bouchons. Qu’est-ce qui était le pire : Une voiture qui ne marchait pas d’entrée ou les embouteillages ? Si la voiture ne marchait pas, on pouvait directement emprunter le métro… Mais même pas la peine de penser à emprunter un taxi, il y aurait aussi le même souci pour les bouchons et on paierait tout aussi cher. Donc voilà, au pire… il fallait tout juste de la patience. Rose soupira alors dans sa voiture ! Déjà que la musique l’avait bien détendu… Autant que ça dure… Mais elle ne pouvait s’empêcher de tourner « en rond » dans sa voiture… L’attente était looooooooooooooooooongue ! Certains sortaient de la voiture pour prendre un peu l’air et pour se dégourdir les jambes, ou même fumer… Ce n’était pas vraiment un bon truc ça… Non mais c’était surtout le fait qu’il faisait froid dehors, les gens étaient fous mais pas forcément aussi fous que ça que Rose s’était mise également à sortir. Elle perdait patience après avoir bien klaxonné, ce qui servait strictement à rien !

En sortant de la voiture, et voilà qu’elle foutait alors les pieds un peu dans la neige. Quel temps de m**de sérieux ! Il ne pouvait pas faire du soleil ? Ou n’importe ? Au lieu de faire un temps aussi humide et froid ! En plus, en passant, il fallait qu’avec ses bottes, elle marche dans une crotte.

Et merde ! râla-t-elle... qui en passant, ses paroles, c'était bien le cas de le dire. Quelle merde !

Et ouais, même une jolie femme pouvait être un peu vulgaire. Pour une mauvaise journée, c’en était une. Mais passons, Rose essaya tant que bien d’enlever ça, ne se rendant pas compte qu’elle avait attiré l’attention d’un homme derrière elle.
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MessageSujet: Re: Les joies de la Big Apple [Rose] [Terminé]   Les joies de la Big Apple [Rose] [Terminé] Empty29/11/2010, 22:51

Il ne comprenait pas ces automobilistes qui klaxonnaient à tout va. En d'autres temps comme lorsqu'un chauffard du dimanche venait vous couper la route sous le nez, c'est une chose. Lorsque toutes les voitures devant soi sont à l'arrêt, à quoi ça sers? C'est pas Moïse qui d'un coup de klaxon allait écarter toutes les voitures devant lui. Bien que ce serait bien pratique, la c'était ridicule et surtout très lassant. Enfin s'ils voulaient s'éclater sur leur klaxon si c'est ça leur délire soit. Ce n'était pas celui de Kurtis, c'est certain. Lui n'avait pas de ciragette à fumer comme les gens autour de lui, pas de beignet à terminer. Ses jambes n'étaient même pas engourdies. Oh c'était juste histoire de se tenir éveillé. Par ce que confortablement installé dans sa voiture, avec le chauffage, on a vite fait de somnoler. La dehors dans le froid, la fine neige tombant continuellement, la au moins ça réveillait sec. Nom d'un p'tit bonhomme c'était peut être rude comme manière mais ça marchait. Les bras croisés, il s'était adossé à sa voiture, regardant ça et la, se demandant s'il aurait le temps de chercher un café en face avant que le trafic ne reprenne, à regarder les gens autour de lui.... Lorsqu'il entendit une voix féminine énnoncer des mots peu féminins et peu charmants. Ça eu le mérite d'attirer son attention tout de même. Il tourna alors la tête, vers la conductrice qui était devant lui depuis tout à l'heure. Elle aussi avait rejoint le mouvement et s'était décidée à sortir de sa voiture. Il regarda ce qu'elle faisait et à en juger, elle avait du marcher dans un truc pas très agréable. Genre une crotte.... Que ferait une crotte au milieu de la route? Aucune idée, mais desfois les maîtres étaient tellement négligents sur ce sujet la qu'il ne fallait pas s'étonner à en retrouver partout. Même dans les endroits les plus improbables, mais ou qu'elles soient elles finissent toujours par se retrouver sous nos chaussures. Il regarda alors la jeune femme. Plutôt pas mal faut bien le dire, très charmante dans son genre, un joli petit minois qui ne laissait pas indifférent. Qui ne le laissait pas indifférent. Il lui souria et dit alors à la belle inconnue :

J'espère pour vous qu'au moins vous avez marché dedans avec le pied gauche.

Tant qu'à faire, si on croit au truc qui dit que ça porte chance, alors au moins que pour ceux qui y croyaient que ce soit le pied qui est censé apporter de la chance.

Si ça porte vraiment bonheur et chance, autant que ce soit un mal pour un bien vous ne trouvez pas?

Histoire qu'on ait pas sali ses chaussures pour rien non plus.

La vraie chance selon moi, c'est juste de ne pas avoir marché dedans avec les deux pieds.

Donc pied gauche ou pied droit, même galère même combat! Quelle discussion oui, c'est très gai. Oh allez il causait de chance et tout ça, des trucs plus spirituels, c'est cool non? Enfin il parlait à quelqu'un, une jeune femme, c'est mieux que de ne rien faire dans sa voiture à attendre que la situation se débloque un peu. On se croyait à un retour de vacances sérieux. Sauf qu'il était en pleine ville. Et qu'il espérait juste que la dame ne l'envoie pas balader.
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MessageSujet: Re: Les joies de la Big Apple [Rose] [Terminé]   Les joies de la Big Apple [Rose] [Terminé] Empty30/11/2010, 00:41

Non mais franchement, les gens avec leurs chiens, ils n’étaient pas du tout civilisés là, à faire des crottes n’importe où avec ! Il y avait Central Park, ou des endroits faits exprès pour ça. OH ! Qu’il n’y ait aucuns moyens qu’on marche dedans, négligemment. Rose détestait ce genre de bestioles en plus… Elle préférait les chats. Au moins, c’était autonome, propre… C’était d’une finesse que les chiens n’avaient pas ! Malheureusement, la jeune femme était allergique à leurs poils. Si ce n’était pas de la malchance, ça ?! En parlant de malchance, elle entendit une voix parmi tout ce brouhaha dans le quartier : la voix d’un homme ; et ça semblait s’adresser à elle.

A le détailler, il avait sûrement le début de la trentaine, il était joliment habillé pour… le boulot, sans aucun doute, comme la plupart des gens ici… mais ce genre de tenue lui plaisait à Rose. Il y avait un côté séduisant et attirant à cela. C’était plutôt son genre d’hommes. Joey, son « ex » si on pouvait dire ça comme cela, était plutôt dans le même genre. Contrairement à elle qui changeait un peu constamment sa garde-robe selon son humeur et la saison. Là, pour aujourd’hui, c’était manteau rouge avec quelques rayures gris et noirs et un jean bleu clair. Ouais, moins classe qu’un tailleur mais bon, ce n’était pas vraiment trop son genre.

Alors, le mec espérait que ce soit le pied gauche. Si ça portait vraiment bonheur et chance, autant que ce soit un mal pour un bien, hein ? Et il fallait qu’il explique qu’est-ce qu’était la chance selon lui. Oui, certes, les deux pieds dedans, là, on ne se demanderait pas comme un con si ça portait chance ou non, et c’était quoi ces débilités ?

Malheureusement, ce n’est pas le cas… répondit-elle, poliment et en lui rendant un sourire.

Ouais, ce n’était pas le cas. Ce n’était pas le pied gauche… Et d’ailleurs, elle y répondait… poliment. Oui poliment mais en même temps, elle était intriguée. Intriguée par quoi et pourquoi ? C’était vrai, un inconnu se mettait à lui causer, elle pouvait le zapper et l’ignorer. Si ça se trouvait, c’était un psychopathe, comme l’autre type avec qui elle s’était coincée dans un des ascenseurs du centre commercial. Bon, c’était un moment où elle venait tout juste d’arriver à New York. Là, ça faisait un peu plus de deux mois. Mais bon, il ne semblait pas en être un. Et pourquoi toujours considérer tout le monde comme un être comme tel ? Elle ne l’était pas un peu au fond, elle ? Hein ? Non ? D’autant plus qu’elle était infirmière, elle croisait du monde à l’hôpital et tout, il y aurait un problème si elle se perturbait toute seule en croyant qu’on voulait tous sa peau. Elle ne serait pas sortie de l’auberge.

Et je ne crois pas à la chance ! Au cas contraire, je serais déjà à mon boulot bien au chaud… continua-t-elle aimablement, comme elle le serait avec ses patients à l’hôpital.

Grelottante, elle croisa les bras. Il faisait un de ces froids, bordel ! Rose ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel pour regarder un peu autour d’elle. Temps de m**de ! C’était ça de vivre à New York, hein ? Allait-elle déjà regretter de vivre ici ? Et encore, en deux mois même pas, elle n’avait pas tout vu ! Elle n’avait pas à s’en plaindre, non plus ! La jeune femme regarda ensuite sa botte, après avoir frotté contre le béton enneigé, elle avait presque que dalle sous la chaussure donc, ça allait… mais quand même ! Saleté de merde !

Arh ! J’en ai marre ! Râla-t-elle en se frottant les bras.

Elle n'allait pas déjà regretter d'être aller chez Oli.
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MessageSujet: Re: Les joies de la Big Apple [Rose] [Terminé]   Les joies de la Big Apple [Rose] [Terminé] Empty30/11/2010, 12:43

Oh ce n'était pas le pied gauche au moins? Vraiment pas de pot alors. Si on se sali les chaussures dans de la merde autant que ça serve à quelque chose. Bien qu'en frottant on arrive à enlever tout ça, c'est toujours bien embêtant. Si ça ne servait à rien en plus, c'est vraiment pas de chance. Au boulot bien au chaud... Oh lui pour le chaud il n'avait qu'à retourner dans sa voiture mais il comprenait que ce n'était qu'une manière de parler. Mais à croire que la chance personne ne l'avait ce matin pour s'être retrouvé dans cette galère sans nom. Il ne pu qu'esquisser un sourire amusé à ses paroles. Oh, elle en avait marre ? Vraiment?

Je crois qu'on en a tous marre.

Oui oui même Kurtis qui restait cependant bien calme. Oh pas par ce que c'était lui le boss et qui du coup fixait les horaires, un patron pas foutu de donner l'exemple ça s'est vu ou? Non a quoi bon s'énerver et pester contre le monde entier, ça ne fera pas avancer les voitures devant soi et ne débloquera pas la situation pour autant. Ca servira juste à s'énerver soi même. Y'a juste à prendre son mal en patience, pas le choix. Personne ne l'avait autour d'eux. Le mec qui stressait à son volant pour son premier jour de travail, celle qui voulait faire les magasins à tout prix, le père de famille avec les enfants, ravi d'être en retard à l'école.... Bref tout ce petit monde n'avait pas d'autre choix que d'attendre.

J'aurais soit dû rester au lit ce matin soit emprunter un autre chemin. Si j'avais su...

Mais Kurtis n'est pas et ne sera jamais devin. A choisir il se serait levé plus tôt pour aller travailler que de rester au lit à glander. Une journée à ne rien faire non merci y'a les congés pour ça et c'est suffisant. A choisir donc il préférait se payer ces bouchons matinaux que de rester à dormir chez lui. D'ailleurs pourquoi un tel embouteillage? Kurtis regarda au loin s'il pouvait voir un peu mieux mais rien à faire. Tout de même ce ne pouvait pas être la neige la responsable de tout ce bazard, il devait y avoir un autre truc. Genre un accident, une voiture qui dérape à cause de la neige et qui en renverse une autre, et s'en suit une file de bouchons interminables. Si c'était ça espérons au moins qu'il n'y ait pas de blessés, par ce qu'à moins de faire venir un hélicoptère, pas moyen pour une ambulance de passer entre les voitures. Enfin passons. Kurtis reporta son regard sur la jeune femme, tout en remettant en place son écharpe.

Vous êtes très en retard ou pas encore?

Nul doute qu'après ses supérieurs prendront en compte le fait qu'elle s'est payé des embouteillages monstres. Y'a qu'à écouter les infos pour le savoir.
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MessageSujet: Re: Les joies de la Big Apple [Rose] [Terminé]   Les joies de la Big Apple [Rose] [Terminé] Empty2/12/2010, 00:37

Et voilà que l’autre mec continuait à lui causer. Bon, pas qu’il la soûlait hein ? C’était juste pour passer le temps qu’il se mettait à causer mais ce n’était pas banal d’aller papoter un peu avec son voisin dans un embouteillage, si ? Ou était-ce l’esprit méfiant qui se manifestait dans le cerveau de la jeune femme ? Il n’y avait rien de spécial pour ne pas être aimable. Enfin si, il y avait LE Truc pour que tout le monde soit sur les nerfs : le bouchon. Mais la vie ne s’arrêtait pas là et ce n’était pas la fin du monde.

Rose ne put s’empêcher de regarder devant elle comme pour essayer de s’apercevoir ce qui pouvait bloquer comme ça. Bon, ça ne pouvait qu’être les feux de circulation au carrefour qui faisaient ça… Ou non plutôt, un accident ou n’importe. Ils entendraient sûrement un hélicoptère volant au ciel pour destination : le lieu de l’accident ; et d’ailleurs, dans quoi, elle serait peut-être utile.

Elle détourna ensuite son attention sur cet homme qui lui tapait la conversation, s’il avait su, il ne serait pas levé ou aurait emprunté un autre chemin. Tout le monde se disait sûrement ça, avec déjà ce temps de chien là… Non, ce n’était pas un jour à se lever de son lit tout chaud là. Rien que de penser qu’à un peu de chaleur, Rose rêverait d’avoir un petit café bien serré ou un chocolat bien chaud là. Il n’y avait rien de mieux que ça pour remonter chaleureusement le moral.


Chacune des personnes ici présentes doit se dire la même chose.

Ouais, biiiiiiiien ! C’était dans le même style de supposition qu’il venait de dire, dans le genre qu’il pensait qu’ils en avaient tous marres, ici ! Mais passons, est-ce qu’elle était aussi en retard que ça ? Instinctivement, elle leva son bras pour regarder l’heure sur sa montre, un geste banal et normal.

Oh ! Je dois justement y être là !


Ouais, elle commençait à huit heures même pas. Mais pourquoi était-elle partie aussi tard, aussi ? Elle n’avait pas spécialement l’habitude surtout des heures de pointes depuis tout ce temps. Qu’elle était bête ! Il fallait le temps d’y aller mais il fallait aussi le temps de se garer par la suite mais bon, normalement elle avait sa place dans le parking souterrain, donc ça, ça sera un problème en moins.

Déjà qu’on manque du personnel à l’hôpital, alors en plus, si celui-là est en retard, c’est du joli !

Le personnel se sentait déjà dépasser par tout ce qu’il passait. D’autant plus que c’était un temps de merde ou pratiquement tout le monde tombait malade : les grippes, les bronchites… Ce n’était pas ce qui manquait, contrairement au personnel… En disant cela, Rose lui expliqua en quelque sorte là, ce qu’elle faisait. Enfin pas exactement. Elle était seulement infirmière.

Et vous ? Vous êtes…

Lui aussi en retard ? Mais elle ne finissait pas sa phrase, car elle venait de capter quelque chose. Elle s’était mise à détailler les traits de son visage. Pourquoi ça ne lui avait pas percuté ? Car son cerveau avait été trop congelé par le froid ? Il lui disait quelque chose mais elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus ! Rose était persuadée de ne l’avoir jamais croisé de sa vie.

Non, je ne vous ai jamais croisé de ma vie !

Ca la perturbait.

Excusez-moi ! C’est que j’ai l’impression de vous avoir déjà vu quelque part !
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MessageSujet: Re: Les joies de la Big Apple [Rose] [Terminé]   Les joies de la Big Apple [Rose] [Terminé] Empty2/12/2010, 14:39

Oh ainsi elle travaillait à l'hôpital? C'est sûr que si le personnel se mettait à être en retard ça s'annonçait mal. Déjà que c'est connu, les hôpitaux manquent de personnel de place et de matériel pour travailler si en plus les médecins et autres infirmières n'étaient pas la, les choses se présentaient mal.

Vous n'y pouvez rien, ce n'est pas vous qui avez fait tomber la neige.

Ça se saurait sinon. Elle n'avait pas trop à s'en vouloir, ça ne servirait à rien. C'est pas comme si elle s'était levée deux heures en retard et qu'elle avait trop traîné le matin, à cause d'une fête la veille ou quelque chose dans le genre. La il y avait des embouteillages monstres, et personne ici n'en n'était responsable. Du moins ceux à l'arrière de la file. Vous êtes? Kurt eu un sourire amusé à sa réaction. Semblerait il qu'elle soit en phase de le reconnaître. Sauf qu'elle ne se souvenait visiblement pas totalement de lui ou de la façon dont elle aurait pu le connaître. Il secoua la tête lorsqu'elle dit qu'elle ne l'avait jamais croisé de sa vie. Ce qui était exact.

Effectivement nous ne nous sommes jamais croisés. Si c'était le cas croyez bien que je m'en souviendrais.

Lui dit-il en souriant. Bon c'est pas trop vrai le coup du : il se serait souvenu d'elle. Par ce qu'avec toutes les femmes qu'il avait croisé dans sa vie, sa mémoire n'est pas un agenda au contenu illimité, bien que ce serait fort pratique.

Je dois ressembler à quelqu'un que vous connaissez.

Fort possible, c'est déjà arrivé à plus d'un ce truc la. Ou alors il avait une autre théorie :

Ou à une personne connue.

Genre à Kurtis Jericho. Humour quand tu nous tiens. Il est vrai que de temps à autre il apparaissait dans des magasines, plus souvent son nom était cité dans des journaux plus sérieux. Mais il apparaissait assez pour qu'on se souvienne de sa tête mais pas trop pour qu'on se rappelle qui il est. La plupart du temps c'était ça. Oh il en était bien content, les fois ou on le reconnaissait ça lui faisait toujours bizarre que des inconnus sachent qui il est alors que l'inverse n'était pas vrai. C'est étrange. Que des stars de cinéma soient connues et reconnues dans la rue ça lui paraissait normal, mais lui.... Bon après, soyons hônnetes, ça ne le dérangeait pas plus que ça.
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MessageSujet: Re: Les joies de la Big Apple [Rose] [Terminé]   Les joies de la Big Apple [Rose] [Terminé] Empty2/12/2010, 16:05

Bien sûr que oui, ce n’était pas sa faute. Ca serait la meilleure, ça. Ca serait elle qui ferait tomber la neige et qui provoquerait tous ces embouteillages à la noix, rien que pour être en retard à son boulot… Surtout qu’elle l’adorait, son boulot. Ca devait faire quoi ? Sept ou huit ans qu’elle le pratiquait. Peut-être un peu moins… Mais au moins, elle ne voyait pas le temps passer. Après tout ce temps passé à Seattle. Ca ne faisait que deux mois même pas qu’elle bossait ici… Elle montrait vachement le bon exemple pour un nouvel emploi.

Oh ! Si je pouvais avoir un tel pouvoir ! Plaisanta-t-elle.

Oui, qui ne rêverait pas avoir le pouvoir de faire neiger ou de contrôler le temps climatique ? Qui n’avait jamais rêvé d’être un personnage héroïque dans le genre ? Au moins, elle pourrait contrôler tout ce qu’elle voulait, elle ne serait pas aussi en retard que ça… et puis, si… Ouais, avec « pas mal de « Si », on pourrait mettre Paris en bouteille ». Ce n’était pas ça la célèbre expression ? Là, ça ne sera pas Paris qui serait mise en bouteille, ça serait New York ou le monde entier.

L’inconnu confirma qu’ils ne s’étaient jamais croisés. En deux mois, tout de même, Rose aussi s’en serait souvenu. Elle émit un sourire, venant de ce charmant homme, c’était flatteur. Il la trouvait peut-être séduisante… Depuis son arrivée à New York, à vrai dire, elle n’avait pas vraiment cherché à se caser ou autre, « partir à la chasse »… et puis à quoi bon « courir » alors que c’était censé nous tomber dessus, non ? Ce n’était pas le cas ? Dans sa tête, elle se disait qu’elle avait trente ans, donc elle avait le temps ? De se poser, de se marier et d’avoir des enfants… Ce n’était pas ce que tout le monde rêvait ? Enfin, elle pouvait se dire ça mais c’était entre autre ce qu’elle avait fui en venant ici. Et ce qu’elle avait fui s’appelait Joey. Ils passaient de plus en plus leur temps à se disputer et celui-ci s’était mis à lui demander sa main. La jeune femme s’était mise à flipper… Non mais d’un côté, vous croyez que lui demander en mariage réglerait quelque chose ? Déjà qu’ils passaient leur temps à se faire chier alors se les imaginer Mari et Femme, même pas la peine… Mais elle aurait dû lui en parler au lieu de prendre ses jambes à son cou… Mais pour aboutir à quoi ? A une autre dispute ? Mais passons, Rose vagabondait dans ses pensées et ça devenait hors sujet…. Enfin pas tant que ça car imaginez que ce soit lui par hasard : l'homme de sa vie ?… Mais qu’est-ce qu’elle se mettait à imaginer, la grande ! oh ! Si cet inconnu savait ce qu’elle se mettait à penser… Heureusement que dans ce monde, il n’y avait personne qui avait de supers pouvoirs, surtout celui de la télépathie car au contraire, Rose serait rouge comme une tomate et n’aurait eu qu’une envie, se cacher sous les roues de sa voiture. Elle lui sourit en lui répondant également :


Ca ne fait que deux mois que je suis ici donc bon, en peu de temps, je m’en souviendrais également aussi…


Ouais deux mois qu’elle était ici,… elle sortait avec Olivia, elle était à l’hôpital… Et elle faisait d’autres sorties mais où est-ce qu’elle aurait pu le voir… Il ressemblerait à quelqu’un de connu ou autre ? non, ça n’aidait pas plus que ça à la jeune femme… Pour faire sortir de sa rêverie à la jeune femme, son téléphone se mit à sonner. Il fallait qu’elle s’excuse auprès de l’homme pour qu’elle décroche ? On était dans un monde civilisé alors oui !


Excusez-moi !

Elle décrocha alors dans son coin et c’était l’hôpital là… Et ben ils appelaient un peu tôt ?! Bon aussi, c’était que la secrétaire, Larissa, la voyait toujours de bonne heure alors peut-être qu’elle pensait que Rose avait oublié son réveil… Mais non, celle-ci lui expliqua qu’elle était prise dans les bouchons… D’ailleurs, Rose aurait déjà dû prendre l’initiative d’appeler qu’elle serait en retard mais avec cette crotte à sa botte et cet homme l’avait fait oublié… Et en repensant à cet homme…

Hallelujah ! s’exclama-t-elle… […] Ah non, désolée Larissa… J’arrive dès que possible. […] Bien, à tout à l’heure…

L’infirmière raccrocha et se retourna, enthousiasmée.

Je sais où est-ce que j’vous ai vu !


Elle lui afficha un sourire, mais en fait, en regardant autour d’elle, elle attirait un peu l’attention donc il fallait qu’elle se calme.


Oups, désolée ! Faut que je me calme !

Non non, elle n’était pas discrète et elle ne paraissait pas du tout gênée. Le regard des autres ne l’influençait pas vraiment mais bon, voilà quoi ! Et surtout l’homme n’aurait sans doute pas voulu qu’on le reconnaisse… - Bon ok, il fallait être fan du cinéma (ou pas d’ailleurs) - Oh et puis s’il n’aurait pas voulu qu’on le reconnaisse, il ne serait pas venu lui parler, peut-être ? Enfin, pour Rose, elle l’avait juste vu comme ça en première page d’un magasine people qui trainait comme ça sur une table basse dans la salle d’attente à l’hôpital, et c’était tout !

Vous êtes dans le cinéma ?
fit-elle quand elle remarqua qu'elle n'attirait plus l'attention.
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MessageSujet: Re: Les joies de la Big Apple [Rose] [Terminé]   Les joies de la Big Apple [Rose] [Terminé] Empty2/12/2010, 22:28

Tous en avaient marre ici. C'est sûr. Même lui il aimerait bien que cette situation ne s'éternise pas trop longtemps, même si pour le coup ça lui avait permi de faire connaissance avec elle. Oui, qui ici dirait: non moi les embouteillages ça ne me dérange pas. Bien qu'il pensait que peut être dans tout le lot il y avait des personnes qui n'avaient pas prévu de bosser, genre rendre visite à quelqu'un, bref quelque chose ou ils n'avaient pas d'heure fixe ou ils ne risquaient pas de se faire virer, au bout d'un moment, ça gonfle. Tout le monde en a marre, et Kurtis pouvait aisément sentir la mauvaise humeur ambiante monter petit à petit. C'est que lui aussi n'aimera pas être trop en retard. Deux mois qu'elle était ici? Pourquoi venir à New York, la ville des fous? Le travail certainement. Ou pour se rapprocher d'un amant, c'est selon. Enfin le téléphone de la jeune femme la rappela à ses obligations professionnelles. Il hocha la tête d'un air entendu lorsqu'elle décrocha. Son job certainement. Logique qu'ils s'inquiètent la bas si elle ne réponds pas à l'appel. Lui? Oh lui c'était le patron, il était en haut de l'échelle, il était le grand chef le …. enfin, vous avez compris quoi. Personne n'ira l'engueuler ou réduire son salaire s'il n'arrivait pas à l'heure. Qui oserait? Kurtis n'était pas du tout du genre : c'est moi le patron je fais ce que je veux. C'est un peu ça, mais pas dans le sens ou il allait se permettre d'arriver en retard chaque jour, de venir quand ça lui chante. Non, restons sérieux et si il voulait que les affaires tournent, il avait plutôt intérêt à bosser dur. Une chance, il aimait se tuer à la tâche, à ressaser un problème jusqu'à sa résolution, à ne pas en dormir de la nuit, ce genre de joyeusetés. C'était dans sa nature. Mais il semblerait que la jeune inconnue ait encore quelque chose à dire. Ouh ça l'intriguait tout ça! Ah elle savait ou elle l'avait vu alors?

Vraiment? Allez y, dites toujours.

Il eu un sourire à ses paroles. Enfin surtout la manière dont elle l'avait dit quoi. C'était comme si c'était quelque chose qu'il ne fallait pas ébruiter et que le conducteur d'à coté ne devait surtout pas entendre, comme si c'était la première fois qu'elle rencontrait quelqu'un dans son genre. Allez elle avait visé juste ce serait nul de sa part de le nier. Comme si il allait le faire de tout de façon :

Bingo.

Il faut dire que qui peut se permettre de porter des fringues hors de prix, une montre hors de prix et une voiture comme la sienne? Pas le boucher du coin c'est sûr. Bien présentons nous de manière convenable. Oui c'est sympa elle s'est souvenue de sa tête tout ça, mais rien ne remplaçait de vraies présentations, pas vrai? Kurtis se tourna légèrement vers elle et porta sa main droite à son coeur en s'inclinant légèrement, de manière théâtrale et ajouta :

Kurtis Jericho, tout à fait ravi de faire votre connaissance.

Drôle de circonstances que de profiter des embouteillages pour discuter. Elle avait donc bien vu il était dans le cinéma. Enfin pas de ceux qu'on voyaient à l'écran, mais ceux qui faisaient en sorte que ces films voient le jour. Mais ne nous vantons pas, et parlons un peu plus de la jeune femme. Oh sûr qu'elle avait des choses intéressantes à raconter non?

Bien vous savez qui je suis, mais moi, j'ignore tout de vous jusqu'à votre nom.

N'est ce pas injuste? Cette jeune femme qui oeuvre chaque jour à sauver des vies fera un passage anonyme dans le monde alors que le nom de Kurtis restera. C'est la dure loie de la jungle et surtout elle faisait partie de ces héros anonymes grâce à qui le monde continuait de tourner dans le bon sens. Et même si elle ne faisait pas la une des journaux, si elle n'avait pas un compte en banque qui suffirait à nourrir tout un pays du tiers monde, il ne faisait nul doute qu'elle avait elle aussi de quoi raconter, de quoi dire. Et surtout un charmant minois c'est, il faut le dire ce qui a tapé dans l'oeil de Kurtis en premier. Oh messieurs ne faites pas comme si vous vous intéressiez d'abord à son quotien intellectuel. Ah, les femmes, sa grande faiblesse. Il les aimaient au point de ne pas pouvoir en aimer une seule, si ce n'est pas cruel tout ça.

Alors dites moi, comment dois je vous appeler, ou en pensées dois je continuer à vous surnommer : la belle inconnue des embouteillages?

Ça c'est du surnom. Elle avait tout à y gagner de se présenter à son tour non?
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MessageSujet: Re: Les joies de la Big Apple [Rose] [Terminé]   Les joies de la Big Apple [Rose] [Terminé] Empty3/12/2010, 01:21

Et allez, dans le mille, elle avait enfin trouvé. Ca l’avait perturbé mais elle avait fini à bout. Soulagée ? Ouais, il n’y avait pas de quoi à être heureux pour ça, non ? Elle avait gagné quoi ? Cent dollars et un carambar pour cette devinette ? Quel dommage ! Kurtis Jericho ! Oui, voilà, c’était ça ! C’était son jour, non ? Il fallait vraiment que la jeune Rose aille passer la soirée chez Olivia, ensuite qu’elle se retrouve en plein milieu New York dans un embouteillage, afin d’avoir un bel homme dans une belle tuture derrière elle… Et qui d’ailleurs, lui engageait la conversation.

J’en suis flattée ! Je suis ravie, également !

Et bien, ça, quand Olivia saurait ça, elle serait verte de jalousie. Oh, elle n’aura pas l’occasion de se faire draguer de la sorte. Non mais elle était fiancée en plus, avec un flic. Il ne fallait jamais jouer avec ça, hey ! Et d’ailleurs, la Oli cherchait à la caser avec un certain Aiden, où le courant s’était un peu mal passer, à vrai dire, même s’ils faisaient des ultimes efforts pour se supporter, le mieux qu’ils pouvaient tous les deux pour leurs amis en commun… Mais là, Rose pourrait limite lui montrer à Olivia qu’elle pouvait très bien se débrouiller toute seule pour séduire quelqu’un et qu’elle n’avait pas besoin d’entremetteuses. Bien sûr, Rose commençait un peu trop à s’emballer là. Oui, elle se faisait des films. Ironie du sort quand celui-là, en face d’elle, travaillait dans le cinéma.


Charmant… répondit-elle, le sourire aux lèvres.

Oui, charmant quand il la surnommait « la belle inconnue des embouteillages ». Chose qui pourrait illuminer sa journée qui commençait mal.


Je vais finalement croire à la chance, qui sait !

Finalement, le fait de marcher dans la crotte, ça marchait vraiment, hein ! Bon, évidement, à ce moment-ci, Rose devrait elle aussi se présenter à son tour, comme une personne civilisée le ferait. Qui de plus, face à cet homme, il lui laissait l’impression que c’était un supplice de ne pas pouvoir mettre son prénom sur son visage, même si c’était sûrement de la comédie, un bon moyen pour draguer et la mettre dans sa poche. Chose peut-être faite sans vraiment trop de soucis… Il se passait un bon truc entre eux, un bon feeling… Car oui, tout de même, un homme aussi classe tel que lui, prendrait sûrement la grosse tête, ben non, il avait sa propre voiture, il n’avait pas de chauffeur personnel et il lui tapait la causette, surtout ! Non non, Rose n’était pas emballée. Du tout ! Ce n’était pas son genre. Bon qu’elle ne lui laisse pas non plus en mode «suspense». Ca serait trop vilain !

Rose Sheppard.

Voilà, c’était dit. Et en tout cas, ça ne l’étonnerait guère qu’il fasse l’allusion à la fleur. Et oui, elle avait un prénom de fleur, c’était sa maman chérie qui l’avait choisi et elle en était plutôt fière. Sa mère lui avait toujours été un modèle pour elle… Elle avait été elle-même infirmière elle aussi… Mais malheureusement, il fallait qu’un accident de voiture la fauche l’année précédente… Chose aussi qui l’avait poussé à venir à New York. Tragique vie ? hein ? Non, elle n’avait pas à s’en plaindre vraiment, même si elle lui manquait, terriblement.

Tout en jetant un coup d’œil, on pouvait voir que ça commençait à se dégager peu à peu. Ouais, elle allait croire à la chance, hein! A croire que tout ça était prévu pour qu'elle le rencontre. La jeune femme alla donc récupérer son sac à main dans la voiture et essaya de récupérer un bout de papier et un stylo. Ceci fait, elle nota alors son numéro de téléphone. Autant tenter sa chance, non ?


Au cas où si vous avez besoin de papoter un jour d'hiver où il ferait trop froid ou si vous avez seulement besoin de mes services…

Bien sûr, services, elle disait cela en tant qu’infirmière et qu’il avait besoin de se faire soigner d’un bobo… Même si la première idée d’aller à l’hôpital toute suite lui traverserait plus l’esprit… Mais voilà !
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MessageSujet: Re: Les joies de la Big Apple [Rose] [Terminé]   Les joies de la Big Apple [Rose] [Terminé] Empty3/12/2010, 12:44

Bien si elle était flattée et ravie alors que demander de plus? Kurtis n'avait pas de manuel ou de mode d'emploi pour rendre les gens heureux, il n'y en n'avait pas. C'était juste un truc qui se faisait au feeling. Il ne s'était pas non plus dit en la voyant descendre de sa voiture : tiens, elle, il faut que j'illumine sa journée. Il n'est pas non plus monsieur soleil, il lui était impossible et ridicule selon lui de vouloir répandre la joie et la bonne humeur autour de lui. La seule pensée qui lui était venue à l'esprit en la voyant était qu'elle était fort jolie et une belle jeune femme comme ça, ça ne s'ignore pas aussi facilement. Non en fait ça ne s'ignore pas tout court. On ne peut pas faire genre on ne l'a pas vue. Une femme comme ça, sérieusement on va lui parler et advienne que pourra. Si en si peu de temps il avait au moins pu la flatter, alors soit. Kurtis hocha la tête lorsqu'elle lui dit qu'elle allait croire à la chance finalement. Oh par ce qu'un inconnu lui aurait adressé la parole sur les embouteillages et l'aurait passablement draguée, du moins un peu?

Confidence pour confidence, je ne crois pas en la chance.

Ajouta t-il avec un clin d'oeil complice. La chance pour lui c'était la seule chose que les humains ont trouvé pour justifier qu'ils avaient réussi quelque part sans savoir ou. Hors comme la, c'était Kurtis qui lui avait parlé, elle qui avait répondu, ou était la chance? D'avoir été devant sa voiture à lui et pas celle d'un autre? Peut être, mais ça ne suffirait pas. Il est vrai qu'elle aurait pu tomber devant un gros chauffard du dimanche ou bien une sale mégère névrosée. Dans un sens oui elle avait de la chance. Il su enfin comment appeler la jeune femme. Rose Sheppard qu'elle s'appelait.

Quel charmant prénom.

C'était au moins bien original, bien qu'elle n'était pas la première Rose qu'il rencontrait. Il la regarda retourner à sa voiture et la vit chercher quelque chose dans son sac à main. Il se demandait ce qu'elle pouvait bien trafiquer. Il le su quelques secondes plus tard. Elle lui donnait en fait son numéro. C'était toujours le truc qui faisait plaisir, qu'une femme vous donne son numéro sans que vous ayez rien demandé. Il ne faisait aucun doute qu'il aurait pu la retrouver, il savait comment elle s'appelait et ou elle travaillait ( il n'aurait eu qu'à tester tous les hôpitaux de New York pour ça) ça n'aurait pas été compliqué. Mais c'est tellement mieux lorsque c'était de sa propre initiative. Ça voulait dire qu'elle ne serait pas contre le fait de le revoir, de lui parler de nouveau. Si ce n'est pas chouette tout ça ? Non vraiment à son tour d'avoir un bon début de journée. Finalement ces embouteillages avaient du bon. D'ailleurs au loin, il pouvait déceller un peu de mouvement. Encourageant. A aucun moment Kurtis se demandait si une femme s'intéressait à lui pour lui seul, ou bien pour son nom, ou bien son argent. Par ce que toute femme qu'il a pu connaître, aucune fois il ne se l'était demandé car elles ne comptaient pas à ce point la pour lui. Le jour ou il s'intéressera d'avantage à l'une d'elles peut être qu'il se le demandera. La pour le moment il s'en foutait ce qui pouvait lui plaire chez lui. Ce qui comptait est qu'elle lui donnait son numéro, si il voulait appeler pour causer ou pour ses services. De ses services hein? Si ce n'était pas tentant comme tout ça! Il ne pu s'empêcher de sourire à ses paroles en récupérant son numéro.

Mais je n'y manquerais pas.

Sois en sûre ma petite Rose. Ce n'était certainement pas lui qui allait dire non à ce genre de choses. Il n'est pas fou non plus le type. Son regard passa ensuite sur les voitures au loin devant lui. Oui il y avait du mouvement on dirait bien qu'ils allaient pouvoir regagner leur voiture et aller rouler vers leur destinée. Ou leur travail tout simplement.

Je crois que ça commence à bouger la bas, on va pouvoir y aller.

Oui il voyait les voitures commencer à rouler. Autour d'eux les autres automobilistes qui étaient sortis de leur voitures commençaient à y retourner afin de pouvoir partir d'ici au plus vite. Nul doute que Rose et Kurtis n'allaient plus tarder. Elle voulait certainement aller à son job le plus tôt possible et lui aussi. Il avait une réunion à préparer pour cet après midi et ne voulait rien manquer s'il y avait de nouveaux éléments à savoir. Oui il était temps pour eux de regagner leur voiture, mais pas avant une dernière salutation. Il regarda la jeune femme et avec un sourire et un hochement de tête lui dit :

Sur ce miss Rose, à très prochainnement j'espère.

Maintenant qu'il avait son numéro aucun soucis non?
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MessageSujet: Re: Les joies de la Big Apple [Rose] [Terminé]   Les joies de la Big Apple [Rose] [Terminé] Empty4/12/2010, 18:27

Ah, ce cher homme lui plaisait bien, enfin du moins son humour. Il ne croyait pas à la chance et pourtant, ils avaient commencé à parler sur ça. Et on parle de chance ? Oui, en effet ! On allait tous y croire ! Rose ne put s’empêcher d’avoir ce sourire à ces lèvres. Il n’y avait rien de mieux que ça pour se détendre, non ? Au lieu de s’énerver pour un rien là, et après, pester contre tout le monde d’entrée. Car c’était déjà bien le genre de Rose, quand elle se lève le matin, il ne fallait pas trop la faire chier et si ça commençait mal, ben vous en avez un peu pour la journée. Olivia, en deux mois, elle avait cerné le personnage et savait comment s’y prendre avec la jeune femme, et vice-versa. C’était peut-être pour ça qu’elles s’entendaient si bien. Non, en réalité, Rose n’était pas si terrible que ça, non ? Allez quoi, sinon elle ne ferait pas son métier, à rassurer les gens et à les soigner avec délicatesse.

En tout cas, elle espérait bien qu’il l’appelle, hey ! Il ne fallait qu’il lui passe entre les doigts et surtout, ça la frustrerait de savoir qu’elle aurait perdu son temps à attendre son coup de fil pour un rendez-vous ! S’pas tous les jours qu’on se faisait accoster par un homme tout aussi charmant ! Oui, oui, Rose était en quelque peu beaucoup emballée… Bon, elle se calmera bien sûr dans sa voiture. Elle devrait avoir plus des remords, non ? Par rapport à Joey… A croire que leur relation peut-être confus depuis le temps… mais c’était fini pour elle… Mais pour lui, à voir… après les nombreux appels manqués qu’affichaient le portable de la jeune femme.

Quand il continua sur le fait que ça commençait à bouger, Rose rejeta un coup d’œil au dessus de son épaule.


Enfin ! Tout de même ! répondit-elle, toujours souriante, avant de saluer à ton tour. Je l’espère bien, moi aussi. A bientôt.

Sur ce, elle rentra alors dans sa voiture, mit la ceinture de sécurité et resta alors aux aguets pour ensuite continuer sa route, tout en jetant un dernier coup d’œil dans son rétroviseur pour voir cet homme, en question dans la voiture derrière elle. D’ailleurs, sur la route, leurs regards se croisèrent là, et Rose ne put s’empêcher de lui faire un signe de salut avant de tourner au carrefour, direction l’hôpital.
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