Axton avait beau être célibataire, il ne vivait cependant pas seul. Non, il n'avait pas de colocataire. Enfin presque. Depuis quelques mois en fait, il avait adopté et accueilli un chat, une chatte plutôt. Une superbe féline, racée du bengal, magnifiquement tachetée, de grands yeux plein de vie et … son caractère aussi ! Il avait fallu quelque temps pour que l'un et l'autre s'apprivoisent, mais au final, Axton avait pu découvrir un animal d'une grande douceur, qui avait aussi besoin de beaucoup bouger et être stimulé, mais appréciait aussi les moments de calme. En fait un chat à l'image de son maître. Il avait appelé l'animal Mademoiselle Bastet. Pas juste Bastet, mais avec le mademoiselle qui va avant. Ne cherchez pas. En bref, il était heureux de retrouver l'animal le soir en rentrant ( ou plutôt la nuit ), de se faire réveiller par ses bon soins également. D'avoir aussi un peu de compagnie quand il se retrouvait à glander sur le canapé également. Et puis il aimait les animaux depuis gosse, donc pour lui, c'était normal d'en avoir un à la maison. Puis un chat en appartement ça reste plus pratique qu'une chèvre par exemple …
Mais autant il aimait son chat, autant pour un chat de ce pedigree, il lui fallait des soins et un petit suivi médical approprié. Surtout dans ses jeunes années. Ce pourquoi il avait rendez-vous chez le vétérinaire pour un contrôle de routine.
Après avoir mangé un morceau, il se prépara pour sortir, enfilant des vêtements de saison, peignant sa tignasse ébène, brossant ses dents pour être prêt. Mais ensuite vint le tour du fauve …. Quand Axton la prit dans ses bras, elle se laissa faire sans souci, mais quand elle vit la cage, elle commença à miauler, encore plus quand il réussit à la mettre dedans, non sans écoper d'une griffure à la main. Mais il avait tenu bon, et était prêt à partir chez le véto. Elle fut un peu plus calme le temps du trajet, la cage attachée coté passager. Un trajet plus calme de fait, et Axton gara la voiture sur le parking, puis sorti pour en faire de même avec la cage. - Mais arrête de miauler, tu sais bien qu'on va rien te faire.
On va pas la manger ! Prenant solidement la cage entre ses bras, permettant à Mademoiselle Bastet de voir ou elle se rendait, il marcha jusqu'au cabinet, et y entra. A la réception il se présenta, lui et le chat bien sûr, avant de se rendre à la salle d'attente. Ouvrant sa veste, il déposa la cage sur l'une des chaises et s'accroupit devant la cage pour voir la chatte se rapprocher, passant son museau contre les carreaux. - T'en fais pas ma belle, tout va bien se passer.
Du moins espérait-il. Il se doutait qu'elle ne comprenne pas toutes ses paroles, mais espérait que le ton de sa voix puisse un peu la calmer la pauvrette ! Parce que c'était aussi la première fois que lui allait voir ce vétérinaire, et du coup ne savait pas ce qu'il valait. Il verra bien, et ça ne saurait plus trop tarder. Alors en attendant d'être appelé, Axton resta accroupi face à la cage, à rassurer comme il le pouvait la féline. Heureusement il n'y avait pas d'autre animal dans la pièce à ce moment, ça aurait été un coup à ce qu'elle veuille partir en chasse!
Drake s’était levé comme tous les jours, observant un instant la chambre que lui avait assigné son meilleur ami, son âme sœur. En arrivant ici, il avait été certain qu’en sonnant à sa porte, il lui laisserait une place et que ce serait comme s’il ne s’était jamais quitté. Et c’était exactement ce qui était. Il se redressa, toujours souriant, chacun avait leur rythme même s’ils s’arrangeaient toujours pour avoir un moment entre eux. Le jeune vétérinaire s’était dit amusé que tout deux devaient sauver des vies, James s’occupait des êtres humain et lui de leur fidèle compagnon. Ils étaient complémentaire comme toujours. Il regarda le portrait d’eux enfants, qu’il avait installé sur la table de chevet, heureux de l’avoir rencontré ou comme certains dirait : retrouver dans cette vie. Depuis qu’il était chez James, il se levait toujours de bonne humeur, ne se souvenait pas s’être senti mieux un jour même en étant célibataire.
Après ses quelques réflexions journalières, il s’était levé pour aller préparer du café bien serré pour entamer une grosse journée pour tous les deux. Aujourd’hui, il avait l’occasion de déjeuner avec James, ils avaient discuté un peu de tout comme toujours, que ce soit de ce qui était prévu pour la journée, d’un patient qui motivait moins, d’une soirée à faire entre eux, de ce qui allait être cuisiné ou acheter pour manger au soir,... Et puis un après un copieux déjeuner, il était allé se doucher pour enfiler son jeans, t-shirt et basket. Les clients ne verraient pas grand-chose de sa tenue avec son tablier et il se voulait d’être à l’aise pour interagir avec les animaux. Il avait pris soin de tenter de dompter ses cheveux bien que ce ne serait pas la peine, en passant sa main dedans, ceux-ci se redresseraient comme toujours. Il se rendit ensuite au cabinet pour préparer son matériel, s’assurer que tout était propre et désinfecter et préparer les dossiers des clients du jour. Il y avait deux clients qu’il ne se souvenait pas avoir croisé : une jeune femme du nom d’Ebène Fanfallow avec une chienne nommée et un homme du nom d’Axton Wang avec sa chatte racée du bengal, Mademoiselle Bastet. En fin de matinée, il croisa donc la première cliente, elle venait d’acheter le chiot, un mastiff et voulait le faire pucer et vacciné. Bien qu’il fut soulagé lorsqu’elle sorti, elle semblait lui faire des yeux doux, même s’il adorait la bête, la maitresse n’était pas son genre.
Peu après le déjeuner, il allait découvrir l’autre nouvelle tête. Il avait pris le temps de relire les informations qu’il avait sur l’animal avant d’aller ouvrir la porte pour appeler le client, toujours souriant comme à son habitude.
- Monsieur Wang et Mademoiselle Bastet. Bonjour,si vous voulez bien entrer.
Lorsqu’il leva la tête vers son client, il ne put s’empêcher de le trouver magnifique mais il se fit rapidement la réflexion qu’il devrait se montrer professionnel et s’occuper du chat de cet homme si superbe. Heureusement, il venait faire une visite de routine. Il ferma la porte et se retourna vers les clients.
- Bien laisse sortir cette jolie demoiselle qui semble ne pas trop apprécier cette captivité. Mais au vu de ses réactions, Mademoiselle Bastet semble être en bonne santé. Avez-vous vu des signes inquiétant dans son comportement ?
Il fit un léger sourire à l’homme lui laissant l’occasion d’ouvrir la cage, préférant toujours laisser le maître calmer l’animal.
Axton et Mademoiselle Bastet n'eurent pas à attendre très longtemps en salle d'attente. Assez rapidement il devait dire, il avait entendu une porte s'ouvrir, avant d'entendre une voix masculine les appeler, lui et son chat. D'ailleurs il trouvait ça toujours aussi drôle le fait qu'au prénom de l'animal, on croit que c'est une personne humaine. Ouip, on s'éclate ici! Axton tourna la tête vers le vétérinaire tout en se relevant et … wow. Cela ne dura qu'un quart de seconde, mais le danseur fut agréablement surpris de constater que le jeune homme face à lui …. était canon, tout simplement. Mais comme dit, ce fut bref. - Bonjour docteur.
Le salua Axton avec un sourire poli, quoique assez enjoué pour un sourire qui se voulait purement poli … Empoignant la cage, il porta le Mademoiselle Bastet express et entra dans le cabinet, le vétérinaire fermant la porte derrière eux. Il déposa la cage à l'endroit habituel alors que le vétérinaire l'invita à ouvrir celle-ci voyant que l'animal n'était pas super à l'aise la dedans. Il ne se fit pas prier, et dès que la grille fut ouverte, la féline sorti de la, restant sur la table alors qu'elle observait tout autour d'elle, sentant la table sur laquelle elle était. - Non, je n'ai rien vu qui ait changé de d'habitude. Elle est toujours aussi sauvage et bornée, mais ça c'est depuis qu'elle est petite. Il a fallu un peu de temps pour apprivoiser le fauve !
En témoignait à la fois les griffures fraîches sur la main d'Axton, et à la fois le fait que le chat n'ait pas bougé, juste parce que son maître lui caressait le dos, l'intimidant à rester sur place. Franchement, il ne se voyait pas aller lui courir après dans tout le cabinet …. ça avait été le cas pour sa toute première consultation, on ne vous raconte pas la galère ! Enfin il gardait sa main sur le dos de l'animal, mais bien entendu prêt à se décaler pour laisser le vétérinaire s'en occuper. Il releva d'ailleurs le regard vers lui, littéralement puisque le vétérinaire était plus grand que lui. Et pas du tout pour se dire qu'il avait un profil très agréable à regarder. Non ! …. c'est venu ensuite. - Donc elle semble aller bien à mes yeux, je n'ai rien vu de différent. Mais comme on m'a toujours dit qu'il fallait être davantage vigilant avec cette race de chats … nous voilà !
Fit-il avec un air amusé, souriant par la même. Mieux vaut prévenir que guérir comme on dit, et puis sait-on jamais si le vétérinaire avait des conseils à lui donner vis à vis de l'animal ? Il ne dirait pas non.
Il sourit au client l’écoutant disant que rien n’avait changé, qu’elle était toujours bornée et sauvage comme depuis le début et qu’il avait fallu du temps pour l’apprivoiser. Il comprit qu’il devait aller doucement avec l’animal. Certains se laissait tripoter dans tous les sens par le vétérinaire sans le propriétaire, d’autre avait besoin que leur maître soit présent voir parfois même qu’il fasse le nécessaire. Il observa le chat qui n’avait pas bouger, Axton lui caressant le dos. L’avantage avec les animaux, surtout s’ils sont en bonne santé, c’est que le vétérinaire n’est pas obligé de mettre des gants, même si c’est une mesure rassurante. Drake, préférait le contact direct.
Son client ajouta qu’on lui avait dit d’être particulièrement attentif à cette race de chat. Il observa l’animal et puis l’homme qui semblait fort attaché, il n’avait pas non plus l’air de ses propriétaires qui s’accrochaient à l’animal sans laisser de place à une autre personne, c’étaient déjà une bonne chose. Il regarda tendis sa main, paume vers le haut vers Mademoiselle Bastet afin de tester s’il y avait une réaction agressive, de méfiance ou si elle le laissait faire. Il adapterait son osculation en fonction.
- Effectivement, c’est une des races sensible. Il faut aussi faire attention à votre relation avec elle. Si elle est trop fusionnelle, ce n’est bon ni pour vous ni pour elle. Mais il ne semble pas y avoir ce genre de relation entre vous. Attention que faire trop de test est éprouvant pour l’animal aussi bien sur sa santé que son mental encore une fois. Je sais que je le répète beaucoup mais je préfère prévenir, cette race est plus sensible que les autres sur ce point-là aussi. Vous l’avez depuis longtemps ? A-t-elle vu d’autre vétérinaire ? Je pose ces questions dans l’objectif de la qualité des soins. Il est important qu’elle s’habitue aussi à être auscultée. Pour elle et pour moi aussi en étant franc.
Sa dernière petite phrase était tournée sur le ton de la plaisanterie bien qu’il était tout de même un peu sérieux. Il sourit à l’homme ne pouvait s’empêcher de se dire à nouveau qu’il était vraiment séduisant. Il lui proposerait bien des visites à domicile pour s’assurer que l’animal allait bien, enfin c’était un prétexte. C’était quand même frustrant de voir que la personne juste avant, draguait ouvertement alors qu’on en avait rien à faire et la personne juste en face de vous, ne laissait pas indifférent et semblait ne pas être intéressé. Vraiment frustrant.
Voyant que le dr Maligan avait approché la main de son chat, Axton avait retiré la sienne, se disant qu'il était l'heure pour la féline de se faire ausculter. Et donc qu'il retire sa main, et laisse la place au professionnel. Mademoiselle Bastet quand à elle, avait approché son museau de la main du vétérinaire, pour aller sentir un peu ce nouvel humain qui s'approchait d'elle. Axton lui, écouta attentivement le médecin parler. Non ça va, ils n'avaient pas une relation fusionnelle. Dur à avoir avec un chat de toute façon. Elle vivait sa vie tranquillement, et son maître lui laissait son espace et ses temps de paix. Il hocha aussi la tête quand on lui dit de ne pas faire non plus trop de test. Oui, il comprenait. Il se passa machinalement la main sur ses traces de griffures toutes fraîches, se disant que de toute façon Mademoiselle Bastet n'aimait pas vraiment être trimbalée de la sorte. Donc c'était noté. Il écouta les questions du vétérinaire et sur la fin, ne pu s'empêcher de répondre au sourire du brun. Pardon mais il faut dire qu'il était vraiment craquant lorsqu'il souriait. En voilà un qui devait faire chavirer les cœurs et les têtes …. - Mais je comprends parfaitement, pour moi aussi c'est important.
Lui répondit-il avec un sourire malicieux aux lèvres. C'est vrai après tout, c'était important pour lui que son chat bénificie de bons soins et suivi, et de ce fait s'habitue à être auscultée, et à revoir ce vétérinaire-la. Du coup pour Axton aussi, c'était important qu'il sache s'il reverrait aussi ce vétérinaire. Comment ? Ax n'était pas un chat et ça ne comptait pas ? Oh allez, on va faire comme si ! - Pour vous répondre, je l'ai depuis ses deux mois, et cela fait six mois que je l'ai adoptée. C'est votre prédécesseur qui la suivait jusqu'ici.
Ce pourquoi il était venu ici. Il aurait pu changer de cabinet, mais tant qu'à faire autant aller dans un qu'on connaît déjà, puisque de toute façon le véto changeait. Et en voyant un peu le nouveau, Axton se dit qu'il avait fait le bon choix, mille fois ! - D'ailleurs, vous reprenez l'affaire pour de bon ?
Lui demanda t-il de façon totalement innocente. - C'est simplement pour savoir si j'aurais le plaisir de vous revoir. ….. Et Mademoiselle Bastet aussi bien entendu.
Avait ajouté le danseur, l'air de rien. Oui genre c'est surtout pour l'animal qu'il posait cette question. La féline, elle semblait se ficher pas mal de savoir si c'était le prédécesseur de ce vétérinaire-la ou non qui la manipulait. Ce qu'elle faisait ? Et bien après avoir senti la main du véto, Mademoiselle Bastet avait poussé sur ses pattes pour aller frotter sa tête contre cette même main. Axton la regarda faire, haussant un sourcil et un peu ses lèvres en même temps. - Et comprenez que je n'ai pas à cœur de bouleverser mon chat, si d'autant plus elle semble vous apprécier.
La belle excuse … Enfin quelle traîtresse ! Dire que ses propres amis à lui, la plupart du temps elle les ignore superbement ! Une sauvage on vous dit. Qui n'en fait qu'à sa tête.
Il constata que l’animal ne semblait pas refuser son contact mais cherchait même plutôt la caresse. Il eut un sourire satisfait et la câlina un instant pour la rassurer. Il était important pour lui que l’animal se sente en confiance avec lui. Il prendrait le temps qu’il faudra surtout que certains animaux ne l’avait pas encore vu. Les yeux du vétérinaire brillaient quand il déclara que pour lui c’était important qu’elle s’habitue à être occultée. La réaction de l’homme n’était pas courante, en général, ils paraissent un peu méfiant de peur de se faire escroquer. Peut-être est-ce que ça voulait dire quelque chose. Il n’en était pas sûr. Il devait chercher d’autre élément qui pourrait peut-être le confirmer avant de se lancer sur un plan plus personnel.
Il hocha la tête alors qu’il indiquait qu’il l’avait depuis 6 mois et qu’elle en avait 8. Il alla doucement palper la gorge de l’animal sous forme de caresse, pour ne pas le brusquer. Alors que monsieur Wang déclarait que c’était son prédécesseur qui le suivait, il hocha la tête. Il était heureux de voir que quelques clients du vieil homme avaient décidé de suivre le petit nouveau sans l’avoir jamais vu. Cela allait l’aider grandement.
- Vous me voyez ravi de vous voir ici. C’est vraiment agréable pour moi.
Bon, une petite phrase à double sens, pouvant être pris sur le terme de clientèle qui suit ou ravi de voir l’homme en particulier. Le propriétaire demanda, s’il reprenait l’affaire pour de bon. Ajoutant qu’il souhaitait savoir s’il aurait le plaisir de le revoir. Le doute se faisait bien moins grand soudainement, bien qu’il ajoutant que c’était le cas de Mademoiselle Bastet. Alors qu’il descendait doucement ses palpations-caresses, il sembla prétexté que la chatte l’avait adoré. Bien qu’elle semblait apprécier ses caresses, un peu auscultante.
- Effectivement, je crois que c’est un bon point pour moi. J’espère qu’il n’y a pas que l’animal qui m’apprécie ? Ce serait dommage qu’il en soit autrement. Parce que je compte bien rester de manière
C’était probablement un peu osé mais Drake voulait en avoir le cœur net. Il n’avait pas envie de rater une occasion et pourquoi proposer un rendez-vous ou tenter de faire plus ample connaissance autrement. Il hésitait entre proposé une consultation à domicile pour une raison X ou Y, proposer clairement et simplement un rendez-vous autour d’un café à moins qu’il trouve une chose qu’ils avaient en commun. Il observa un peu plus le jeune homme qui semblait assez bien former. Il pourrait essayer de jouer là-dessus.
- Est-ce que je peux vous demander ce que vous faites comme métier ? Par curiosité, c’est l’occasion de se connaître un peu. Enfin si cela ne dérange pas, bien évidemment.
Et un petit air innocent qui pouvait laisser libre à interprétation. Il suffisait de voir ce que le jeune homme répondrait et comment il le prenait. Draguer sans en avoir l’air était un art particulièrement difficile d’autant plus si l’on voulait donner l’impression que c’était plutôt l’autre personne qui vous draguait. C’était là tout la délicatesse de la chose.
Axton avait relevé un sourcil intrigué. C'était lui ou ce charmant vétérinaire lui faisait du charme ? Notez bien que si tel était le cas, ce n'était pas lui qui allait s'en plaindre, bien au contraire. Qui dirait non si un bel homme comme lui venait vous faire un petit numéro de charme ? Non mais parce que sa question quand à savoir s'il n'y avait que le félin qui l'appréciait, ça voulait dire ce que ça voulait dire ! Après, il ne connaissait pas les méthodes de travail du Dr Maligan, et encore moins quel genre d'homme il était, mais généralement, ce n'est pas le genre de phrase qu'un professionnel sort à un patient. Mais bien sûr, l'asiatique était loin, bien loin de s'en préoccuper. - Cela dépends … vous apprécier en tant que vétérinaire, ou en tant que personne ?
Axton lui avait posé la question sur un ton léger, genre je dis ça, je dis rien. Mais son regard pétillait de malice, preuve que ça n'était pas du tout innocent. Si tant est que ses mots puissent laisser place au doute. Le regard d'Axton allait entre Mademoiselle Bastet, qui semblait en confiance, et le vétérinaire, qui lui demanda quel métier il faisait. Hum, les doutes d'Ax se renforcèrent quand au plan drague, mais qu'importe. L'idée de se connaître un peu mieux ne lui déplaisait pas. - Cela ne me dérange aucunement ; je suis danseur professionnel. Si d'aventure vous prévoyez de voir un spectacle sur Broadway et que votre choix s'arrête sur Phantom of the Opera, alors vous me verriez sur scène.
Sauf s'il est mourant. Même malade, c'est le genre à passer outre et assurer le show. Dans la limite du possible on entends bien. - Enfin, peut être sans me reconnaître. Avec les masques, et accessoires ….
La lumière et les vêtements, sans compter le fait que, n'étant pas chanteur, il n'était pas celui sur qui le regarde se porte en premier. Il y avait bien des moments ou il était un peu plus en avant, mais c'est ainsi ! Et ça lui allait très bien, lui son plaisir c'est la danse. Pas le chant. Du coup, il continua sur cette lancée, se tournant un peu plus vers le vétérinaire, et lui demanda sans détours : - Et vous? Mis à part les animaux, vous avez d'autres passions dans la vie ? Dans le but de se connaître un peu mieux, naturellement.
Et le clin d'oeil que lui fit Axton vint sans qu'il eu à formuler la pensée ou ordonner à sa paupière de cligner. Il eu fait ce geste automatiquement, sans y penser, ne s'en rendant compte qu'une fois fait. ….. Oh, tant pis !
Drake n’était pas le genre de professionnel à être trop proche de ses clients mais s’il savait se montrer empathique et compréhensif quand il s’agissait des personnes et de leur(s) animal(aux). Mais le comportant qu’il avait avec le propriétaire de Mademoiselle Bastet, la preuve en était le comportement qu’il avait eu face à la cliente qu’il l’avait dragué ce matin. Il était resté de marbre, faisant mine de ne pas comprendre les allusions qu’elle lui avait lancé, du même genre que celle-ci, sauf qu’il s’était contenté de répondre «oui » ou « non », de manière la plus courte possible. Avant de signaler que l’animal allait bien, qu’il devait juste éviter le sucre. Et ici, il répondait avec grand plaisir, son sourire en témoignait d’ailleurs.
- Pourquoi pas dans les deux sens. J’aime savoir comment certaines personnes me perçoivent.
L’homme déclara qu’il était danseur professionnel, il leva un sourcil intéressé quand il déclara dans quel genre d’endroit il pourrait l’y retrouver. C’était bien un signe, n’importe qui n’aurait pas ajouté ce détail. Il ne se faisait clairement pas d’idée. Il plaisait bien à ce client et il pouvait dire que c’était réciproque. Les choses allaient vraiment bien dans cette ville. Il était heureux d’avoir accepté cette proposition sur un coup de tête, il n’aurait pas pu faire meilleur choix.
- J’irais avec plaisir. Je cherchais quelques activités à faire. Si vous en avez d’autre à conseiller, je serais preneur. Je cherche aussi un lieu de sport.
Le charmant client lui demandant quels étaient ses passions, pour faire connaissance, ça non plus cela ne faisait pas partie de la relation client-vétérinaire classique non ? Mais cela ne le dérangeait pas un seul instant. Il eu un grand sourire avant de se décider à répondre, caressant toujours le chat de l’homme.
- Effectivement, les animaux, j’aime à dire qu’ils gardent mon âme enfantine, j’aime beaucoup le sport, la lecture aussi, sortir avec mon meilleur ami, surtout que pour l’instant, ici, je n’ai que lui. J’aime aussi me retrouver devant un bon feu avec une tasse chaude, j’aime aller danser, même si je ne suis pas sûr d’être vraiment très doué, plutôt maladroit. Je me permets de retourner la question en dehors de la dance et de Mademoiselle Bastet évidemment.
Il eut un grand sourire, il se penchant pour tenter de regarder l’intérieur de la bouche de l’animal. Il voulait s’assurer qu’elle n’avait rien de visible, le poil était beau, pas de boule, pas d’élément indiquant de souci, ne restait plus qu’à vérifier la gorge. Le propriétaire n’avait visiblement rien vu d’inquiétant. Il ne pensait pas faire de prise de sang, à moins que cela soit justifié mais il ne voulait pas traumatiser l’animal plus que nécessaire. Personne n’aimait le petit pincement d’une aiguille et c’était pareil pour les animaux. Il n’avait pas cependant pas envie de terminer sa consultation aussi vite. Il voulait aussi être sûr de pouvoir revoir le maître.
- Je pourrais vous parler de quelques salles de sport si c'est ça qu'il vous faut, et davantage vous conseiller celle que je fréquente.
Si c'était de l'haltérophilie qu'il voulait faire, Axton, à force, connaissait quelques lieux sympa. Et s'il en avait changé, c'était juste pour des raisons pratique, par rapport à des déménagements dans New York. Moins par rapport aux horaires par rapport aux siennes, puisque les horaires d'ouvertures des salles étaient assez larges, lui permettant d'en faire à sa guise. Ceci étant dit, ce serait plutôt amusant que ce charmant vétérinaire n'assiste un de ces soirs à l'une des représentations du spectacle. Encore plus s'il le reconnaissait ! Allez savoir, s'il cherchait vraiment à le reconnaître, il le pourra sans mal. Malgré tout, il n'y avait pas beaucoup d'asiatiques dans les danseurs.
Avec attention, Axton écouta la réponse qu'il lui donna par rapport à ce qu'il aimait d'autre dans la vie. Les animaux donc, ce qui leur faisait un grand point commun. Le sport aussi donc, ce qu'Axton avait deviné par rapport à sa recherche d'un lieu pour pratiquer. La aussi, ça leur en faisait un second plutôt pas mal d'ailleurs. Le danseur se demanda aussi quels genre de livres lisait-il, se disant que s'il en avait l'occasion, il le lui demandera. Passer du temps en compagnie de son meilleur ami. Ah, mais meilleur ami qui pour le moment n'était que la seule personne dans sa vie ici. Cela faisait vraiment peu de temps qu'il était la alors ? Bien que n'ayant jamais eu l'occasion de se retrouver lui devant un feu avec une boisson chaude, il ne doutait pas que ça puisse être plaisant. Un léger rire lui échappa quand il lui confia ne pas penser être un très bon danseur. Oh, c'est qu'il n'a peut être jamais eu de bon professeur, voilà tout. Ax eu un petit sourire espiègle en dandinant légèrement les épaules quand à son tour, le vétérinaire lui retourna la question. Sans parler de danse ou de Mademoiselle Bastet.
- Mais naturellement ! Ne pas parler de danse est difficile puisque c'est ma grande passion, mais il y a d'autres choses aussi. J'aime faire la fête, ce pour n'importe quelle raison. Et même si je ne suis pas un grand cuisinier, j'aime beaucoup passer du temps en cuisine et essayer de nouvelles choses. Ça m'éclate et m'apaise à la fois. Il y a aussi la lecture, même si je ne me prends pas beaucoup le temps de me poser pour ça. Et le sport en général, j'aime beaucoup. …. En fait oui, il y a pas mal de choses en dehors même de l'univers de la danse !
S'en amusa Axton auprès du vétérinaire, pendant qu'il auscultait son chat. Parce que même en dehors de son job au sens strict, soit aller aux répétitions et faire le show, sans parler de son entretient physique, Axton donnait encore des cours de danse. Ce n'était qu'une fois par semaine qu'il le faisait, mais tout de même. Oui ça faisait pas mal de choses qu'il aimait. Quoique il le savait, et il y en avait d'autres, mais ça c'était pour les plus importantes. Il semblerait que le vétérinaire n'ait rien trouvé d'alarmant chez Mademoiselle Bastet. Pas de souci, bonne nouvelle, mais cela voulait dire aussi que la visite allait bientôt toucher à sa fin. A quoi bon s'éterniser ? Il laissa le vétérinaire terminer d'ausculter la féline, avant de prendre la parole, regardant l'animal, l'air de rien. - Néanmoins, je dois vous avouer que ça m'a un peu attristé de savoir que dans une si grande ville, vous n'ayez que votre meilleur ami. Ce qui est déjà un très bon point en même temps.
Lui quand il est arrivé, aurait bien aimé avoir ne serait-ce qu'une connaissance ! En vrai, il n'était pas si attristé que ça, ce n'était qu'une occasion en or pour lui proposer quelque chose. La seulement, il releva les yeux vers le vétérinaire, le regardant sans détour, avec ce léger sourire aux lèvres. - Alors, que diriez-vous qu'un de ces jours, on aille dans la salle de sport ou je vais ? Comme ça, à la fois ça vous en donnera une idée, et de l'autre …
C'était totalement voulu de ne pas terminer sa phrase. Comme ça le vétérinaire dont Axton ignorait le prénom pouvait se faire la suite qu'il désirait. S'il le voulait bien sûr ! Vous pensiez vraiment que le danseur allait partir de la, laissant un homme qui lui plaisait comme ça, sans rien tenter ? C'est mal le connaître. Bien sûr il n'allait pas l'inviter à dîner ( pas tout de suite ), mais en tout cas, pas partir comme ça.
Le client fort séduisant lui indiqua qu’il pourrait lui parler de quelques salles de sport et surtout celle qu’il fréquente. Cela lui attira un grand sourire. Ce serait une très bonne occasion de le revoir.
- Ce serait avec grand plaisir.
Il sourit en écoutant le jeune homme dire que la danse était sa plus grande passion et qu’il aimait beaucoup la fête ainsi que cuisiner, c’est vrai qu’il aimait aussi beaucoup ça. Il semblait même avoir plusieurs autres choses en commun avec lui. C’était vraiment une bonne chose selon le vétérinaire, il aurait l’occasion de faire quelques activités sans trop devoir chercher un accord. Il avait déjà des excuses pour proposer un rendez-vous avec le jeune homme. Drake avait vraiment l’impression d’être tombé sur une perle rare pour lui, il avait hâte de pouvoir parler de tout ça à son meilleur ami.
- C’est aussi un bon principe de trouver des petites occasions pour faire la fête, j’adore beaucoup la cuisine aussi et semble-t-il que mes quelques cobayes la réclame. Je crois que je peux donc dire que je me débrouille pas mal avec les casseroles et les épices. Je serais ravi d’échanger sur les livres avec vous. Je vois que nous avons des points en commun. Je crois qu’il ne risque pas d’avoir beaucoup de blanc entre nous.
Monsieur Wang se déclara attrister de voir qu’il n’avait que son meilleur ami même si c’était une bonne chose. Oui, il pouvait être heureux d’avoir James, de pouvoir être sûr que ce dernier lui ouvrirait sa porte peut-importe sa propre situation. Il ne savait pas s’il serait parti sur un tel coup de folie sans lui, enfin si on pouvait parler de folie, c’était imprévu, soudain mais il était certain qu’il aurait un logement, le temps de se trouver quelque chose, voire même sur un temps plus long. Il n’avait pas peur non plus de l’inconnu, de se faire de nouveaux amis, de nouvelle rencontre. Il savait aussi que s’il avait laissé sa famille, ils ne lui en voudraient pas tant d’avoir poursuivi un de ses rêves tant qu’il donnerait de ses nouvelles. Il n’avait pas laissé une relation de couple derrière lui, il était célibataire, il avait bien quelques amis mais qui comprenait et voulait venir le voir, revoir son duo avec James aussi. Il n’avait certes pas réfléchit bien longtemps pour le faire mais il ne s’était pas lancé dans le vide sans être sûr d’avoir l’élastique à ses pieds ou bien le parachute.
- Oui, je n’ai pas eu l’occasion de faire beaucoup de rencontre. Je ne suis là que depuis quelques mois. En réalité, mon meilleur ami et moi venons de la même ville. Quand j’ai vu la proposition de reprendre ce cabinet ici, je n’ai pas réfléchis, je savais qu’il m’accueillerait. Je suis heureux de le compter dans la vie. Il est tout aussi important que ma famille, nous avons un lien particulier. Et j’ai eu la chance de ne pas tomber dans une ville sans connaître personne.
Alors qu’il était sur le point de terminer l’auscultation de Mademoiselle Bastet, le propriétaire lui proposa d’aller ensemble à la salle ou lui faisait ses exercices. Le vétérinaire tira un énorme sourire, redressant la tête pour regarder Axton, s’il n’avait pas fait une telle proposition, il en aurait probablement fait une autre. L’idée de la voir suer avait quelqu’un chose de plaisant. Il caressa la tête de l’animal. Il n’avait pas envie de cesser la consultation maintenant, peut-être pourrait-il trouver autre chose à vérifier chez l’animal. Il hocha la tête pour répondre au danseur.
- Ce serait un grand plaisir pour moi. Il faudrait voir quel jour pourrait nous convenir à tous les deux et se donner un endroit de rendez-vous. Je vous donnerais mon numéro de téléphone à la fin de la consultation pour que vous puissiez me contacter en dehors. Je suis ravi que vous me le proposiez. J’aime beaucoup faire du sport en compagnie d’une autre personne, c’est plus motivant et éventuellement intéressant....
Il laissa volontairement sa phrase en suspens, qu’il entende ce qui pouvait lui plaire. Cela permettrait aussi de voir comment il pouvait le percevoir. Parce qu’en effet, cela pouvait avoir une connotation plus intime mais aussi être entendu dans le sens pur de la pratique, c’est-à-dire corriger les mauvais gestes acquis par l’habitude, cela pouvait en dire plus sur l’autre personne et aussi être une très bonne occasion de discuter. Il n’avait pas pensé une proposition pour la salle, il aurait plutôt proposé un moment cuisine mais rien ne l’empêchait de proposer ça plus tard et pourquoi pas à la suite de la séance de sport si cela continuait sur la ligné de cette discussion.
Et en plus le vétérinaire aimait cuisiner ! Voila un autre point commun intéressant. Pour le moment Axton n'en dit rien, mais, il se demandait quel était le régime alimentaire de ce bel homme. Mangeait-il à l'américaine, ou bien mangeait-il comme lui ? C'est à dire ? Oh, et bien Axton est vegan. Pourquoi ? Parce que c'était juste logique. Il ne pouvait pas dire qu'il aimait les animaux tout en les mangeant ou participant à leur vie de misère. Du coup, non, malgré les blagues de ses amis, il ne se cantonnait pas juste à de l'herbe ! Mais n'avait du coup pas les mêmes ingrédients que la plupart. A voir !
L'asiatique écouta sagement ce que ce charmant jeune homme lui racontait. Comme quoi, il n'était la que depuis quelques mois, et que son meilleur ami et lui venaient de la même ville. Une amitié qui remonte à un âge plus tendre alors ? Voila qui est, de nos jours, assez rare, mais qui fait plaisir à voir si tel est le cas. Il afficha un bref sourire quand il lui avoua ne pas avoir réfléchi, sachant que son meilleur ami était la et l'accueillerait à bras ouverts. Axton connaissait ça, d'avoir un meilleur ami, qui s'apparente plus à de la famille qu'autre chose. Un peu comme un frère de cœur. Après tout, on dit bien que les amis sont la famille que l'on choisi. Et parfois, c'était bien vrai. La différence ici, c'est que le vétérinaire avait son meilleur ami sous la main, tandis que celui d'Axton était à l'autre bout des Etats Unis. Mais qu'importe, il restait son ami, même loin. - Vous n'imaginez pas alors à quel point d'avoir un point d'ancrage dans une nouvelle ville... c'est tout à fait faisable sans, la preuve en est, mais ça doit être bien rassurant.
De pouvoir s'accrocher à quelque chose, quelqu'un de connu dans un trop plein de nouveauté. Après Axton aimait l'aventure, et danser sur Broadway était son rêve le plus fou. On a rien sans rien, alors les amis, la famille, ça prendra l'avion pour se voir ! Et puis ici, il s'était aussi fait de nouveaux amis petit à petit. Concernant son invitation à aller faire du sport, Axton ne cacha pas un sourire ravi quand le vétérinaire accepta. Pas qu'accepter même, mais en plus déjà dire de convenir d'un moment, un jour qui leur convienne, et qu'il lui donne aussi son numéro de téléphone pour qu'il puisse le contacter. Hey dites donc, elle se passait plutôt pas mal cette visite chez le vétérinaire ! Et un danseur ravi ! D'ailleurs à ses mots, c'est à se demander qui de Mademoiselle Bastet ou d'Axton était en train de ronronner ! Excusez, mais les sous entendus, les phrases en suspens, ça avait de quoi faire fleurir l'imagination. - Entendu alors, faisons ça. Généralement je suis disponible tous les matins, si jamais ça peut aider.
Une fois la consultation terminée, ils se mettront d'accord pour quand se revoir. Pour qu'Axton lui fasse découvrir la salle de sport bien entendu ! Quoi d'autre ? Oh, à la limite voir sa façon d'utiliser les machines... Mais rien d'autre voyons, qu'allez vous donc chercher ? Vous n'êtes pas dupes ? Vous avez raison. Et comme dit, il était disponible tous les matins en règle générale. En règle générale, parce qu'il suffit qu'un soir après un show il ait trop fait la fête, et c'est un peu fichu pour soulever des poids. Il avait bien sûr une journée de libre aussi, mais souvent occupée par des cours de danse qu'il donnait. Pour le moment, Axton redonna son attention à la féline, qui semblait plutôt détendue, contente d'être caressée et rassurée. Peut être que n'ayant pas vu l'autre vétérinaire, elle s'était détendue. Allez savoir. - La concernant, est ce que tout va bien alors ?
Revenons tout de même un peu à la base de ce pourquoi il était la. Il ne l'aurait pas oublié bien sûr, mais vu que le vétérinaire ne semblait pas inquiet de quoi que ce soit, Axton s'était permis de s'égarer un peu. S'il lui avait trouvé quelque chose, il n'était pas certain du tout qu'il en aurait fait autant.
Drake n’était pas végétarien mais il mangeait très peu de viande. Il n’achetait que celle qui n’était pas vendue en grand magasin, dont il était sûr que la bête n’était pas tuée pour la consommation, dans des petits bouchers, qui n’étaient pas toujours très réglo, au niveau de la loi mais bien plus sur un point de vue éthique selon lui. Il aimait beaucoup prendre chez celui qui avait des bêtes qui mourraient de vieillesses ou dont on ne pouvait soigner la blessure (pâte cassée surtout). Et en étant vétérinaire, il connaissait certains éleveurs, ce qui était un avantage. Que ce soit par ce boulot-ci, même si c’était bien plus rare mais surtout à l’extérieur de la ville, entre ses précédents boulot et ses contacts du à celui-ci. Il était bien plus contre l’exploitation des animaux à la seule fin de goinfrer l’être humain de viande dont il n’a pas besoin pour survivre, surtout aux dosages que la plupart des gens prenait. Après tout, s’ils mourraient de manière plus « naturelle », pourquoi les laisser pourrir, autant qu’il serve. Le principal, pour lui, était surtout de trouver un juste milieu. En dehors de ça, il appréciait cuisiner les insectes, une autre alternative à la viande bien que beaucoup n’y pensaient pas ou bien se sentait dégoûté parce qu’ils n’apprécient pas ça quand ils étaient vivant.
L’homme imaginait que cela devrait être rassurant d’avoir son meilleur ami dans la ville. Il n’imaginait sans doute pas à quel point, son meilleur ami pouvait être rassurant pour lui. Il avait aussi besoin d’un logement pour pouvoir reprendre le lieu. Il sourit au jeune homme.
- Il est difficile d’imaginer à quel point sa présence m’est bénéfique. Même si le logement n’est pas qu’un côté positif. J’aurais pu aller n’importe où sans savoir où dormir, et je l’ai déjà fait. Mais reprendre un cabinet vétérinaire, nécessite de devenir indépendant et pour ça avoir une adresse pour les documents nécessaires. L’adresse de ma famille étant dans un autre état, cela aurait représenté des complications.
Le danseur déclara qu’il était disponible tous les matins pour se rendre à la salle. Il devrait s’arranger pour ne pas ouvrir son cabinet un matin pour y aller. En temps normal, le cabinet était ouvert tous les jours de 8h à 18h même s’il n’acceptait pas de prendre des rendez-vous entre 12h et 13h pour se laisser un temps de midi, histoire de ne pas manger sur les animaux. Il voulait cependant être présent pour les possibles urgences qui pouvaient se présenter. Le jeudi après-midi, c’était le jour de la semaine réserver au zoo, pour un contrôle routinier et il tentait de se laisser le matin, au cas il devrait prévoir de plus grande inspection. Il pourrait toujours s’assurer que les soignants n’avaient pas de cas « à surveiller » plus que nécessaire. Et si c’était le cas, il pourrait toujours le fermer et se laisser un peu de temps pour venir à la salle. Il devrait voir s’il pouvait s’autorisé à le faire régulièrement. Il pinça les lèvres et hocha la tête.
- Je pourrais peut-être me libéré Jeudi. Si cela convient.
Il se sentait un peu ridicule avec ce genre de phrase. Il pinça les lèvres quand soudain, l’homme lui rappela la véritable raison de sa visite. Honte à lui, il en avait presque oublié Mademoiselle Bastet, Le vétérinaire avait commencé par caresser par manque d’examen à faire. Heureusement, l’animal ne semblait pas s’en offusquer. Le contraire serait plutôt étonnant. Il tira cependant un grand sourire pour répondre.
- Elle est en parfaite santé. Rien à craindre.
Il sourit et se dirigea vers le petit bureau pour noter ce qu’il avait fait pour l’animal avant de le mettre sur fichier informatique et aussi prendre un petit bout de papier pour noter son numéro de téléphone personnel, pas le professionnel. Il n’y avait pas de calcul pour faire le tarif de consultation puisqu’il appliquerait un forfait. Pour se faire, il ne s’assit pas sur la chaise mais se pencha sur le bureau, d’une manière un peu calculée. Il revint ensuite vers l’autre homme pour lui tendre son numéro de téléphone, toujours souriant.
Tiens, voilà un point commun les concernant, par rapport aux parents ! Tous deux avaient semble t-il, laissé leurs parents dans un autre état du pays. Axton se demanda du coup d'ou venait le vétérinaire. Si l'état en question était son lieu de naissance ou non. Lui même n'était pas américain, alors bon … si l'occasion se présente, il lui demandera. Concernant cette sortie sportive, le bel homme lui fit savoir que le jeudi il pouvait être disponible. - Oui, jeudi c'est parfait !
Confirma t-il avec un sourire enjoué. Il l'avait dit, lui même l'était tous les jours. Sauf celui ou il donnait des cours de danse, mais vu que c'était lui qui gérait le truc, il aurait simplement passé un coup de fil pour déplacer le cours. Hey, il y a des priorités dans la vie. Et effectivement, pourvu qu'on soit un bel homme ( ou femme, mais ici il était de toute évidence question d'un homme ) avec des yeux à se damner, on devient vite une priorité. Concernant l'animal, il était content de savoir qu'elle allait bien, et que le vétérinaire n'avait rien trouvé. - En voilà une bonne nouvelle.
Il caressa la tête de Mademoiselle Bastet, content de savoir qu'elle était en forme. Brave bête ! Du coup, il suivit du regard le vétérinaire qui allait vers son bureau, remplir quelques trucs sur son ordi puis … prendre une position plutôt intéressante. Alors, peut être que oui, le regard du danseur avait quelque peu bifurqué à une certaine partie du corps du vétérinaire. Qu'il ne pouvait que deviner sous ses vêtements, mais qu'importe. Très naturellement, il reprit une attitude normale, comme si de rien n'était quand il le vit bouger, puis revenir vers lui, lui donnant son numéro de téléphone. - Merci. Je vous texterais dès mon retour l'adresse de la salle en question.
Lui dit-il en souriant, prenant le papier en question. Oh, zut, voilà que son index avait par mégarde effleuré les doigts du vétérinaire ! Zut alors ! Quoi ? Vous n'êtes toujours pas dupes ? Vous avez raison. En tout cas il se dit que ce passage chez le vétérinaire fut plus agréable que prévu. Que ce soit pour l'animal, mais surtout pour les deux hommes. Enfin ce fut aussi le signal qu'il était temps d'y aller, laisser la place au patient à poil suivant. Sans trop de mal, Axton réussit à remettre la féline dans sa cage. Sûrement motivée par l'idée que maintenant elle retournait à la maison. Puis ils sortirent de la, l'animal installée dans sa boîte, confortablement. Puis, avant de partir, dans la dernière poignée de main avant qu'il n'aille payer la consultation, ajouta un : - A jeudi alors.
Le client suivant pensait sûrement qu'Axton et son animal revenaient pour simplement un truc médical, concernant le chat. Non non, pas du tout ! C'était juste les deux hommes qui allaient se revoir pour faire du sport ensemble. Sur le papier du moins. C'est ainsi qu'il quitta ensuite le cabinet pour retourner chez lui. Un peu plus léger qu'à l'aller. Une fois qu'il fut rentré, l'animal libéré délivré, Axton avait ressorti le numéro de téléphone du vétérinaire pour d'abord l'enregistrer. C'est la qu'il se dit qu'il ne connaissait pas le prénom de l'homme en question, et pour ce, alla voir sur les papiers qu'on lui avait donné à sa sortie du cabinet. Drake. Avec un petit sourire, Axton l'enregistra avant de lui envoyer l'adresse de la salle en question, lui laissant le choix de l'horaire. Il avait hâte …
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